Femmes en lutte contre le réchauffement

Vous ne connaissez sûrement pas Balgis Osman-Elasha. Moi non plus d’ailleurs, jusqu’à ce matin. Cette chercheuse soudanaise a reçu il y a quelques jours le titre de «championne de la planète 2008» décerné par le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE).

Membre du Groupe d’experts de l’Onu pour le climat (Giec), Balgis Osman-Elasha travaille sur l’adaptation des communautés du Darfour à la sécheresse et au réchauffement climatique. Notamment sur les techniques de collecte et de conservation des eaux de pluies, et sur les méthodes de lutte contre l’érosion éolienne des terres agricoles.

Aux côté de Balgis Osman-Elasha, six autres personalités ont été distinguées par le PNUE. Albert II de Monaco, l’américain Timothy Wirth, le bengladeshi Atiq Rahman, Liz Thomson (Barbade) et Abdul-Qader Ba-Jammal (Yémen).

Le champion des champions 2008 est une championne, la premier ministre néo-zélandaise Helen Clark, qui a mis en place une politique visant à rendre son pays neutre vis à vis de l’effet de serre, notamment en produisant 90% de son énergie en 2025 à l’aide de sources renouvelables.

2 commentaires

  1. méfions nous les nz sont sont très fort en com surtout pour faire croire que leurs îles sont exemplaires, ce qui est loin d’être le cas. En tout cas c’est sur qu’ils peuvent développer la géothermie et l’éolien.

  2. 90% de son énergie en 2025 à partir de sources renouvelables! Il est vrai qu’il s’agit d’un pays faiblement peuplé, bien pourvu en ressources hydroélectriques et en géothermie. Mais avec quoi ont-ils prévu de faire rouler leurs bagnoles?

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