Un (petit) tsunami réveille de cruels souvenirs

Douze minutes. Il n’aura fallu que douze minutes après le séisme de magnitude 7,7 qui a secoué à 19h18 (heure de Paris) les îles Tonga pour qu’une alerte tsunami régionale soit diffusée par le centre de prévision des tsunamis d’Hawaii. Douze minutes aussi entre le séisme et l’arrivée d’un email dans ma boîte.

Une heure vingt plus tard, un second message est venu confirmer l’existence d’un tsunami dans le Pacifique, menaçant notamment Kermadec, les Samoa américaines, Wallis-et-futuna et les îles Fidji. Pour l’instant, aucune information ne permet de savoir si les vagues ont fait des dégâts ou des victimes. A priori, vu l’ampleur du séisme, la vraie menace devraient être limitée aux régions proches de l’épicentre. On devrait connaître un peu plus tard la hauteur des vagues relevées par les instruments de surveillance. En attendant, l’événement aura permis aux spécialistes de roder une fois de plus le dispositif d’alerte. Pour être capable, on l’espère, de réduire encore le temps passé avant l’alerte. A la minute où je publie ces lignes, les vagues devraient toucher Wallis-et-Futuna.

[MAJ] A 21h08, l’alerte est levée. Sur l’île de Niué, la vague a été mesurée à 4 centimètres. Il ne reste éventuellement à craindre que des courants plus marqués que la normale dans certaines régions du Pacifique.

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