L’Afrique porte sa croix

Pour revenir à la discussion qui nous avait mobilisé lors du décès du pape, je vous conseille de lire le papier de mon confrère Christian Losson, publié ce matin à l’occasion du bilan d’étape de l’initiative 3×5 de l’OMS. Elle affiche un bilan à la fois encourageant, 1 million de personnes sont désormais sous traitement ARV dans les pays pauvres, mais l’argent manque pour espérer soigner les millions de malades qui n’ont toujours pas accès aux ARV. L’enquête de Christian montre clairement la responsabilité de l’Eglise dans le retard pris en Afrique dans la prévention.

8 commentaires

  1. En descendant du train

    Au passage, superbe leur nouveau corail Paris-Brive, flambant neuf, avec des voitures en plus (!), des coins détentes vraiment agréables, de l’espace et un aménagement fonctionnel etc. (?) comme quoi il ne faut pas désespérer… Quand on veut on y arrive. — Et plus de raison de descendre en caisse… et c’est quand même plus chouette que de voir un train de marchandise démarrer au pas, escorté par des robocops chargés de repousser des cheminots de leur outil de travail — le vrai visage du libéralisme, enfin d’un certain libéralisme: attention aux mots, je sais bien qu’il faut être Madelin chez Ardisson pour oser confondre dans un superbe anachronisme notre « libéralisme » contemporain avec les mouvements et les hommes qui s’en proclamaient au XIXe siècle. — Le vrai visage du prétendu libéralisme actuel est là, dans ces hommes masqués et casqués, sans visage, sans corps, simple instrument de force: des capitaux privés escorté par la violence publique. L’Etat concerve le monopole de la violence légitime et la met au service de qui? La liberté pronée par les libéraux proclamés d’aujourd’hui n’est que celle de l’économie, des capitaux, en aucun cas la liberté politique et de pensée que pouvaient défendre leurs homonymes du XIXe dont ils sont moins que nous les héritiers. — En politique, les dits-libéraux sont les pires autoritaires, au même titre que les républicains dirigistes qui dominent dans notre pays sous une étiquette ou une autre depuis des lustres… — Pas si enculage de mouche que cela, ces précisions historiques et sémantiques, polH. Il faut quand même s’entendre sur les mots et celui de libéralisme est assez employé et mis à toutes les sauces pour que cela vaille la peine de s’y attarder. — Car après on ne s’y retrouve pas et on peut discréditer tout et n’importe quoi… S’entendre traiter de libéral-libertaire, dès qu’on critique l’encadrement technocratique, par exemple, d’utopiste quand on ose penser que nous n’avons pas toujours besoin de la surveillance des flics pour vivre et que l’Etat a tort, souvent, irresponsables dès que l’on pense que la violence appelle la violence etc. etc. Quelles confusions n’ont-ils dans été entretenues dans les faux débats des médias sous contrôle ces dernières années! — Pour ne pas parler de la vraie question, celle qui intéresse tout le monde: qui décide? où réside le pouvoir dans son étendue économique et politique… Bon passons. Donc en descendant du train, ironie, nous nous trouvâmes inopinément derrière un cardinal (?), enfin au moins un archevèque africain, enfin un ecclesiastiaque rempli d’importance et bien rond dans sa soutane immaculée, escorté avec onctuosité par un abbé et un jeune chauffeur empressé, tandis que trois bonnes soeurs sévères accueillait sur le quai d’à côté une jeune africaine avec son enfant… — L’archevèque, à sa décharge, utilise les transports collectifs (avant de s’engouffrer dans la voiture mise à sa disposition). On ne peut pas avoir tous les défauts… Mais si le train, c’était un peu un beau rêve futuriste, le débarquement à Paris nous ramenait tout droit dans une drôle de farce qui semblait sortie d’un autre âge et revisité par un auteur de SF sous speed… Content de retrouver le quartier et ces cités, malgré la nervosité ambiante (la chaleur sans doute) et les rondes des flics: « Dans un quartier pauvre, les forces de l’ordre ressemblent toujours à des forces d’occupation » (M. Harrington, L’Autre Amérique. La pauvreté aux États-Unis, première édition en anglais : 1964, Paris, Gallimard, 1967, un classique de l’interprétation culturelle du phénomène de la pauvreté). Nous nous y sentons quand même chez nous, même s’il n’y a pas que l’Afrique pour porter sa croix.

    A tard plus

    Rosalie

  2. Juste un petit oubli à corriger dans les première ligne lire: « des voitures fumeurs en plus (!) » (et beaucoup de prévenance pour les malheureux affectés de ce vice qui réconforte dans le contexte de la répression générale actuelle!)

  3. S’IL N’Y AVAIT QUE L’EGLISE
    (rendre à Elmer)

    « Salut à tou-te-s,

    la prise de position d’un Grenoblois, ressortissant ivoirien qui s’exprime
    sur la situation de son pays pour la mettre en relation avec la question
    des droits politiques des ressortissants étrangers et de leurs enfants
    dans leur pays d’accueil (dont la France…).

    Bonne lecture,

    elmer »

    La communauté africaine résidant en France, dont je fais partie, a
    toujours apprécié les actions humanitaires désintéressées des Associations
    françaises, avec leurs prises de positions courageuses en faveur des États
    africains, elles dénoncent, à leurs risques judiciaires (procès Pasqua,
    Sassou, Bongo et Déby…), la politique d’occupation de la France.

    Mais, je suis au regret de dire que je ne comprends pas leur silence sur
    l’implication armée de la France en côte d’Ivoire, depuis le déclenchement
    de cette douloureuse situation en septembre 2002. Qu’est ce que le peuple
    ivoirien a pu faire au monde entier pour laisser faire la France avec la
    complicité des Chefs d’états africains ?

    Les 6, 7, 8 et 9 novembre 2004, les militaires français professionnels ont
    tiré sur des manifestants à mains nues, faisant des milliers de morts ; le
    lendemain, monsieur Chirac reçoit les félicitations du conseil de sécurité
    de l’O N U, et celles de ses complices d’Afrique.

    Par ses actes, la France démontre qu’elle n’a pas encore quitté son
    manteau de pays esclavagiste. Voilà bientôt 3 ans que la France a armé les
    déserteurs de l’armée nationale ivoirienne avec la complicité du pays
    assassin de Norbert Zongo (1) ; pourtant les réactions de la société
    civile et associative ne s’étaient pas fait entendre comme ce fut le cas
    du Rwanda hier, et du Togo aujourd’hui (situation déclenchée il y a moins
    de 6 mois). Je rappelle pour mémoire que le 10ème anniversaire du
    génocide rwandais a été célébré en 2004.

    La spécificité de la Côte-D’ivoire mérite à mes yeux une explication. Et
    c’est la question que je me permets de poser à l’opinion publique
    internationale. Je fais remarquer d’autre part, que dénoncer la
    confiscation des indépendances des états africains, par le système mis en
    place par de Gaulle voire les actions de Jacques Foccart, est une chose,
    et dénoncer une implication armée de la France en Côte-d’Ivoire en est une
    autre.

    Le soi-disant camp français de Bouaké (événements de novembre 2004),
    servait de base d’entraînement aux rebelles par les militaires français,
    comme l’avait fait, 10 ans plutôt au Rwanda, la force française de
    l’opération turquoise. Voilà une vérité qu’il me semble important de
    porter à la connaissance du monde.

    Le Gabon, pays pilote de la Françafrique a, à son actif, expulsé plus
    d’une fois, les étranger-e-s africain-e-s travaillant sur son territoire,
    au cours de ces 30 dernières années.

    Le principal chef d’accusation de la crise ivoirienne est sans aucun doute
    l’ivoirité, mot sur lequel tous les acteur-rice-s se trouvent focalisés.
    Rappelons que depuis l’avènement de l’ivoirité par le pouvoir finissant de
    Bédié, sur la scène politique ivoirienne, le pays n’avait enregistré
    aucun mouvement d’expulsion, jusqu’au 19 septembre 2002. Les différentes
    tables rondes, au Togo (pendant 50 jours), à Marcoussis (janvier 2003), à
    Acra (I, II, III etc.) devraient demander aux rebelles de dénoncer leurs
    commanditaires. Ceci aurait permis de découvrir les manipulateurs, les
    semeurs de troubles en Afrique depuis l’assassinat sauvage de Lumumba en
    1961.

    Sans cette courageuse démarche, la situation ivoirienne demeurera encore
    pour longtemps sans issue.

    Quelle honte pour un monde qui se dit musulman, chrétien et civilisé !

    Bien que ces jeunes soient manipulé-e-s, on laisse pourrir la situation,
    mettant à genoux, un pays qui naguère fut l’un des modèles du Continent.

    Le décret de la Côte d’Ivoire qui dit : pour être candidat-e à l’élection
    présidentielle, il faut être né-e de parents ivoirien-ne-s, (parlons-en).

    La démocratie est bien une invention grecque, vieille de plus de 2 500
    ans, encore en usage et recommandée de nos jours.

    – Ce décret, qui fait couler tant d’ancre, ces 10 dernières années, en
    Côte-d’Ivoire et dans le monde, a été voté et appliqué par les Grecs
    pendant les années glorieuses du grand stratège Périclès en 451 avant
    l’ère chrétienne : il exigeait, pour être admis dans le corps civique,
    d’être né de parents athénien-ne-s.

    Et puis de nos jours, le Dr Kenneth Kaunda (Zambie) a connu une situation
    politique à la fois comme Houphouët et comme Alassane Ouattara.

    – Comme Houphouët, Kenneth K. a conduit la Rhodésie du nord (Zambie) à
    l’indépendance en 1964. Il a dirigé sans partage la Zambie de 1964 à 1990
    année où il a autorisé le multipartisme comme, Houphouët l’avait aussi
    autorisé en Côte-d’Ivoire et gagné les élections présidentielles contre
    Gbagbo, la même année (après 30 ans de pouvoir sans partage.)

    Quant à Kenneth Kaunda après 27 ans de pouvoir il a été battu aux
    élections présidentielles de 1991.

    – Comme Alassane, Kenneth Kaunda, né de parents Malawites, a été écarté
    des élections présidentielles de 1996 par un décret d’inéligibilité mis en
    place par son successeur Frederik Chiluba, qui n’ignore pas que Kenneth
    Kaunda est bien le père de l’indépendance du pays.

    La France refuse le vote des étranger-e-s aux élections locales, et le
    monde entier impose le vote des étranger-e-s à l’élection présidentielle
    en Côte-d’Ivoire.

    Nous demandons à l’opinion publique internationale de porter son jugement,
    et l’histoire jugera tou-te-s cell-eux qui, depuis l’inhumain et honteux
    esclavage, ont toujours sous-estimé les Africain-e-s, parce que selon
    ell-eux, ces dernier-e-s ont un cerveau plus petit que le leur.

    (1) – Blaise Copaoré réclame aux Rebelles Ivoiriens, ses armes lourdes
    qu’il leur a prêtées. Le Temps 19/4/05.

    – Blaise Compaoré demande aussi la naturalisation de 3 millions de
    Burkinabé-e vivant en Côte-d’Ivoire. Le Temps 13/5/05

    MONNET D Léopold

    15 juin 2005.

    Grenoble France.

  4. Françafrique quand tu nous tiens !

    Tiens, c’est curieux, je me sens moins seul, d’un coup. Rien d’étrange cependant à y réfléchir dans ce post quand je viens d’acquérir cet après-midi pour un prix d’ami le classique et rarissime « Manuel de Baoulé » de G. Effimbra chez Fernand Nathan, 1952, chez le brocanteur du coin, croisé au coin du zinc. Un bouquin que je cherchais un peu, d’un oeil, depuis des années. J’ai bien été chez les Baoulés mais la situation à la station d’Ecologie de Lamto quand j’y ai séjourné ne favorisait guère les échanges linguistiques réciproques avec la population locale. — En 1995, un conservatoire, le l’administration? Y régnait toujours le réglement de la popotte aboli dans les poste français, car triop étouffant dans les années trente, toujours en vigueur, avec encore la clochette sur la table pour appeler le boy, en pleine brousse, avec deux étudiants africains en sus de moi (mais l’un Dioula et l’autre Agni, salut au deux, et donc résultat, nous parlions français ensemble), plus le directeur absent brave hommes au demeurant, professeur à l’université d’Abidjan depuis les années 60, dont je ne sais pas s’il peut encore espérer passer sa retraite tranquille là-bas, ce que je lui souhaite, une équipe d’une douzaine de techniciens locaux recrûtés dans les villages des alentours et payés grâcieusement 10 F par jour sur une caisse noir du CNRS d’un labo qui a coulé depuis (pourquoi ? – mais rassurez vous, tout le mode est sauf et recasé, salut à vous aussi !), 10 francs, 1000 francs CFA, le salaire de base local et une caisse noire parce qu’à l’époque la coopération française interdisait de rémunérer du personnel non national à l’étranger (mais pas à aller y faire des recherches.) Salut à tous, N’dri, les Konan, Jérémie, Martin et les autres. Je faisaient quelques epériences en brousse mais tout se délitait déjà en premier le labo qui m’y avait envoyé. — En 1995 les citoyens ivoiriens élisaient Bédié quand en France Mittérand mourrait et c’est Chirac qui devenait Président. La télé reptransmettait les deux reprenant pour la France les chaînes hexagonales… La quelle des deux campagne fut la plus grotesque ?

    A petite échelle à Lamto se reproduisait ce que je voyais arriver au pays dans son entier. La France n’agonisait pas mais elle donnait des signes de faiblesses déjà… La Françafrique, pour reprendre Jah Houphouët et son prophète F.X. Verschave, c’est-à-dire un vaste système hérité de la colonisation, se réclamait d’une idéologie officielle de pseudo-coopération et cachée une exploitation capitaliste au profit de l’Etat et des entreprise françaises, et profitait et entretenait élites locales, vieux colons, coopérants publiques ou expat privés, diplomates autant que scientifiques, et tous ne lâchaient pas. Et sans avoir les moyens de tenir seuls, ils se gardaient bien d’écarter d’un côté des concurrents étrangers, souvent européens sinon même français, en soignant leurs liens de pouvoir locaux face à quelques énergie ou intelligence dépassé ou corrompue et l’Etat français maître du jeu encore beaucoup marchandaient au compte goutte transfert de compétences et retrait des institutions tout en y faisant encore bien sa pelote et en y ménageant pour certains un coin tranquille, bris à l’écart du regard de leurs concitoyens, pour y tramer en douce leur petites combines. Dans le premier gouvernement Chirac, beaucoup de ministres avaient fait autant de politique de couloir en Afrique qu’en France quand ils accédèrent à leur premier porte feuilles… — A l’époque le premier consulat français avait brûlé à Khorogo à la suite d’une manifestation, tiens! Eux qu’on m’affirmaient si dociles ? Alors quand certains aujourd’hui font les surpris… En 1995 c’était le Nord qui était le plus remonté contre les Français. Les barbouzes ont bien essayé à leur habitude d’embrouiller encore les choses mais quarante ans après les indépendances tout s’use, les hommes en premier, une génération ou deux qui ont fait et achever la Françafrique à papa et les dernières familles de colons ont dû partir, ceux qui étaient là-bas parce qu’ils aimaient ce pays aussi, d’une manière peu glorieuse, les larmes aux yeux, escorté par une armée qui se préparait depuis des décennies à lopération… — C’était toi encore, Bébert qui aait la charge de tenir la lagune avec tes barges de débarquement et tes zodiacs de combats ? Ou un autre t’avait remplacé à ce poste ? A l’armée ce ne sont ps les hommes qui comptent, le poste et les troupes, la discipline et le respect et que ce soit toi ou un autre vous avez bien fait votre boulot. Basta ! Et sui tant sont partis désillusionnés, peut-être comptaient-ils sur la pérennité d’un système dont il se niait l’iniquité (Chirac faisait 75% chez les expat là-bas!). Maintenant il découvre les joies du bon accueil que leur avait promis l’hexagone (faite une recherche sur « Libé »: vous ne serez pas déçus du voyage !

    Quand je suis revenu en France, je comprenais déjà mieux d’où venait la joyeuse ambiance qui régnait dans les laboratoires et les universités, entre mes chers professeurs et futurs collègues, sans cesse à se chamaillaient pour un oui ou non, entre vers de terristes interventionistes contre globaliste du déffrichement (vivisecteur d’écosystème), oiseuses dicussion qui cachaient pas mal de vrai appétit de pouvoir, appuyée sur de vieille querlle de chapelle et beaucoup rivalités mesquines et de manque de discernement au total. Le tout au mépris, à quelques heureuses exceptions près que je n’entends pas assez et qui déjà souffraient à l’époque du triomphe des tronituants de l’efficacité à tous prix, au mépris donc pour les pires de leur vocation d’enseignant et de leurs élèves, ainsi que de la mission écologique dont ils se réclamaient pour toucher leur salaire : tous avaient été à Lamto, annexe de l’Ecole dite Normale et prétendue supérieure (les couvert portaient toujours l’inscription) et cette station avait servi de centre de formation à beaucoup d’écolgues français, un ou deux postes de coopérant y étant affectée, sous prétexte d’enseigner à l’université d’abidjan distante de plus de deux cent kilomètres, ils avaient été à bonne école… Aujourd’hui nous ne les entendons guère…

    — Lamto aujourd’hui ? Le camp tactique de l’ONU est installé pas loin, pas la Licorne je crois, un camp ukrainien ou un truc comme cela, un de de ces pays spécialisé dans le mercenariat ONUsien à côté du Népal, du Pakistan, et d’autres armées de régimes militarisites. Les civil français ont décampé de Lamto depuis belle lurette, bien avant l’ultime et dramédiatique évacuation après avoir rappatrié les employés burkinabés vers des posts dans des stations IRD (ex-ORSTOM) dans leur pays ; le vaste projet UNESCO pour lequel ils avaient usé pas mal de capitaux (kérosène entre autres) a fait long feu ; un de mes vieux camarades de brousse a pris la relève du directeur vieillissant mais je doute que malgré son énergie il puisse faire grand chose, isolé comme il l’est dans cette situation chaotiques ; et je n’ai aucune nouvelle de la plantation d’ananas ouverte par une firme manégasque liée à United Fruit Corporation à côté de la réserve, ce qui aurait pu nuire à sa candidature au projet UNESCO de classement en site naturel de je ne sais quelle catégorie, si cette aimable compagnie n’avait pas adopté, sinon un protocole de production biologique, du moins une charte d’agriculture raisonée… Mazette! Si quelqu’uns à des infos, merci d’avance et perso, je veux bien y retourner si mes modestes compétences, écologiques, journalistiques, que sais-je? me permettent de trouver un financement à mon voyage (parce que cette fois je ne pourrais plus compter sur la coopé fançaise je crois…)

    A+

    Adrien Laborde

  5. (Surtout en faisant autant de fautes de frappe! Désolé pour le lecteur et pardon à notre belle langue.)

  6. Et si on revenait au sujet? Merci d’avance.

  7. Et la france la sienne :

    « La République c’est l’espérance temporelle. Les religions sont l’espérance spirituelle. Elles sont complémentaires et ne sont contradictoires que dans l’esprit des sectaires. (…) Je n’ai fait que constater que, lorsqu’il y a un prêtre ou un pasteur dans un village pour s’occuper des jeunes, il y a moins de laissez-aller, de désespérance, et finalement de délinquance. Je n’ai fait qu’avouer [que] c’était plutôt mieux de parler aux jeunes du respect de soi, du respect des autres, du respect de la femme, de l’importance de la vie, de son caractère unique, du sens de la mort en tant que passage, plutôt que de leur offrir comme seules perspectives l’argent, la drogue, la télévision, les réussites faciles. »

    Extrait du discours de M. Nicolas Sarkozy, « Bible à Neuilly : Dieu peut-il se passer de la République ? ».

    (L’intégrale de l’« intervention » de M. le ministre est disponible le site du MINISTERE DE L’INTERIEUR :

    http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/c/c1_le_ministre/c13_disc

    Pour plus de commentaire sur la politique d’intégration étatico-confessionelle proposé aux immigrés par Sarkosy, qui à côté de la répression féroce de toutes les solidarité sociale au profit et la plus grande gloire d’un libéralisme capitaliste soucieux de ses seuls intérêt (d’où son incapacité à penser la crise écologique) cf. mon post sur le Journal de Chine voisin : http://chine.blogs.liberation.fr/pekin/2005/08/les_amis_de_laf.html#c8292637

    A+

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.