Tuvalu, vous connaissez? Un minuscule archipel du Pacifique qui voit défiler les caméras et journalistes du monde entier car ce devraient être les premières îles à se noyer sous la montée des océans.
Bien avant tout le tintouin médiatique, il y a quelques années de cela, Laure (Noualhat), que les fidèles de ce blog connaissent, m’en avait parlé parce qu’une de ses amies s’était émue de cette noyade prématurée et injuste, au point d’en faire une fixette. Laure était d’ailleurs partie quelque temps l’accompager dans cet improbable région, plus connue par son fameux suffixe «.tv» tant convoité dans la sphère internet que par ses aptitudes au tourisme.
A force de persuasion, car j’imagine que le Tuvalien moyen se contrefichait des aléas planétaires, Alofa Tuvalu, l’association de Gilliane Le Gallic, a obtenu de la population (c’est elle qui le dit) et du gouvernement (indéniable), de devenir exemplaire sur les questions relatives à l’effet de serre.
En gros, si j’en crois le communiqué reçu il y a quelques heures d’Alofa Tuvalu, il est question de créer un centre de formation aux énergies renouvelables. Avec la mise en place d’un digesteur de lisier de porc destiné à produire du biogaz. A coup sûr je prends le pari que ce machin représente plus d’énergie verte relativement à la population porcine de Tuvalu que les quelques trop rares installations équivalentes dans notre Bretagne nationale, capitale de l’amende européenne pour non respect des directives de l’UE sur la pollution des eaux.
Bref, quarante porcs permettront, chaque jour, de faire fonctionner une cuisine collective, sans faire fondre les glaces de l’Arctique ni doper la mousson asiatique qui, hélas, n’en a pas besoin pour décimer les populations.
Alors pour une fois que je peux vous annoncer une (petite) bonne nouvelle, je ne m’en priverai pas.
Image © DR. Pour ceux qui ne le savent pas, cet acronyme signifie Droits réservés. Une manière de dire qu’il y a un propriétaire et des droits d’auteur, mais qu’on verra cette question plus tard.