L’histoire ne dit pas s’il est content. Le président brésilien, qui passera le flambeau de l’Etat samedi, a eu les honneurs de la compagnie nationale pétrolière Petrobras. Cette dernière a choisi de baptiser «Lula» l’un de ses champs offshore de pétrole et de gaz les plus prometteurs (l’équivalent de 6,5 milliards de barils de pétrole, selon Petrobras), à 250 kilomètres des côtes brésiliennes. Il s’appelait précédemment «Tupi» en hommage à l’ethnie brésilienne éponyme.
Cadeau empoisonné? Tout le monde se rappelle les cruelles aventures de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, dans le Golfe du Mexique, qui a provoqué la fuite d’un puits installé sous 1500 m d’eau. Le réservoir «Lula» se trouve lui par plus de 2000 mètres de fond… Petrobras espère en tirer 100 000 barils de pétrole et 4 millions de mètres cubes de gaz par jour dès l’an prochain, avant de multiplier la production par cinq d’ici 2020. Espérons pour Lula (et pour l’environnement) que Pétrobras ne commettra pas les mêmes erreurs que BP et ses acolytes…
Source: Latin America Herald.
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