Quand on vous dit, qu’il faut prendre ses précautions avant de laisser s’installer de drôles de machines dans l’océan. Je vous avais raconté en septembre les bisbilles entre une firme de production d’électricité et la ville de San Francisco, à propos de l’installation de machines à récupérer l’énergie des vagues. La municipalité vient d’avoir la confirmation que les technologies ne sont pas forcément au point. Plus au nord, une bouée installée en septembre a coulé.
A grand renfort de communiqués, la firme canadienne Finavera avait installé sa bouée Aquabuoy au large de l’Oregon. Un flotteur expérimental, alimenté par le vent, le soleil, et la houle, et destiné à valider les choix technologiques de l’entreprise pour la récupération de l’énergie des vagues. Après avoir donné toute satisfaction, la bouée a choisi de prendre a poudre d’escampette. Ou plus exactement d’aller visiter les fonds marins, quelques jours avant que ses géniteurs ne la ramènent à terre.
Finavera n’a pas (encore) publié de communiqué relatant l’événement. Elle maintient le cap, avec des projets, selon son site internet, d’installations de bouées le long des côtes américaines, canadiennes, portugaises et sud-africaines, pour un total de 250 MW. Bien évidemment, cela ne signifie pas qu’il faut arrêter de travailler dans cette direction, puisque les océans pourraient contribuer de manière significative à la production d’électricité. Mais une chose est sûre, la technologie n’est pas encore à la hauteur des désirs de richesses des startup de l’économie verte.
Allez, je vous livre quand même, à titre postume, la vidéo que Finavera avait diffusé, sans doute pour séduire des investisseurs.
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