Pour conserver les glaces de l’Antarctique, rien de tel qu’une bonne destruction de la couche d’ozone. C’est en effet ce phénomène saisonnier qui serait responsable de l’augmentation du volume des glaces à l’Est du continent Antarctique, selon des travaux britanniques parus dans les GRL, et résumés par New Scientist. La présence du trou d’ozone —provoqué par les émissions de gaz par les activités humaines, notamment les CFC— aurait modifié le régime des vents autour du continent glacé, concentrant de l’air chaud à l’Ouest du continent, où la glace de mer se disloque, et focalisant l’air le plus froid à l’Est, notamment dans la mer de Ross, ou la glace gagne du terrain. Un phénomène qui pourrait disparaître d’ici quelques décennies, au fur et à mesure que la couche d’ozone se reforme grâce aux réductions drastiques de CFC.
Bref, pour protéger notre climat au Nord, il faut cracher de l’oxyde de soufre, et au sud des CFC. Polluons gaiement, le climat nous le rendra au centuple!