Peu de temps à vous consacrer cette semaine, mais je vous signale tout de même un court papier mis en ligne aujourd’hui par New Scientist. Il souligne comment les Etats-Unis gomment certaines lois sur l’environnement pour éviter les procédures contre la barrière qui est érigée le long de la frontière mexicaine.
Aujourd’hui, cette barrière destinée à éviter l’entrée d’immigrants clandestins est encore très imparfaite. Elle laisse donc encore passer les clandestins et engraisser leurs passeurs. Mais au moins, la faune de cette région sensible a encore le loisir de se déplacer presque à sa guise. Maintenant que l’Etat fédéral a pratiquement achevé l’arsenal de protection juridique de son édifice peu reluisant, il pourra achever l’ouvrage qui fermera le passage sur 750 km de frontière, coupant plusieurs réserves naturelles.
Finalement, seuls les oiseaux pourront encore évoluer d’un côté à l’autre de cette magnifique région. Mais les animaux terrestres vont voir leur terrain de jeu coupé en deux… Voilà qui arrangera peut-être les affaires de l’immigration US mais pas la biodiversité!
Le quadrillage de la planète par les hommes se téléscope aussi avec le réchauffement climatique qui pousse les animaux à remonter vers le nord (enfin, dans l’hémisphère nord), lentement, mais surement.