Aux lecteurs d’Effets de Terre

Chers lecteurs,

Depuis quelque temps, le ton des propos qui se tiennent dans les commentaires a souvent franchi les limites du convenable. Injures et même insultes sont totalement inacceptables. Que viennent faire des « sales cons » et autres mots d’oiseaux dans nos discussions? Que faire pour ramener un peu de calme? Il y a plein de possibilités:

– brancher la modération à priori des commentaires comme le font la plupart des sites de journaux en ligne? C’est une solution de dernier recours car elle casse la spontanéité des discussions.

– bloquer ceux qui ne respectent pas les règles fixées ici comme le prévoit la politique éditoriale de ce site? C’est très facile pour moi puisque tous les commentaires sont enregistrés avec l’adresse de l’ordinateur qui les a transmis. Non pas pour ficher les internautes, mais parce que n’importe quel éditeur de blog est un éditeur, et donc redevable devant la loi des propos publiés sur son site.

– imposer une inscription préalable avant de pouvoir publier des commentaires, approuvée par l’administrateur du site que je suis? Franchement, qui a envie de ça?

– Censurer au cas par cas les propos inacceptables? Franchement j’ai autre chose à faire, mais sachez que je n’hésiterai pas, comme je viens de le faire dans un commentaire d’Antoine. Et si ça ne suffit pas, j’expédierai les contrevenants sur le banc de touche pendant quelques jours.

Cet espace est aussi le vôtre, mais je veillerai à ce qu’il reste un lieu de débat châtié. En utilisant au besoin tous les outils dont il dispose. Chacun est prévenu. Maintenant, le débat peut reprendre.

6 commentaires

  1. Hélas j’avoue être plutôt en accord avec Antoine ( belle publicité … ) puisque j’ai directement été lire son com ! Est ce que certaines personnes ne mérite pas ces qualifs ? Si A H ( créateur de la coccinelle ) s’exprimait dans un blog ne devrait-on pas le traiter comme il se doit. Je crains que Internet ne sombre trop dans le politiquement correct , le parler sain etc… Déjà que l’état et ses sbires intente des procès en diffamations au petit peuple comme pour lui couper la langue après les vivres. Crevons en silence c’est ça l’avenir ?

  2. Je pensais avoir affaire à des gens intelligents, je m’aperçois qu’ils étaient simplement instruits …

  3. Cher Denis Delbecq, puisque tu as jugé bon d’écrire un article me citant explicitement sans mon consentement, j’exerce de plein droit mon droit de réponse :

    1- Je n’ai pas le sentiment d’avoir insulté quiconque sur ce site, l’expression « [Trois mots effacés, NDLR] businessmans apotres de la mondialisation » ne s’adressant à personne en particulier, le groupe cité étant suffisament vague et en aucune manière nominatif.
    2- Ton article est un marteau pour écraser une fourmie, le débat est déséquilibré du fait de ta position.
    3- L’effacement de l’expression ligitigieuse était suffisant, il n’y avait pas là matière à en faire un article et encore moins à désigner un participant plutot qu’un autre du doigt.
    4- Au titre de ce droit légitime de réponse, je demande donc que ma réponse figure sans aucune altération dans le corps de ton article, me mettant en cause, pendant une semaine entière, puis que cet article soit intégralement éffacé ainsi que l’ensemble de mes participations à ce site et à celui de S&V, puique je suis l’auteur de mes participations et que toi seul a le pouvoir et les moyens techniques de le faire.
    5- Après quoi, nous serons quitte.

  4. Author

    @Antoine. N’oubliez pas que le seul fait de vous exprimer ici, en tout anonymat puisque je suis le seul à clairement décliner mon nom et mon pedigree, vous expose tout de même à la réponse publique. Comme je le suis moi-même. Exposé.
    Vague ou pas, généraliste ou pas, je suis assez fatigué de ce vocabulaire non lucratif, et surtout pas constructif. Il n’y a pas de marteau ou de fourmi, juste des règles —écrites et publiées depuis longtemps— qu’il convient de rappeler quand le moment est venu. L’article n’a pas été motivé par vos propos, qui sont venus simplement illustrer cette douloureuse question du ton qui commençait à en agacer plus d’un, moi le premier.
    Maintenant, en ce qui concerne un site extérieur à celui-ci que vous mentionnez, il n’y a aucune connexion qui mérite que l’administrateur de l’un n’interfère avec l’éditeur de l’autre, même s’il existe —il est vrai— une certaine proximité biologique et intellectuelle entre les deux.
    Un éditeur assume ce qu’il écrit et publie. A vous aussi, Antoine, d’assumer vos propres propos. Quant à moi, j’assume d’empêcher les dérapages de vocabulaire qui deviennent agaçants dans ces colonnes.

  5. Cher Denis, il y a une différence de taille entre répondre « à chaud » au fil d’une discussion et rédiger « à froid » un article, c’est de bien de ce deuxième cas dont il question ici.

    Le droit de réponse n’est pas une simple expression verbale mais bien une disposition légale, aussi puisque tu es attaché aux règles je te demande de respecter celle là.

    De plus puisque tu cumules les fonctions d’auteur, de modérateur et d’administrateur de plusieurs sites, reliés par de liens informatiques, sur lesquels j’ai exprimé mon opinion, et que visiblement la divergence d’opinion semble te pose un problème, je souhaite le résoudre en effaçant toutes mes contributions, sans aucune exception; même si j’en suis l’auteur et que je l’assume je ne veux plus que mes contributions soient publiées dans ces deux sites.

  6. Author

    Antoine, je vous répond une dernière fois. Je n’ai aucun problème avec la divergence d’opinion, et ce site en est la preuve. Relisez les débats animés sur l’énergie nucléaire par exemple. En revanche, j’ai un problème avec le ton employé par certains contributeurs, qui ne respecte pas les règles de bienséance qui sont accessibles à tout le monde. C’est cela qui a motivé cet article en guise de rappel à l’ordre.

    Cet article n’avait pas pour but de vous désigner à la vindicte populaire. J’ai cité un de vos commentaires en exemple, comme j’aurais pu en citer beaucoup signés d’autres pseudonymes. Je vous rappelle que vous êtes ici dans le plus grand anonymat, alors inutiles de vous réfugier dans un vocabulaire pseudo-juridique. Si vous souhaitez que vos propos n’apparaissent plus, alors ne commentez plus les articles. Quand aux commentaires passés, ils resteront là où ils sont.

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