Rajendra Pachauri ne s’est pas rendu coupable d’enrichissement personnel. Très critiqué pour ses prestations privées, le patron du groupe d’experts de l’ONU sur le climat a été blanchi par un audit de ses comptes personnels. En décembre dernier, en plein climategate le Sunday Times s’en était pris à Pachauri, l’accusant de profiter de sa position à l’ONU pour se remplir les poches, à coup de contrats de conseil. La firme KPMG s’est donc penchée sur les comptes de Pachauri, ainsi que sur ceux du Teri, l’organisme qu’il dirige en Inde. Un audit réclamé par Pachauri lui-même et le Teri.
Après avoir passé au crible ses deux comptes en banque, ses déclarations de revenus, les contrats des prestations qu’il a réalisé, et la comptabilité du Teri, pour y déceler d’éventuels paiements et remboursements de frais inconsidérés, KMPG relève que les activités de conseil ont été facturées au profit du Teri et non de Pachauri lui-même. On apprend qu’il a conseillé la Deutsche Bank, Véolia, le Crédit Suisse et même EDF.
Tout cela n’enlèvera pas les nombreuses gaffes de Pachauri, et la manière catastrophique dont il a géré les attaques contre le Giec, dont la plupart était bidons. Cela n’enlèvera pas aussi cette calamiteuses soirée de lancement de son livre autobiographique financé par un pétrolier. Mais au moins, l’homme ne profite pas de sa position pour s’en mettre plein les fouilles. Le Sunday Times a dait ses excuses, c’est bien la moindre des chances.
Bonjour,
Que voulais-tu qu’il fît?
Même un gars bien comme toi écrit « ..les attaques contre de le Giec, dont la plupart était bidons ».
Nous savons tous (et la plupart le savaient dès le début) que toutes les attaques étaient bidons, pourquoi pas l’écrire?
Cette affaire n’a jamais été autre chose que de la calomnie pure, et son auteur (Richard North) en est toujours fier.