on, cette fois, je me suis lancé. Première expérience du Vélib cet après-midi. Je vous passe les galères… un vélo qui crève au bout de trente mètres, la borne qui refuse de le reprendre, une douzaine de tentatives pour appeler l’assistance client. Et le temps de régler le problème, plus de vélo.
Non, le problème avec le Velib, c’est la lutte des classes. Il y a les nantis, les «encartés» ceux qui ont le précieux sésame, et les autres, condamnés à s’enquérir d’un ticket à un euro. Parce qu’à chaque fois que vous êtes en train d’expliquer à la borne ce qu’elle ne veut pas comprendre, survient un encarté qui, faisant mine de ne pas vous avoir vu (surtout fuir le regard, sinon c’est foutu!), badge furieusement et embarque ce qui est… le dernier vélo. Bref, une demi-heure de marche plus tard, quatre stations et trois vélos «subtilisés» sous mes yeux, enfin un engin prêt à rouler…
Alors de grâce, mesdames, messieurs, les «encartés». Ayez un regard pour le pauvre «étiqueté», le mécréant, le débutant, le touriste. Ne piquez pas le dernier vélo alors qu’il se bagarre avec la borne. Quant à vous, gestionnaires de cette idée formidable, pourquoi ne pas bloquer le dernier vélo quand un pauvre hère se bagarre avec la technologie. Pourquoi aussi ne pas mettre sur les tickets un code-barre, une piste magnétique, n’importe quoi qui permettrait d’obtenir un vélo au nez et à la barbe des malfrats badgés qui n’ont pas appris les règles de la bienséance.
J’ai énormement d’estime pour votre travail, tenir ce site et publier des articles au jour le jour est une pèrformance.
Mais s’il vous plait, ne tombez pas dans la facilité avec ce genre d’article à le mord moi l’noeud.
Disons que ce n’était pas votre jour.
La prochaine fois ,ça ira mieux.
Amicalement Un fan.
Bonjour,
J’ai également beaucoup d’estime et de respect pour votre travail.
Et pourtant j’estime que vous avez parfaitement le droit de vous exprimez comme vous l’entendez sur ce blog. Cet article à tout de même un lien avec l’environnement (utilisation du vélib’), même s’il relève plus d’une opinion sur l’irrespect ou plutôt le manque de bonne manière et d’éducation de certains. Après tout être concerné par l’environnement est également une question de savoir vivre, de fraternité, d’égalité, non ? Peut-être aurait-il mieux valut poster cet opinion sur un blog plus personnel et un article de fond sur le lien entre solidarité et environnement ?
Amicalement,
Ps : Bon courage.
Ps : Que pensez de l’initiative Noe.org ?
Sans que ce soit le sujet ici il y a un autre aspect a prendre en compte, aussi basique que ce soit par ailleurs je pense simplement a la protection de la vie privée, stockage et analyse des relevés de cartes oblige.
Apres bon, soyons justes, c’est de loin plus aisé a gérer quand tout le monde se trouve listé sur une base carré, question de suivi comme de définition..
(Sinon, effectivement, pas habituelle, une tribune perso sur un site jusqu’ici dédié aux questions d’environnement, frustration oblige ?
Comment mais bien sûr que ça a à voir avec l’environnement ! Soit, cette nouveauté nouvelle (faire du vélo!) ne va pas dès demain par miracle faire diminuer le trafic puisqu’il semble bien que les utilisateurs des transports en communs, antérieurement accoutumés à l’idée de devoir se servir de leurs jambes entre les stations, se soient les premiers rués sur les vélibs, (y compris au mépris de la politesse, mais quand on se rue on se rue, et la fibre éco citoyenne ne met pas à l’abri du retour de réflexes archaïques, lorsque la survie est en jeu !). Mais parions sur l’avenir, on a le droit d’imaginer, enfin on peut toujours rêver, qu’un jour, être juché sur un quatre roues rugissant rutilant sera enfin has been, et que le top du must sera définitivement de pédaler le nez au vent…
Ce jour là on aura donc gagné un tout petit peu d’air pur, et en plus on savourera une douce et innocente vengeance à la vue du guerrier moderne descendu de ses palefrois d’acier, redevenu piéton et aspirant à la location de bicyclette, non seulement privé de son pare buffle, mais coiffé au poteau par la parisienne en talons plats et sac Longchamp, rompue depuis longtemps, elle, à l’exercice de piquage du dernier vélo disponible…