Au Canada, les scientifiques fédéraux ont-ils été muselés par leur sceptique premier ministre Stephen Harper? C’est ce que laisse penser une note interne du ministère canadien de l’environnement, obtenue par des activistes. Le document, raconte la Gazette de Montréal, détaille une étude conduite par les services fédéraux sur la couverture médiatique accordée aux questions climatiques qui relève que, depuis 2007, la place accordée par les grands médias canadiens à ces sujets a baissé de 80%. En 2007, le gouvernement de Stephen Harper avait imposé des règles contraignantes avant toute interview d’un scientifique d’Environnement Canada: demander l’autorisation au gouvernement, puis faire approuver ses propos, par écrit, par un supérieur hiérarchique. Un règlement peu compatible avec les délais des journaux qui, souvent, doivent faire réagir leurs interlocuteurs sur une information le jour même, pour parution le lendemain. La note indique ainsi que quatre scientifiques du ministère très rodés aux rapports avec les médias ont été cités dans douze articles au cours des trois premiers trimestres de 2008, contre quatre-vingt-dix-neuf fois au cours de la même période un an plus tôt. Interrogé par la Gazette de Montréal, le ministre de l’environnement a démenti toute forme de censure des scientifiques de son ministère.
2010-03-16
Ces restrictions me paraissent très raisonnables.
On n’attend pas des « réactions à chaud » sur des sujets divers de la part des scientifiques.
Si cela se produit, la réponse du scientifique n’est pas plus pertinente que celle du citoyen moyen.
Le simple relevé ci-dessus de quatre scientifiques produisant 99 opinions en un seul trimestre montre les aberrations du système.
Ils étaient « rodés » dites-vous, oui à parler sur tout et donc n’importe quoi.