Allo? Un climatologue vous répond sur Effets de Terre

Une fois n’est pas coutume, Effets de Terre a négocié une sorte de partenariat, avec l’American Geophysical Union, qui a mis en place une armada de chercheurs pour répondre aux questions des journalistes pendant Copenhgaue. Aussi, je vous propose de m’adresser —via les commentaires à ce papier— les questions que vous souhaitez poser à un climatologue (politique exclue), pour les relayer à l’AGU, après les avoir triées, suivant leur pertinence, leur concision, et la popularité des thèmes évoqués.

Comme j’en vois qui déjà affûtent leurs armes, je fixe une règle du jeu. Simple, claire, et précise. Chaque question doit tenir en moins de 350 caractères, espaces compris. Pas question de se lancer dans les diatribes à rallonge. Et comme je ne suis pas né manchot de l’informatique, je dispose d’outils cuisinés-maison pour m’aider: au 351e caractère, j’arrête de lire. A la première allusion non-scientifique, je jette. A la première carabistouille, je jette aussi, quel qu’en soit l’auteur. Je ramasse les copies jeudi soir pour la première série de dix questions que j’aurai compilé de vos demandes. Et seconde tournée mardi 15 décembre au soir, pour la suivante.

Les règles sont claires? A vos claviers…

69 commentaires

  1. Salut! Avec les nouvelles avancées (notamment les lasers), ou en est la fusion nucléaire? Est-ce qu’il y a d’autres projets que ITER?

  2. Climatologues, Waralex, pas physiciens de la matière!

    1. Ok! Merci. La radioactivité (du à l’homme ou pas), joue t-elle un rôle dans le réchauffement du climat?

      1. Author

        Etrange votre question, Waralex… Poser la question du rôle de la radioactivité, c’est équivalent à demander si la chaleur d’une chaudière influe sur le climat. Je ne suis pas sûr qu’un géophysicien puisse répondre à ça. Je mets sur liste d’attente…

  3. Quels sont les arguments scientifiques qui amènent à choisir +2°C comme cible de stabilisation des températures?

    1. @d2q: si ma question passe pas, tu peux essayer de la remplacer par:

      Nous savons que les modèles sont fiables car ils sont capables de reproduire l’évolution de la température de ce siècle. Cependant, ces mêmes modèles prédisent que le RC risque d’aboutir à des conditions jamais vu en plusieurs milliers d’années, c’est-à-dire des conditions dans lesquelles la validité des modèles n’a pu être établie. A partir de quel niveau de réchauffement les modèles perdent-ils leur validité?

      C’est la même question, évidement. Si possible à compléter par

      Qu’est-ce qui est le plus probable et pourquoi: des feedbacks négatifs imprévus ou des feedbacks positifs imprévus?

      1. Réponse reçue, message périmé.

  4. Pourquoi s’ingénient-on dans les média à dire que « tous les scientifiques s’accordent à reconnaitre un réchauffemnt climatique » alors que cette affirmation est largement fausse ?

    Pourquoi attribuer des variations climatiques à l’activité humaine alors qu’il semble bien que l’augmentation du CO2 suivrait de quelques années le réchauffement des océans (qui dégagerait plus de CO2) et qui serait dû principalement à l’activité solaire ?

    Pourquoi les pays riches devraient se flageller et se repentir en préventif pour une « faute » qui ne leur est peut-être pas imputable ?

    1. a) Parce qu’une énorme majorité des chercheurs en climatologie est persuadée que c’est le cas. Rajoutez à cela quelques troublions, qui d’après mes souvenirs représentent quelques %.

      b) L’étude isotopique du CO2 atmosphérique nous indique qu’il est d’origine fossile. Bien entendu, les océans comme la biomasse sont capables d’absorber une partie de ce CO2. Il reste une polémique quant à savoir si leur capacité à absorber reste ou non une fraction constante de ce qui est émis.

      c) Trouver d’autres sources d’énergies, renouvellables de préférence, c’est de l’investissement pas de la flagellation !

      1. OK, je vais vous laisser y répondre… C’est plus fort que moi :0)

    2. La désintégration des isotopes radioactifs produit de la chaleur par transformation de l’énergie mise en jeu. La quantité de chaleur ainsi dégagée est importante ( celle des isotopes naturels, les isotopes artificiels créés par l’homme ne représentant qu’une quantité infime) à l’échelle du globe, et représente selon certains jusqu’à 80 % de la chaleur terrestre ( cette chaleur étant responsable des phénomènes de convection dans le manteau, donc de la tectonique des plaques et donc de l’existence des chaînes de montagnes et des fosses océaniques, de tout notre décor en somme). La puissance géothermique s’échappant vers l’espace est évaluée à 42 TW. Le bilan du forçage climatique actuel ( GES moins aérosols etc..) est je crois (à vérifier) d’environ 1 W/m2, soit environ 520 TW pour l’ensemble du globe. Donc ce n’est pas à négliger. Ne le dites pas à
      Courtillot, il serait capable de nous pondre une nouvelle théorie.
      Quant à la puissance thermique dégagée par nos sources d’énergie, elle n’est que d’environ 10 TW.

      1. Je crois que tu mélanges les valeurs mises en jeu.
        Regarde ceci: http://chriscolose.files.wordpress.com/2008/12/kiehl4.jpg?w=480&h=350
        Ton énergie thermique est un quart de l’évapo-transpiration et moins d’un vingtième du rayonnement thermique. Ce n’est pas rien, mais ce n’est pas ça qui change les choses (et surtout, il n’y a pas de changements depuis des millénaires, contrairement aux températures).
        (le dessin est extrait de Kiehl & Trenberth, 2008)

      2. Je ne mélange rien du tout, je compare seulement les ordres de grandeur des énergies mises en jeu par les différents forçages.

    3. GML, peut-être avec de la patience pourra-t-on vous faire comprendre que l’augmentation de température lors des déglaciations est due à la variation des paramètres orbitaux terrestres, ce qui entraîne, non pas une augmentation de l’activité solaire et de la puissance solaire, mais de sa répartition de cette puissance à la surface de la Terre. Le phénomène est amplifié par la disposition des continents ( grandes masses continentales situées aux pôles ou à proximité). Il s’agit d’un phénomène très lent à l’échelle humaine (et qui joue d’ailleurs actuellement dans le sens d’une très faible diminution de température à notre échelle).Le dégazage du CO2 qui suit est dû au réchauffement, puis l’amplifie par effet de serre. Le réchauffement que nous observons actuellement est forcément dû à d’autres causes.Si vous ne croyez pas que les gaz à effet de serre soient responsables de l’effet de serre, ou même qu’il existe un effet de serre, ou bien si vous ne croyez pas que l’augmentation de l’effet de serre constatée soit due principalement aux émissions de CO2 due aux activités humaines, c’est votre affaire, mais il vous faut nous fournir d’urgence une autre explication ( le géomagnétisme?). Mais peut-être pensez-vous aussi que le réchauffement n’existe pas?

      1. BMD : J’apprécie à sa juste valeur votre attitude condescendante qui correspond assez bien d’ailleurs à l’ambiance générale, genre (comme dirait ma fille): « Allons bon, vous doutez du RCA ? Mais d’où sortez vous mon brave !? »

        Maintenant qu’Abitbol a été interdit d’expression (pour la liberté d’expression chère aux journalistes, ce n’est pas bien DDQ…), il ne reste plus sur ce site que des esprits formatés RCA et anti-nucléaire qui causent à eux mêmes (c’est tout de même plus confortable de se causer entre gens du même monde, n’est-ce pas ?). Les autres ne peuvent être que des attardés mentaux ou des « septiques » avec toute la haine et le mépris désobligeant et martelé de cette faute d’orthographe volontaire d’un certain Koen, je crois. Mais il est vrai que ce dernier est bien dans l’esprit du parti pris de ce site et il n’a pas été interdit d’expression par DDQ. Je lui reconnais certes ce droit puisque c’est son site, mais qu’on ne vienne pas me (nous ?) faire la morale.

        Le nucléaire a été, est et sera la richesse de la France et certainement de l’Europe dans les 50 ans qui viennent (en veillant à appliquer les précautions qui s’imposent).
        Le RCA apparait de plus en plus comme une immense arnaque planétaire destinée au départ (par Mme Thatcher) à promouvoir les centrales nucléaires et repris par des « religieux verts » pour culpabiliser les hommes d’exister et de progresser dans les sciences et les techniques (décroissance, le Nord devrait demander pardon au Sud et payer en argent pour ses « fautes »). C’est la version moderne de « repentez-vous mes frères, la fin du monde est proche… ».
        Napier (celui qui a inventé les logarithmes), grand « savant » et théologien de son époque (1600) prévoyait la fin du monde en 1786.
        de plus, les rachats de « compensation carbone » me font vraiment penser aux « rachats d’indulgences » de la religion catholique il n’y a pas si longtemps.
        C’était une source non néglgeable de revenus pour l’Egise comme ça le deviend pour les associations « vertes ». Je reconnais volontier que c’est trés fort.
        C’est cependant, encore une fois, la multitude des plus faibles qui vont enrichir les plus malins.
        Le monde est un éternel recommencement.

      2. Deux extraits de déclarations de Petr Chylek
        Halifax Chronicle-Herald, 22 août 2001.

        “Les scientifiques qui veulent attirer l’attention sur eux, qui veulent attirer de grands financements pour eux doivent trouver un moyen d’effrayer le public… et ce ne peut être fait qu’en rendant les choses plus grosses et plus dangereuses qu’elles ne sont en réalité.”

        Sa lettre ouverte aux climatologues du 5/12/09
        http://www.thegwpf.org/opinion-pros-a-cons/218-petr-chylek-open-letter-to-the-climate-research-community.html

        “Il semble que la communauté de la recherche climatique a trahi cet objectif primordial de la science. À la recherche de la vérité, ils ont substitué une tentative visant à prouver un point de vue…
        Encourageons les étudiants à penser par eux-mêmes au lieu de les forcer à répéter les conclusions du GIEC comme des perroquets.”

      3. Tiens j’ai eu peur : pendant une seconde j’ai cru que vous alliez nous citer une étude scientiffique pour supporter vos dires ! Plus de peur que de mal, finalement…

      4. Grotesque individu, mes dires sont deux citations d’un climatologue réputé.
        Il faut avoir de la bouillie dans le cerveau pour chercher une étude dite « scientifique » bidonnée à l’appui de citations.

      5. Si c’est des citations comme tu nous a servi sur Mojib Latif, on sait quoi en faire: poubelle directe car entièrement déformées et sorties de leur contexte.

      6. C’est bien là le problème majeur : quand on parle de science et de recherche, vous répondez déclarations d’opinion et anecdotes. A nouveau : où sont les « preuves » scientifiques qui démonteraient la théorie du réchauiffement anthropique ? hein ?

      7. Vous avez failli avoir peur ? Mais de quoi ? De vous être éventuellement trompé ? En quoi celà devrait vous faire peur ?
        C’est une réaction étrange qui montre que vous avez perdu le sens critique. Il me semble qu’il vous faut défendre un parti pris coute que coute et non plus essayer de comprendre (qui procure une satisfaction).

      8. J’ai eu peur car Marot qui cite un scientifique, c’est plutôt surprenant. Mon sens critique va bien, merci. Je n’ai pas peur de me tromper, cela m’est arrivé trop souvent avant pour que je m’en étonne :0)
        Mais ce n’est pas de moi qu’il s’agit ici, plutôt de l’état d’avancement du domaine de recherche. On peut faire confiance à une convergence de recherches et de chercheurs ici…

      9. Chochotte qu’a même pas peur.

      10. Ah, cette fameuse légende urbaine de Tatcher qui aurait sauvé le RCA ! Avant de dire des bêtises, allez lire un peu l’historique du développement de la théorie et de ses concepts :
        http://www.aip.org/history/climate/co2.htm
        par l’American Institute of Physics. J’espère que cela vous fera prendre un peu de recul…

      11. A force de prendre du recul, je crains que vous soyez déjà tombé sur la tête…
        Thatcher n’a pas « sauvé le RCA », elle a simplement demandé de mettre en place un groupe de scientifiques pour montrer qu’il valait mieux construire des centrales nucléaires plutôt que de continuer à trop dépendre du charbon et de ses irascibles syndicalistes qui faisaient trop de chantage à son gouvernement.
        Ce groupe a engendré le Giec dont l’objectif est de démontrer que le CO2 (beaucoup émis par le charbon) est nocif pour le monde (via le RCA) et qu’il faudrait s’en passer. La GB commence à le comprendre et les allemands vont bientôt le comprendre… il faut du temps pour que l’évidence arrive dans les têtes, surtout quand des média serinent le contraire à longueur de journées…

      12. Je vois surtout que vous ne lisez pas les liens qu’on vous propose. Craignez-vous de changer d’avis ?

        Essayez de m’expliquer comment tatcher a pu lancer cette propagande mondiale, alors que le renaissance de l’effet de serre anthropique date des années 60 ?

        PS : le GIEC a pour but d’estimer l’impact humain sur le climat, vous leur faites un procès d’intention nonjustifié ici.

      13. J’ai lu votre lien avant d’écrire le post précédent et donc je vous ai répondu.
        Je rappelle que dans les années 1970 la mode était à un refroidissement planétaires. Des films de type Al Gore (à l’opposés) sont sortis à cette époque sur les terribles futures glaciations du monde.
        Thatcher a simplement remis la tendance inverse à la mode même si ce n’était pas nouveau (voir votre lien…)

      14. tu dis bien « la mode » car la science n’a pas dit des choses pareilles.

      15. Vous voulez dire que pour vous le simple fait qu’un politique reprenne à son compte une théorie scientifique parce qu’elle sert ces intérêts suffit à décrédibiliser la théorie ???!!! C’est léger…

      16. Non, c’est un simple constat. La théorie tout aussi scientifique du refroidissement climatique des années 70 n’est maintenant plus d’actualité, c’est tout.

      17. Et hop, encore une légende urbaine ! La meteorological society a effectué une enquête exhaustive pour essayer de quantifier ces soit-disant prédictions des années 70.

        Sur les 71 articles donnant des prévisions sur l’avenir climatique publiés entre 65 et 79, 7 parlent d’un refroidissement (et encore sur des durées millénaires), 20 prévoient une température plutôt stable et 44 prévoient… un réchauffement d’origine anthropique…
        http://go2.wordpress.com/?id=725X1342&site=politicalcartel.wordpress.com&url=http%3A%2F%2Fams.allenpress.com%2Farchive%2F1520-0477%2F89%2F9%2Fpdf%2Fi1520-0477-89-9-1325.pdf
        Eh bien oui, une majorité des chercheurs supportait déjà le RCA, et cela bien avant le GIEC, Al Gore et tout ce que vous voudrez !

        Ne confondez pas la mode et la science, svp…

      18. Mon attitude n’a rien de condescendant. J’ai supposé que , puisque vous posiez ce genre de questions, c’est que vous n’aviez pas les réponses. Et Il m’a paru étonnant que vous en soyez encore là étant donné que ce sont des tartes à la crème déjà abondamment commentées, y compris sur ce site.
        Plutôt que de répondre comme vous le faites, ce qui est bien au-delà de la condescendance, car il n’y a rien de factuel dans cette réponse, mais des références à la religion dont on se demande bien ce qu’elle vient faire ici, vous feriez mieux de me dire de manière posée à quoi vous croyez, et sur quelles bases.

      19. Je crois à l’avenir du nucléaire civil et je ne crois pas (plus) au RCA sur la base de rapports parlementaires dont entre autres celui qui est cité dans le forum de l’article « Nucléaire toute » (rapport n° 1493).
        Et vous, vous croyez à quoi ?

      20. Moi je n’ai pas de croyances, uniquement des arguments rationnels. Et ceux-là ne laissent que peu d’espoir pour le nucléaire civil.
        En revanche, ils sont très convaincant pour le RCA.

      21. En celà nous sommes manifestement en désaccord mais ma croyance repose aussi sur des arguments rationnels que j’estime bien sûr autant rationnels que les votres…

      22. Je crois au nucléaire civil comme passage à peu près obligé pour résoudre les problèmes énergétiques qui vont maintenant se poser très rapidement dans les grands pays industriels, en particulier en Europe qui n’aura bientôt plus du tout de réserves fossiles et dont la densité humaine ( Finlande, Norvège et Suède mis à part) est bien trop importante pour que les ENR puissent y jouer en moyenne autre chose qu’un rôle d’appoint au moins jusqu’à la fin du siècle.
        Je crois également au RCA, sur la base d’arguments tirés de ma connaissance de la géologie des combustibles fossiles. Il n’y aucun doute pour moi que l’augmentation des teneurs en CO2 de l’atmosphère constatée depuis au moins 50 ans est due à l’activité humaine ( utilisation des combustibles fossiles , déforestation et modifications dans l’utilisation des sols), et il n’y a aucun doute que l’augmentation des teneurs en CO2 entraîne, TOUTES CHOSES ETANT EGALES PAR AILLEURS, une augmentation des températures. C’est sur les « toutes choses » , et il y en a beaucoup, qu’il peut y avoir discussion. Mais les discussions se font ces temps-ci avec tellement d’arrière-pensées qu’elles sont à peu près totalement stériles. Chacun cache sa copie, et les documents originaux, au lieu d’être mis sur la table, sont mis sous le tapis!

      23. Le doute est une démarche scientifique permanente, n’est-ce pas DDq ? Ne me dites pas que vous ne doutez pas du bien fondé des éoliennes et du solaire pour assurer l’approvisionnement en électricité du monde et notamment de l’Europe ?

      24. Author

        En Afrique par exemple, on peut faire du 100% vert (solaire, hydro et éolien). Chez nous, le solaire électrique n’a pratiquement aucun intérêt avec les rendements/coûts qu’on connait. Peu de doutes là-dessus 😉

      25. Ben là, votre réponse m’étonne. Pour une fois que je suis d’accord avec vous…

      26. Author

        Pourquoi ça vous étonne qu’un journaliste parle de rendement? D’ailleurs, si le rendement du PV devait doubler, ou le prix baisser d’un facteur deux, je réviserais ma position…

      27. D’un facteur 10 plutôt, non…?

      28. Idem (pour un facteur 10). Et avec plaisir même.

      29. çà dépend où. Contrairement à la vulgate courante, les ENR sont très inégalement réparties. Les densités de population sont également très variables, or les quantités d’ENR, c’est très lié à la surface.Et par conséquent il faut aussi se demander combien par tête d’habitant et combien çà coûte

      30. Si je dis à peu près obligé, c’est parce que l’on peut faire aussi le choix du charbon. C’est de facto le choix de Tilleul, bien qu’il s’en défende. C’est aussi celui de beaucoup de climato-sceptiques. S’ils l’emportent, ce sera le cas. çà ne pourra pas durer très longtemps, mais qu’importe! On est en démocratie, que diable!Est-ce aussi le vôtre?

  5. Pourquoi fait-on si peu le lien entre limite des ressources et effets de la consommation de ces ressources ?

    Si nous étions confrontés à un effondrement de la mondialisation et des nations, livrant progressivement les citoyens à eux-mêmes (cfr. Collapse of Complex Societies). Quels seraient les impacts en termes de mitigation et d’adaptation ?

  6. Ma question : sait-on si les modèles du type GCM (circulation globale) présentent des état stationnaires (du point de vue dynamique) lorsque les paramètres sont maintenus constants ? Est-il possible de représenter un diagramme de bifurcation et/ou d’avoir une idée de l’attracteur sous-jacent ?

    1. Pour avoir vu des courbes là-dessus dans des publications, il y a quelques semaines, la réponse est oui, Si tout est constant, la température ne change pas. Mais un chercheur vous dira cela mieux que moi, donc je met cette question dans la file.

  7. Une question qui me taraude depuis deux ans.
    Peut-on quantifier l’impact des aérosols (Asian Brown Clouds) sur la température globale?

  8. Bonjour Denis et merci pour cette initiative très intéressante. Pour ma part, deux questions auxquelles j’ai du mal à trouver des réponses simples (en tout cas compréhensibles pour un non initié) :

    1. Pour expliquer les variations naturelles de courte périodicité de la température globale (disons entre la décennie et le siècle), les climatologistes évoquent l’influence des cycles de l’intensité du rayonnement solaire, les éruptions volcaniques et les oscillations du type NAO/ENSO. Si l’effet des deux premiers cités est relativement intuitif (variation de la source d’énergie pour l’un, modification de l’albedo terrestre pour l’autre), comment agissent NAO et ENSO sur la température globale ?

    2. A ma connaissance, les modèles de prévision du climat utilisés dans le dernier rapport du GIEC n’intégraient qu’une partie des phénomènes de boucle de rétroaction positive : l’augmentation de la teneur moyenne en vapeur d’eau de l’atmosphère, due à la hausse de la température (provoquant un effet de serre additionnel) et la réduction de la cryosphère (impliquant une diminution de l’albedo terrestre). Est-ce bien le cas ou ai-je mal compris ? Si je ne me suis pas trompé, y-a-il eu des tentatives récentes d’intégrer d’autres rétroactions (comme la libération de CO2 par les océans plus chauds par exemple) dans les modèles pour tenter d’en évaluer l’impact sur le climat ?

    Merci d’avance

    1. Aïe, en me relisant, je me suis aperçu que j’ai complètement oublié la règle des 350 caractères. Toutes mes excuses. J’ai un gage ?

      1. Author

        Pour la 2, la version anglaise rentre dans la règle. Vous avez de la chance, je suis de bonne humeur!

  9. Bonjour.
     » La solution: la civilisation du bois  » (René Dumont, après Rio)
    Les modèles prennent-ils en compte le stockage de carbone sous forme de bois énergie (buche ou granulé), de bois d’oeuvre (maison, meuble) et de papier ? Je veux parler de l’augmentation de ce stockage.
    Si non, je signerais mes e mails par : « Imprimer ce message, vous stockerez du carbone » 😉

    1. Author

      Bonsoir. Pas très claire, cette question. Que voulez-vous dire par « augmentation de ce stockage »?

      1. Augmentation de la masse de bois stockée

      2. Author

        ne serait-ce pas négligeable, comparé à la masse de bois des puits de carbone de la planète?

  10. A-t-on une idée des endroits où il fera bon vivre dans 100 ans en cas d’emballement thermique?

    Si certaines côtes seront rayées de la carte, et de riches pleines brûlées, le Sahara, par exemple, pourrait-il redevenir, dans une probabilité non négligeable, une contrée fertile?

    Merci

    1. Author

      Je crains hélas que ces questions ne soient pas facile à répondre pour un climatologue. Je mets en liste d’attente.

  11. – Parmi les rétroactions du système climatique, quelles sont les rétroactions positives qui sont le plus à craindre et les rétroactions négatives qui sont le plus à espérer ?

    – Les glaces perdent du volume, cela diminue la capacité d’absorption de chaleur par ces mêmes glaces. S’agit-il d’une rétroaction positive significative ?

    – Au cours des réchauffements de la Terre, les hydrates de méthanes ont-ils déjà contribué à des rétroactions positives ? A-t-on pu l’évaluer ?

    – La Terre pourrait-elle se transformer en une planète de type Vénus (250 degrés avec des pluies d’acides sulfuriques) ? Hawking a déjà partagé sa peur de voir la Terre finir ainsi.

    1. Suffit de dire ce que vous voulez, les modèles de l’Eglise de Climatologie peuvent tout simuler !
      Notamment le fait que le PIB du terrien moyen en 2100, selon le scénario catastrophe A1FI (FI comme fossile intensive) sera 17x celui en 2000, cf table 1 http://skyfal.free.fr/?p=68

      En clair, un Chinois de 2100 sera largement plus riche qu’un Américain de 2000, c’est une catastrophe, en effet. Tout simuler je vous dis !
      D’autres questions ?

      1. T’aurais du rester dans ce trou septique.
        Notons au passage que la réalité dépasse les prévisions pessimistes du scénario A1FI.
        D’autres stupidités à faire partager?

      2. Mister miniHoax, pardon Tax

        Auriez vous l’obligeance de prendre votre pelle et votre seau et d’aller jouer dans le bac à sable d’à côté ? Mr Delbecq a la bonté d’ouvrir un espace à ceux qui, contrairement à vous hélas, n’ont pas la science infuse et souhaiteraient donc poser des questions sur une discipline très complexe, pour tenter de la comprendre un peu mieux à leur modeste niveau, et qui ne sont pas nécessairement des affidés du complexe climato-industriel (infiniment plus puissant et hideux il est vrai que le fameux complexe militaro-industriel américain, en complète déconfiture actuellement en raison du scandaleux recul des conflits). Vous n’avez pas assez de place pour vous répandre en sarcasmes sur d’autres articles (il me semble pourtant que votre prose y occupe souvent un volume conséquent) qu’il vous faille également nous les « briser menu » sur celui-ci ?

        Plus généralement, le niveau moyen de connaissance des lecteurs de ce blog, et du mien en particulier, est manifestement très insuffisant pour apprécier à leur juste valeur vos capacités remarquables de polémiste. Je pense donc sincèrement que vous gâchez votre talent en vous exprimant aussi souvent sur ce blog. Vous pouvez, j’en suis sûr et certain, viser bien plus haut et prétendre par exemple croiser le fer directement avec les pontes du complot réchauffiste, par exemple sur l’un de leurs sites de propagande les plus actifs, RealClimate. Avec un contradicteur de votre calibre, je ne doute pas qu’ils feraient preuve de nettement moins d’arrogance, et le débat scientifique s’en trouverait considérablement relancé.

        Pour faire avancer la cause de la Vérité, je vous enjoins donc Mr Minitax à nous abandonner de ce pas pour suivre votre Destin Manifeste, sans vous soucier de la peine que cela pourrait occasionner pour nous, pauvres lecteurs.
        Amen

  12. Ce qui est dommage, c’est qu’un certain nombre de ces questions trouvent déjà leur réponse dans « le diagnostic de Copenhague » (http://www.copenhagendiagnosis.org/download/), ce rapport intermédiaire entre les 4ème et 5ème rapport d’évaluation du GIEC, rédigés il y a quelques semaines par les principaux rédacteurs du GIEC peu avant la Conférence de Copenhague.

    Malheureusement, ce rapport n’est accessible qu’en anglais (le résumé exécutif est bien traduit, mais ce n’est pas sur un document d’une seule page qu’on trouve des explications.) Pour ma part, j’ai proposé aux auteurs d’en faire la traduction française il y a 2 semaines, mais il m’a été répondu que le budget alloué à l’impression et au développement Web avait été épuisé (et il ne semble pas que des traductions libres puissent être officialisées.)

  13. HollyDays : « Ce qui est dommage, c’est qu’un certain nombre de ces questions trouvent déjà leur réponse dans « le diagnostic de Copenhague » (http://www.copenhagendiagnosis.org/download/), ce rapport intermédiaire entre les 4ème et 5ème rapport d’évaluation du GIEC, rédigés il y a quelques semaines par les principaux rédacteurs du GIEC peu avant la Conférence de Copenhague. »
    —————————
    Rédigé quelques semaines avant Copenhague, comme par hasard. Surtout par la clique à Mann, l’homme qui arrive à faire bander du bois mort.
    Pouah, c’est encore un coup du complexe climato-industriel pour faire mousser l’apocalypse climatique. Poubelle.
    Ha, facile !

  14. Bonjour ,

    Quel est le rôle des oscillations de l’inclinaison de l’axe de rotation de notre planète sur les changements climatiques ?
    Existe-t-il un cycle dans ces oscillations ?

    Merci encore pour votre boulot Denis !!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.