Rien, au vu des tests de produits utilisés par BP dans le Golfe du Mexique, ne permet d’attester de leur toxicité ou de leur innocuité pour les organismes marins. C’est en tous cas ce qu’avance New Scientist, à l’issue d’une longue enquête. L’hebdomadaire britannique, qui s’est procuré les résultats des tests utilisés par l’EPA, montre notamment que les procédures ont sans doute été bâclées. Ainsi, lors d’un test d’exposition d’organismes marins à du carburant diesel seul —ça fait partie de l’ensemble d’observations requis par l’Agence—, le seul de toxicité a été franchi pour des concentrations de 5,95 à 201,8 parties pour million… Une variabilité bien anormale, qui montre que certains échantillons avaient sans doute perdu des molécules volatiles. Idem pour les tests sur un produit « de contrôle ». Bref, tout est à refaire et cette fois l’EPA a demandé qu’on étudie les molécules dispersantes en association avec du brut de Deepwater horizon et non plus du diesel.
2010-06-17