Alibi, tu dis?

Ainsi donc la Russie a décidé de retirer à Shell le droit d’exploiter le pétrole du projet Sakhaline-2. Argument officiellement invoqué: le non-respect des règles de protection de l’environnement. Ce serait une grande première si n’étaient en jeu des intérêts tout autres. Certes, l’industriel n’a pas forcément fait ce qu’il fallait pour préserver une région maritime fragile et déjà soumise à moultes agressions. Mais à entendre les «experts», l’écologisme de Moscou n’est pas la raison de ce tumulte. Tout cela ne serait qu’une affaire de gros sous: le partage d’un joli pactole au cours actuel du pétrole. A moins qu’il ne s’agisse que d’un baroud d’honneur des-dits experts, inquiets que la protection de la biodiversité ne viennent gripper les rouages d’une industrie ultra-lucrative. A suivre, donc.

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