Quelques mois après le départ de Laure, c’est à mon tour de jeter l’éponge. Dans la grande tradition de Libé depuis quelques années, l’exode se poursuit, et c’est à mon tour de vous dire au revoir, à quelques jours de mon départ du journal.
Depuis sa création, fin 2004, cet espace était avant tout ce que vous en aviez fait. Vous n’étiez pas mille, mais votre fidélité récompensait l’énergie que j’avais investie dans ce trait d’union entre le journal et ses lecteurs, férus des grandes débats qui traversent les défenseurs de la Terre. Avec le souci constant de vous raconter la planète, et les combats des femmes et des hommes qui se démènent pour aider à la préserver. Un blog conçu pour épauler la rubrique Terre du journal, que j’avais créé un an plus tôt, et qui vient d’être «fusionnée» avec l’Economie.
Ce blog fermera donc rapidement ses portes, mais j’espère le faire renaitre ailleurs rapidement. En attendant, vous pourrez me contacter sur mon mail personnel (monprenom@monnom.net).
A très vite, donc et merci à tous.
Denis Delbecq
Longue vie à vous!
Et celui de Laure, c’est sonprenom@sonnom.net?
Tout ce qui est imaginé est réel disait Picasso.
Premier et dernier commentaire de ma part.
Je regrettais déjà la disparition de la rubrique Terre, je regrette encore plus votre départ…
Mais peut-être pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vos motivations et vos perspectives?
longue vie à vous et vos projets Denis (qu’en est-il effectivement ?), et surtout merci pour votre engagement !
Dommage ! Mais j’espère donc retrouver ces papiers éclairés ailleurs très très vite.
Je n’arrive toujours pas à m’expliquer la fusion de la page Terre avec l’économie, alors que de plus en plus de journaux essaient d’ouvrir des pages « terre » qui se tiennent…
bonne continuation
Merci pour tout votre travail, pour tout ces articles de « renseignements » sur la Terre, et la rigueur des infos.
J’espère que vous poursuivrez ? Dites nous où s’il vous plait…
Bonne et joyeuse nouvelle route pour vous.
Premier message pour moi aussi. J’ai adoré ce blog, j’espère qu’il continuera encore ailleurs pour nous éclairer sur cette société étrange.
Merci Denis
Un autre lecteur silencieux et fidèle. Ce qui remplace le libé qui disparaît ne me plaît pas beaucoup, et cette fois-ci je me sens un peu démuni… Bonne suite à vous, bonne chance au(x) reste(s)
l’image est pas mal, mais quitte à faire, autant poser celle du lac qui s’est vidé soudainement en amérique du sud.
la pensée unique, c’est comme le désert, ça avance et seul une poignée d’homme essaie de lutter contre, qd les chefs font tout pour l’accélérer.
A++ @ ailleurs.
Je m’en veux vraiment de ne pas avoir pris le temps d’écrire plus tôt un commentaire sur votre blog que j’affectionne tout particulièrement et donc je me sens proche. En espérant vous relire ailleurs très bientôt …
Navré de vous voir partir, au plaisir de bientôt vous lire ailleurs (chez Rue89 ?).
je voudrais vous dire un grand merci, pour vos articles. Et ce combas, de mon côte je vient d’être nome délégue de l ‘aspas pour la savoie, et l ‘isere, je vais maintenant m attaque aux voyous qui braconne, a ce qui pollue.Et je pense aussi que je vais rentré cher les verts, et faire mon possible, pour qu’on soit reconnue.je ne suis pas prof, simplement salarié, mais avec une grande passion pour le milieux naturel « biodiversité3 homme de terrain.
alors bon vent et merci. erick.
ET ben quelle triste nouvelle. Je ne m’y attendais pas puisque je ne lis pas libé… C’est effectivement difficilement compréhensible alors que l’environnement est à « la mode »…
Je suis ce blog quasi depuis le début, à très bientôt ailleurs 🙂
Lorsqu’on m’a demandé si j’avais des modifications à apporter à l’édition de poche de mon livre ECOLOGIE DES VILLES,ECOLOGIES DES CHAMPS paru en 1993, ma première réaction fut de répondre : »Bien sûr, il faut que je le mette à jour ».
Après une relecture soigneuse de l’ouvrage, en tenant compte de ce qui se passe aujourd’hui en France et dans le monde autour de ces questions d’environnement, j’ai totalement changé d’avis. Le livre doit être publié NE VARIETUR dans la version de 1993.
CLAUDE ALLEGRE.
p66:
une autre conclusion, plus radicale, consiste à admettre que les prévisions des théoriciens étaient fausses, que nous ne comprenons pas bien les déterminismes du climat et que l’influence du gaz carbonique sur la température moyenne du globe a été grandement surestimée. C’est la position que j’avais prise il ya quelques années en examinant les prétendues « preuves » de l’effet de serre, qui m’étaient apparues faible. Etc,ETC…
toujours CLAUDE ALLEGRE.
Comment appelle-t-on les gens qui ne changent jamais d’avis?
A propos de la réaction d’Allegre : Il faut être particulièrement stupide pour minimiser l’action de l’homme sur le climat. L’homme est devenu le prédateur le plus dangereux des espèces habitants la planète.
Nous rejetons dans l’atmosphère des centaines de millions de tonnes de CO2. Enomément d’autres polluants. Tout cela a forcément des conséquences graves sur le climat. Le nier est une hérésie grotesque…
Bonne route cher d.d., que les vents vous soient favorables et les courants amicaux !
Votre départ est une blessure, mais nous vous retrouverons. Ailleurs. Autrement. Peut-être. Merci pour ce que vous avez donné et qui continuera d’exister.
Prenez soin de vous.
La vraie liberté c’est de pouvoir toute chose sur soi.
MONTAIGNE Les essais
Y a encore plus rigolo
P80
« Les matières premières n’ont jamais été si bon marché. »
CLAUDE ALLEGRE
même page
« La terre parait à nouveau inépuisable »
« Comment peut-on dire que la biodiversité diminue si on n’en connait même pas l’inventaire ».
p139.
Allègre fait partie de la race de ceux qui doivent mesurer sans cesse car ils ne sont jamais entièrement certains.
A ce rythme là, on ne fait jamais rien.
Et la raison en est idéologique.
En fait il fait partie de la génération années 50/60/70 qui « aménage SA planète ».
Il oublie de dire que les barrages servent à faire de l’électricité et qu’il existe des voitures au LPG.
Ce mec est un pur produit des technocrates français justifiant des politiques gouvernementales lourdes technoscientistes.
Quel tristesse. Votre blog était passionnant. J’espère que vous allez continuer, sous une autre forme. Tenez-nous au courant. Bonne chance !
Bien cordialement
Je regretterai vos articles toujours ciselés et pertinents.
A bientôt de vous revoir sur les claviers.
Absente quelques jours….et voilà! Je n’écrivais pas non plus, mais j’aimais vous lire….à bientôt en d’autres lieux j’espère.
Cher confrère, ce fut un vrai plaisir de vous lire régulièrement ces deux dernières années. Sacrée perte pour Libé. Une de plus…
Bon vent !
Je te souhaite bon vent Denis, j’espère que ta fibre navigatrice le mènera en des cieux plus cléments. Dommage pour Libé qui perd un excellent journaliste, intègre et pertinent. Je crois savoir aussi que tu n’as pas été pour rien non plus dans la mouture interactive du site web de ce même journal, ce qui n’est pas rien à l’heure où la presse écrite et audiovisuelle est de plus en plus conformiste et fort éloignée de ses lecteurs.
Quant à la fusion programmée de la page terre avec l’économie elle ne m’étonne qu’à moitié. Une certaine écologie de bon aloi veut désormais que l’écologie soit d’abord une nouvelle source de profits quitte à à minimiser l’impact des fausses solutions habilement relayées par cetains lobbies industriels, ce dont tu nous as rendu compte dans ton blog sans langue de bois. Bref, tu as été un peu le poil à gratter de l’écologie bien pensante. Bravo !