Une journée ordinaire sur le front du climat

Programme chargé pour le blogueur, qui se contentera donc d’une petite revue de presse sur le réchauffement climatique.Vous pouvez aussi lire ce papier que j’ai écrit ce matin sur le rôle de la biodiversité dans la lutte contre la maladie du Nil occidental, sur le site “Monde durable” de Science & Vie.

Dans le Guardian, décidément très en pointe, un long papier qui cite abondamment Nicholas Stern, auteur de la célèbre Stern Review qui avait, en 2006, fait la Une des médias en proposant une évaluation du coût du réchauffement climatique et des mesures pour l’éviter. Stern a revu ses calculs à la hausse et estime désormais qu’il faudra dépenser 2% du PIB pour maintenir la teneur en dioxyde de carbone sous les 500 ppm. A comparer avec les 5 à 20% qu’il faudrait dépenser pour contrer les effets de la surchauffe si rien n’est fait à temps.

Chez Planet Ark, on reprend une dépêche de Reuters qui donne les grandes lignes du plan d’action que prépare la Californie. Le Monde est revenu hier sur les propos de James Hansen, dont je vous parlais ici. De son côté, le Journal de l’environnement rapporte brièvement les efforts de l’Organisation maritime internationale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des navires. Reuters signale aussi que le pétrolier Shell est optimiste, estimant qu’on pourra stabiliser les gaz à effet de serre autour de 2020. Plus loin de nous, l’Agence de presse du Vietnam raconte les efforts de son pays en faveur du biogaz.(1)

Wired, le magazine des branchés de la high-tech, s’interroge sur la Nano, la petite voiture économique du constructeur indien Tata. “Solution, ou pollution”, titre l’édition en ligne. A trois mille dollars la voiture, accessible aux classes moyennes, il y a de quoi mettre des dizaines de millions d’indiens sur les routes. Et comme la concurrence affûte ses armes (Renault-Nissan Hyuandai, General Motors), le nuage de pollution asiatique s’étendra encore, souligne Wired.

En Amérique du sud, Mercopress raconte que le gouvernement Uruguayen a calmé sa joie à propos des nouvelles réserves de pétroles et de gaz annoncées il y a quelques jours. De fait, il y aurait bien des gisements, mais trop petits pour une exploitation commerciale, selon un géologue de la firme pétrolière publique ANCAP.

Au Canada, Branchez-vous! revient sur l’étude publiée hier par le Centre canadien d’études alternatives. Elle confirme que les riches ont une empreinte écologique plus lourde su la planète que les pauvres. L’écart serait d’un facteur deux et demi entre les familles qui disposent de 150 000 dollars canadiens après impôts, et celles qui ne disposent que de 11500 dollars.

Et pour ceux qui aiment les vraies discussions scientifiques (en anglais, of course), ne manquez pas le papier de Real Climate de la semaine dernière sur la capacité de stockage de chaleur des océans.

That’s all folks!

(1) Oui, je sais, le papier date du 15 juin, mais il faut du temps pour qu’il arrive jusqu’au cerveau du blogueur.

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