On rembobine et on recommence. Depuis lundi, Sciences Po Paris se livre à un remake de la Conférence de Copenhague sur le climat, en décembre 2009, qui s’était soldée par l’échec que l’on sait. Toute la semaine, deux cents étudiants de Mastères de l’école parisienne et des chercheurs reforment les délégations des différents acteurs impliqués dans les négociations intergouvernementales sur le climat. Des débats commentés en «live» sur le site de Knowtex, le «partenaire média» de l’événement. Lundi, les discussions ont porté sur cinq thématiques: l’égoïsme climatique, le rôle du nucléaire dans la lutte contre le réchauffement, consommer moins, la vulnérabilité et la «dette climatique».
Pour en savoir plus, vous pouvez lire le papier de Gayané Adourian, sur Knowtex. Ma consœur a recueilli quatre témoignages sur la manière dont le déroulement de la (vraie) conférence de Copenhague a été perçu: la climatologue Valérie Masson-Delmotte, la blogueuse Anne-Sophie Novel d’Ecolo-Infos, la chercheuse Amy Dahan (Ecole des hautes études en sciences sociales), et le taulier d’Effets de Terre. Quatre regards très différents, vous vous en doutez!
Pas mal dans l’ensemble. A propos DDq, à quand un commentaire sur la bactérie tueuse en Allemagne, les responsabilités allemandes et les incidences sur le marché des fruits et légumes. Il n’y a pas que le CO2 et le nucléaire dans les problèmes d’environnement. 30 morts et plus de mille personnes hospitalisées, est-ce plus ou moins que ce que feront les radiations de Fukushima? Et l’entreprise coupable était-elle classée bio?Je vous trouve vraiment peu disert à ce sujet!