Simple comme un texto. Une étude publiée dans le Lancet montre que l’envoi régulier d’un court message aux personnels médicaux chargés de soigner des enfants atteints de paludisme améliore les soins (1). Une étude conduite sur une centaine de personnes qui travaillent dans des dispensaires ruraux au Kenya (une moitié a reçu des SMS, et pas l’autre) montre que l’envoi de messages rappelant des gestes à faire accroit de 25% le nombre d’enfants qui sont bien soignés. Des messages tout simples, à l’instar de cet exemple, cité par Reuters: «Vérifiez la présence de symptômes sévères chez tous les enfants malades de moins de 5 ans. Vérifiez s’il y a fièvre, toux, diarrhée, pâleur ou autre problème. La persévérance triomphe!» Selon les chercheurs, étendre ce programme aux 15000 personnels soignants du Kenya ne coûterait que 39000 dollars par an. A noter un détail quand même, le Kenya est l’un des rares pays du continent africain à disposer d’une large couverture de téléphonie mobile (86% du territoire) et près de 60% de la population est équipée d’un téléphone mobile.
(1) L’étude est en libre accès pour les utilisateurs enregistrés (gratuit)
et ils mangent quoi en attendant ?