La gent manchesque peut respirer, et remercier les chercheurs de Montpellier. Parce qu’une vilaine rumeur s’était propagée depuis cinquante ans à coup de publications scientifiques, laissant croire que tous les mâles manchots ont des tendances homosexuelles. Mais l’honneur est sauf: une équipe du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive affirme dans la revue Ethology que si les mâles peuvent parfois montrer une attirance pour leurs congénères, c’est parce qu’ils s’ennuient. Et s’ils ont pu montrer cette attirance, tout est rentré dans l’ordre sur la durée de l’étude, une saison de reproduction dans l’archipel des Kerguelen. Reste qu’un «couple» de mâles ont appris le cri de leur «conjoint»… signe qu’il y a peut-être des manchots homos. Ce qui, somme toute, n’aurait rien d’anormal, non?
Source: Ethology, via cet impayable journal qu’est le Telegraph.
Qu’on leur donne l’IgNobel de biologie 2011.
En piste pour le record du temps de réaction à un billet?
Si vous voulez un bon candidat pour l’IgNobel de biologie 2011, je vous recommande plutôt cette « étude de la latéralisation de la pelle chez les êtres humains » (enfin, je veux dire, du french kiss, quoi, celui que toute la Terre nous envie, à nous autres Français 😉 ).
Etude publiée dans la revue Laterality, que rapporte Pierre Barthélémy sur son blog (http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2010/10/22/de-quel-cote-embrassez-vous/ )