Bâtisseurs, ou destructeurs?

Parler de la Louisiane et de ses marais sans évoquer la marée noire? Mission presque impossible, je n’ai pas pu résister. Car pendant que les shadocks pompent ce qui reste sur les côtes américaines, c’est à dire pas grand chose, la science avance. Et des travaux publiés il y a peu dans les Annales de l’académie américaine des sciences (PNAS) en témoignent. Des chercheurs y montrent comment, pendant les cyclones Katrina et Rita en 2005, les marais les plus salés ont mieux résisté que les marais d’eau douce. Il y a plein de bonnes raisons à ça, mais ça prouve au moins une chose: pour restaurer les marais de Louisiane fragilisés par la canalisation du cours du Mississipi, les lâchers d’eau douce pratiqués par l’US Army corps of engineers depuis quelques années pour apporter des sédiments risque d’accélérer la dégradation des marais par les cyclones… La suite est à lire dans les colonnes du Temps, qui me font l’honneur de publier ma prose aujourd’hui.

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