La sphaigne, éjaculatrice douée

© Clara Hard, Joan Edwards, Dwight Whitaker
© Clara Hard, Joan Edwards, Dwight Whitaker

La sphaigne, c’est une plante miracle que la plupart des français ont découvert il y a des années, dans des pubs pour des protèges-slips féminins. Cette mousse, qui vit dans les tourbières, est une plante très primitive. Mais elle possède des aptitudes étonnantes à la reproduction, selon une équipe américaine qui publie deux vidéos spectaculaires, filmées à 10000 images par seconde: la sphaigne est une plante éjaculatrice: elle crache ses spores à plus de 100 kilomètres à l’heure, en un millième de seconde, rien que ça.

Une technique qui permet à cette mousse d’un pouce de haut d’expulser ses spores à plus de vingt centimètres, la garantie qu’elles seront dispersés à une bonne distance par le vent.

Pour parvenir à cette performance, la sphaigne crée des tourbillons, qui aident à lutter contre la résistance de l’air. Ce sont ces «vortex» qui contribuent à élever les spores, que la seule puissance d’expulsion ne peut expliquer, racontent les chercheurs dans Science (Edition du 22 juillet 2010).

Vous pouvez voir les vidéos sur le site de Wired.

6 commentaires


  1. Impressionnant cet effet vortex, qui n’a pas fini de nous surprendre à mon avis !
    C’est ce qui capterait et dynamiserait le mieux les forces électromagnétiques de l’univers non !
    On le retrouve presque partout : galaxies, plasmas, spirale adn, coquillages, plantes, tornades, … et même dans des moteurs, turbines et générateurs ( Tesla par exemple) utilisant des vortex magnétiques pour remplacer… l’essence par de l’énergie libre ! ? Est-il possible d’avoir votre avis sur ce dernier point.
    Merci encore pour vos articles !

    1. Author

      Voyons ce qu’en dit Wikipedia:
      «L’énergie libre F (appelée aussi « ‘énergie libre de Helmholtz »‘) est, en thermodynamique, une fonction d’état extensive dont la variation permet d’obtenir le travail utile susceptible d’être fourni par un système thermodynamique fermé, à température constante. Elle correspond à l’énergie libre de Helmholtz des anglo-saxons, qui préfèrent la symboliser par la lettre A.» Un peu compliqué, certes, mais ça dit bien une chose. Pour produire un travail (de l’énergie) il faut une force… Et jusqu’à preuve du contraire, on connaît celles qui sont utilisables 😉

      1. Quid alors de l’utilisation des rayonnements électromagnétiques qu’ils soient cosmo-telluriques ou biologiques?
        Je pense notamment au » RedTacton  » du géant nippon des télécoms NTT et surtout à l’émetteur radio géant  »Hight frequency Active Auroral Research Program » installé en Alaska et financé par l’armée américaine depuis 1993,qui serait capable de provoquer une aurore boréale en « surchauffant  » la ionosphère par rayonnement électro-magnétiques non-ionisants.
        Franchement, si l’homme était un peu plus intelligent et souciaux de son avenir, il s’intéresserait davantage à toute l’énergie qui l’entoure et qui l’habite !

  2. Il faut pas mal chercher sur Google pour trouver quelques notions de thermodynamique et la définition de l’énergie libre! Ces informations pourtant indispensables avant toute discussion constructive sur le sujet sont en effet noyées par des dizaines de communiqués sur les moyens de faire fonctionner des machines extraordinaires avec une énergie libre mythique dont la définition et les propriétés ne sont données nulle part!
    En d’autres temps, c’était le mouvement perpétuel qui faisait fureur.
    La mentalité néolithique est toujours bien présente en nous, avec ses croyances inébranlables en l’existence d’esprits ou d’entités bienveillantes ou malveillantes, et son peu d’appétence pour des constructions intellectuelles rigoureuses.


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