e ne l’ai pas encore lu, mais ce n’est pas une raison pour ne pas en parler. L’association Robin des bois a rendu public ce matin un long rapport sur la gestion des déchets après les catastrophes, sous l’égide du GEIDE (Groupe d’Expertise et d’Intervention DEchets post-catastrophe), un collectif fondé en 2006 par l’ADEME (1), la FEDEREC(2), la FNADE (3), la FNSA(4) et Robin des bois.
Catastrophes naturelles (cyclones, inondations, tsunamis, incendies de forêts, etc.), marées noires, attentats d’ampleur (World Trade Center) et accidents industriels sont autant de phénomènes qui génèrent des quantités de déchets, ou libèrent dans la nature, dans l’air, l’eau et les sols des produits pas toujours très sympathiques. Avec un suivi parfois léger de la part des autorités. Robin des bois fait ainsi remarquer qu’il n’existe pas, six ans après l’explosion de l’usine AZF de Toulouse, de rapport officiel sur la production et la gestion des déchets engendrés par la catastrophe. Le volumineux document (138 pages et 161 pages d’annexes) publié ce matin apporte, selon ses auteurs, des pistes de réflexion sur la prévention et la gestion des déchets dans le cadre de situations extrêmes. Je vais donc le lire derechef, et ne manquerai pas de vous en reparler une fois digéré!
(1) ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie)
(2) FEDEREC (Fédération de la Récupération, du Recyclage et de la Valorisation)
(3) FNADE (Fédération Nationale des Activités de Dépollution et d’Environnement)
(4) FNSA (Fédération Nationale des Syndicats de l’Assainissement et de la maintenance industrielle)