Le recyclage n’est pas bon pour les enquêtes criminelles. C’est ce que raconte New Scientist lundi, citant des spécialistes britanniques. Car si la différence entre plastiques neufs et plastiques issus du recyclage ne se voit pas à l’œil nu, elle pose des soucis aux enquêteurs de la police scientifique. Les produits recyclés donneraient du fil à retordre dès qu’il s’agit de relever des empreintes digitales. Selon un certain J. Bond (1), universitaire, ces soucis reflètent l’insuffisance des moyens injectés ces dernières années dans la mise au point de nouvelles techniques de relevé de nos empreintes. C’est vrai, depuis qu’on essaie de ficher tous les citoyens, de 7 à 77 ans, l’ADN est beaucoup plus à la mode.
(1) ça ne s’invente pas. Trève de sourires, J pour John.