Rayons cosmiques: leur rôle dans le climat n’est pas démontré (ni infirmé)

Le soleil © Nasa
Le soleil © Nasa

C’était l’une des expériences les plus attendues de ces dernières années: l’expérience «Cloud» du CERN à Genève devait dire quel rôle jouent les rayons cosmiques dans la formation des nuages. Une expérience suivie de près par les climatologues comme par les détracteurs du réchauffement climatique anthropique (lié aux activités de l’homme) qui attendent impatiemment la confirmation des hypothèses formulées par le danois Henrik Svensmark, qui postule que le soleil serait responsable du réchauffement, au travers de son activité magnétique qui module la quantité de rayons cosmiques qui parvient sur Terre et modifie la couverture nuageuse.

Qu’ont observé les chercheurs du CERN? Ils constatent que, sous certaines conditions, les rayons cosmiques sont bien un facteur de création des nuages dans la haute atmosphère. Et qu’ils ne le sont pas ou peu dans la basse atmosphère. En altitude, leur présence peut multiplier par 2 à 10 l’ampleur du phénomène de nucléation, dans lequel des poussières (particules soufrées) provoquent la condensation de la vapeur d’eau et la formation de gouttes. Est-ce à dire que les rayons cosmiques sont un facteur prédominant? Rien n’est moins sûr puisque les chercheurs du CERN relèvent aussi qu’une infime proportion de molécules d’ammoniaque (moins de 100 parties pour trillon) multiplie de 100 à 1000 le taux de nucléation.

Dans la basse atmosphère, les rayons cosmiques sembleraient jouer un rôle plus faible. Mais le plus important n’est pas là: c’est qu’en dépit de leurs efforts, les chercheurs ne parviennent pas à recréer les niveaux de condensation qu’on observe dans la nature, qui sont près de dix fois plus élevés que ce qui a été observé dans CLOUD. Bref, ils n’ont vu que des prémices de nuages, et pas de vrais nuages! Le signe qu’on ne connait qu’une petite partie des substances et mécanismes qui provoquent la formation des gouttes

Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette étude —dont les résultats doivent encore être confirmés par d’autres expériences, comme c’est la règle en recherche scientifique— démontre qu’on sait finalement peu de chose sur la formation de la couverture nuageuse de notre planète, qui joue un rôle clef dans le climat: on sait néanmoins que les nuages de haute altitude tendent à réchauffer la planète, tandis que les nuages bas la refroidissent. Les chercheurs estiment que ce sont ces dernier qui l’emportent, et que globalement, les nuages tendent à refroidir notre climat. Raison de plus de poursuivre ces travaux passionnants, pour enrichir les modèles climatiques du nec plus ultra de la science des nuages. Mais aujourd’hui, rien dans l’expérience Cloud ne permet d’affirmer qu’il faut jeter ces modèles aux oubliettes.

Bien évidemment, on lira de fortes opposition sur l’interprétation de ces résultats. Chez Real Climate, un blog tenu par une brochette de climatologues de renom, Gavin Schmidt (Nasa) salue la prouesse des chercheurs du CERN, tout en relevant que les variations d’activité solaire (et donc de flux de rayonnement cosmique) sont bien plus faibles à notre échelle de temps que ce que les chercheurs ont reproduit en laboratoire, et que le rayonnement cosmique ne pourrait expliquer que quelques pour cent des variations de couverture nuageuse. Bien évidemment, les blogs climato-sceptiques se sont immédiatement emparés des résultats de Cloud pour les tourner à leur avantage. Enfin ceux qui n’étaient pas en vacances. Skyfall, l’un des haut-lieux du climato-scepticisme sur l’internet français, n’a pas encore réagi pour cause de congé de son animateur. Pas plus que les presses française et étrangère qui restent bizarrement muettes sur le sujet. Un effet de la désertion des rédactions en ce mois d’août?

Le canadien Lawrence Solomon, climatosceptique notoire, n’hésite pas à affirmer que l’expérience Cloud clôt définitivement le débat: l’homme n’est pour rien dans le réchauffement climatique. Une vision toute personnelle de ce que montrent les chercheurs. Même Svensmark, cité par Physics World, a reconnu qu’il y avait encore beaucoup à faire pour que son hypothèse puisse être validée, tout en réaffirmant sa confiance dans son modèle. De son côté, Jasper Kirkby, le chef de file des soixante participants à Cloud, a souvent été taxé de climato-scepticisme, parce qu’il avait expliqué en 1998, avant le démarrage du projet, que  «la théorie [de Svensmark] pourrait probablement expliquer entre la moitié et la totalité de l’augmentation de la température de la Terre au XXe siècle». A la lueur de ses propres travaux, il reconnaît aujourd’hui que «les résultats de l’expérience ne disent rien de l’effet des rayons cosmiques sur les nuages car les aérosols produits sont bien trop petits pour former des nuages». Il annonce la publication prochaine de «résultats intéressants» obtenus récemment sur le rôle des molécules organiques dans la formation des nuages. La mesure de ses propos aujourd’hui devrait conduire les climato-sceptiques à plus de mesure. Mais ils n’ont visiblement pas abandonné leurs lunettes déformant la réalité scientifique… Ceux qui —dans les deux camps— attendaient de Cloud une preuve définitive que l’homme est responsable ou innocent dans le réchauffement climatique en seront pour leurs frais. L’enquête continue!

 

59 commentaires

  1. Excellent l’article de contrepoint, il démontre à quel point l’idéologie peut amener au déni. Je ne sais pas dans quelle couche de la société les libéraux cherchent à recruter mais il me semble que les QI d’huître (pour paraphraser une sommité dans le style) soient les seuls qu’ils puissent convaincre.



  2. Cet article est étonnant, il est aussi peu objectif que les personnes qu’il dénoncent comme non objectives.
    Une seule certitude c’est que nous connaissons bien peu de chose sur la formation des nuages et a fortiori sur les mécanismes du climat. C’est bien pourquoi il faut être très peu objectif pour tirer des conclusions sur des modèles, même complexes, qui prétendent non seulement montrer le fonctionnement du climat mais au surplus permettraient de faire quelque prédiction que ce soit. Les gourous sont donc bien les pseudo-scientifiques du GIEC.

    1. Cet article relate la situation avec précision. Pour ce qui est de la connaissance sur la formation des nuages et les mécanosmes du climat, parlez pour vous. Tout ce qu’on peut tirer de votre commentaire c’est que vous ignorez tout du sujet.

      1. Votre commentaire est ridicule et votre tentative de discréditer ceux qui ne pensent pas comme vous est une piète manière de débattre.

      2. Je ne tente aucunement de vous discréditer, vous le faites tout seul (votre réflexion sur le GIEC); je constate simplement que vous ignorez tout du problème. Les résultats de cette étude ne valident en rien la théorie de Svensmark.

      3. je ne vois vraiment pas en quoi ma réflexion peu vous permettre de prétendre que je ne connais rien au problème. C’est bien là une façon de chercher à discréditer une personne que de proférer de tels jugements.

        Je vous invite à lire l’article suivant

        http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/chimie-1/d/cloud-le-cern-sur-la-piste-dun-lien-entre-rayons-cosmiques-et-climat_33118/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20110901-%5BACTU-cloud_:_le_cern_sur_la_piste_d_un_lien_entre_rayons_cosmiques_et_climat%5D

        Rien ne permet de tirer des conclusions, c’est la seule chose que j’ai dite. Cela ne fait que démontrer que la complexité est tel que nous ne pouvons en appréhender qu’une infime partie et que dès lors aucune modélisation et aucune prédiction ne peuvent être faites. Ce que pourtant prétend faire le GIEC, ce qui, de facto, rend les travaux du GIEC non scientifiques et réduit ses théorie à de la pseudoscience à l’instar de l’astrologie.

      4. Faut la théorie de Svensmark.n’est absolument pas invalidée,. Les recherches du CERN au contraire montre qu’il y a une influence des rayons cosmiques sur l’atmosphère et le mécanisme de formation des nuages. L’importance de cet influence n’est toutefois pas encore établie. C’est bien ce qui me fait dire et qui est laissé à entendre dans l’article que la complexité des phénomènes de formation des nuages et donc du climat est loin d’être connue (et cela vaut au surplus pour toutes les disciplines en amont des recherches climatiques). Je reproche à cet article comme à vous même de tirer la conclusion que comme on n’a pas encore démonté l’influence incontestable des rayons cosmique c’est qu’ils n’en ont pas. C’est bien là que vous perdez toute objectivité.

  3. Bref, la science avance à petit pas, on ne sait finalement pas grand chose sur le climat et ce n’est peut etre pas si mal.


  4. Avec de telles réactions, on peut se demander si la blogosphère libérale n’est pas une secte.

  5. Olivier Montluel @

    «  » » »Rien ne permet de tirer des conclusions, c’est la seule chose que j’ai dite. Cela ne fait que démontrer que la complexité est tel que nous ne pouvons en appréhender qu’une infime partie et que dès lors aucune modélisation et aucune prédiction ne peuvent être faites. Ce que pourtant prétend faire le GIEC, ce qui, de facto, rend les travaux du GIEC non scientifiques et réduit ses théorie à de la pseudoscience à l’instar de l’astrologie. » » » »

    Vous prouvez encore une fois que vous ne connaissez rien au problème, ni à l’état de la science sur celui-ci. Votre discours sur le GIEC dont vous n’avez pas lu les rapports tient de l’idéologue politique et de rien d’autre.

    1. Savez-vous ce que veux dire le mot épistémologie? Et bien les énoncés du GIEC ne tiennent absolument pas face à l’analyse épistémologique. C’est bien ce que j’ai encore ici démontré. L’analyse épistémologique ne requière pas de connaissance spécifique quant à la discipline sur laquelle on l’applique. Cela dit je pense avoir nettement mieux lu et compris les articles dont nous parlons que vous.
      Je ne chercherai pas à prétendre tout connaitre car j’ai de la modestie et ne m’abaisserai pas à dire que j’en sais plus que vous. Une simple question, avant cet article, connaissiez vous cette question à propos des rayonnements cosmiques?
      Wen, lui a bien compris ce que j’ai écris pourquoi pas vous?

  6. Mon discours n’est pas idéologique il est simplement critique. Le GIEC a été mis en place par des politiciens qui le financent en ayant prédéfini ses objectifs (ce qui est contraire à la recherche scientifique). Dès lors le GIEC est politique et ses conclusions ne peuvent-être, elles, qu’idéologiques. D’ailleurs le consensus prétendu (mais absolument pas existant puisqu’il y a énormément de scientifiques « climatosceptiques ») est d’ordre politique, en science il n’y a pas de place pour le consensus mais pour des faits. Les scientifiques du GIEC en se compromettant avec la politique notamment en édictant des « solutions » politiques, ont rendu leur discipline à la pseudo-science. C’est très regrettable.
    Que vous ne soyez pas de mon avis, je peu le comprendre. Mais je ne puis admettre que vous déclariez de façon péremptoire que je n’ai rien compris.
    Il est vrais qu’il est de bon ton dans notre société actuelle de promouvoir le catastrophisme, c’est la nouvelle religion à laquelle je m’opposerai avec toute ma raison.

    1. Je ne crois pas que la noyade des ours polaires (ou leur arrivée sur Taiwan) soit idéologique.
      Pouvez-vous fournir deux publications de vos scientifiques climato-sceptiques (E&E, skyfall, et autres sites Web ne comptent pas).
      Et pour revenir au sujet. L’étude du CERN est intéressante en soi, mais n’a rien à voir avec la formation des nuages, d’où la conclusion de Denis que la théorie n’est ni infirmée ni confirmée; il n’y a pas de relation.
      La théorie de Svensmark a été rattrapée par la réalité: il n’y a pas de variation du rayonnement cosmique, mais hausse de températures (sans parler de toutes les incohérences dans le texte).
      Le GIEC ne fait que résumer la science faite ailleurs. Qu’il soit politique ou pas (il ne l’est pas), ne change rien aux publications scientifiques.

      1. «  » » »Le GIEC ne fait que résumer la science faite ailleurs. Qu’il soit politique ou pas (il ne l’est pas), ne change rien aux publications scientifiques. » » » »

        Si il l’est mais pas dans le sens où les sceptiques l’entendent.

      2.  » les sceptiques l’entendent. »
        Il y a deux types de personnes sur terre les « sceptiques » et les « gentils ».

      3. J’aurais dû préciser que je parlais des climato-négateurs. et pour moi personne n’est « gentil », il y a ceux qui s’appuient sur les faits et la science et les autres…..

      4. On reste donc dans une reflexion purement binaire, noir ou blanc. Personellement, je me sentais relativement sceptique de tout ce catastrophisme ambulant, mais j’ai pu constater avec un certain plaisir de voir les choses se tasser un peu. Non, pas que je ne veux pas nier, l’impact de l’homme sur la terre. Je suis juste géné par un certains sectarisme, qui vient autant de certaines personnes niant l’impact, que des autres. C’est bien souvent pour ça que je trouve qu’au final, les débats sur les forums ne servent pas vraiment à grand chose, car on finit toujours par défendre uniquement son bout de pain.

    2. Permettez moi de vous rappeler que le GIEC ne fait pas science, il ne fait qu’en faire l’inventaire.

      Quand à l’étude du rayonnement cosmique et de son influence, elle est certes très intéressante mais d’autres facteurs plus importants sont impliqués et il ne faudrait pas les oublier…..

    3. «  » » »Le GIEC a été mis en place par des politiciens qui le financent en ayant prédéfini ses objectifs (ce qui est contraire à la recherche scientifique) » » » »

      Oh pardon j’ai oublié ça, vous devriez vous renseigner sur la genèse du GIEC, vous allez être très surpris.

  7. Wen @

    «  » » »On reste donc dans une reflexion purement binaire, noir ou blanc. «  » » »

    Il faut reconnaître que la blogosphère scepticolibérale affiche clairement son jeu. Le déni. A partir de ce moment le dialogue n’est plus possible. Mais rassurez vous vous trouvez le même genre d’attitude chez les écolos intégristes.

    La science ne parle pas de catastrophisme, par contre le risque existe bel et bien et la question est : Devons nous le faire subir à ceux qui nous suivrons ?

    1. « Qui nous suivrons ».
      L’année 2010 a connu des catastrophes climatiques inouïes sur 4 continents.
      Les dégâts ne sont pas pour ceux qui nous suivent, mais pour nous (les 7 milliards, pas les quelques Français) tout de suite.

      1. Toxymoron,

        Vous pouvez citer ces catastrophes inouîes ?

      2. On a eu la destruction de la récolte de blé en Russie et en Ukraine, les inondations en Pakistan, les inondations et la sécheresse en Chine, les inondations en Australie, les tornades aux US et les glissements de terrain au Brésil (toute une liste sur le site du Figaro http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/20/01003-20101220DIMWWW00534-catastrophes-naturelles-une-annee-2010-exceptionnelle.php, mais incluant séisme, épidémie de choléra qui n’ont rien à voir avec le changement climatique).
        L’arrivée d’autant de catastrophes a autant d’endroits ne présage rien de bien.

      3. Et vous mettez tout ça en lien avec le réchauffement cimatique, ce qu’aucun scientifique ne fera.

      4. Fumer tue. Pourtant, aucun scientifique ne dira que telle cigarette a tué tel patient.
        Les modèles ont prévu depuis 30 ans des précipitations plus sévères, ce que l’on observe, ont prévu la sécheresse en Amazonie (observée, mais pas classée parmi les catastrophes), ont prévu l’assèchement des terres intérieures, ce que l’on observe.
        Un coup de chaud ou une forte pluie est toujours possible. Le dérèglement climatique fais que ces coups de chaud et ces précipitations ont tendance à s’aggraver.

      5. «  » » »Fumer tue. Pourtant, aucun scientifique ne dira que telle cigarette a tué tel patient. » » » »

        Pardon ? vous dites n’importe quoi là… En outre vous ignorez beaucoup de choses par exemple que les inondations en Australie ont été dues à une très forte la Niña, et le phénomène ENSO fait partie des variables climatiques naturelles. Quand aux modèles s’ils ont prévue des précipitatrions plus sévères, ils ne disent en aucun cas où par exemple si ces précipitations ont lieu sur les océans où est le problème ?

        Vous participez à la décribilisisation de ce que font les scientifiques et le GIEC, vous feriez mieux de ne pas parler de choses que vous ne maitrisez pas.

      6. ENSO est une variable naturelle. Mais le dérèglement climatique fait que l’atmosphère est plus chaude, et contient plus d’eau. Lorsque La Niña fait pleuvoir, il pleut plus.
        De même, le réchauffement et l’augmentation de l’humidité font qu’il neige des paquets, où était gelé auparavant (et la neige provoque des inondations qqs semaines plus tard).
        Tous les phénomènes climatiques ‘extrêmes’ vont dans le sens des scénarios proposés par le GIEC. On appelle cela un ‘faisceau concordant d’indices’, même si ce n’est une preuve.

      7. «  » » »ENSO est une variable naturelle. Mais le dérèglement climatique fait que l’atmosphère est plus chaude, et contient plus d’eau » » » »

        Ok ok alors vous allez m’expliquer en détail surtout au niveau des tropiques là, où l’atmosphère est déja saturée et où le réchauffement se fait le moins sentir. Vous avez une vision extrêmement simpliste du climat et vous fa.

  8. Mauvaise manip.

    Vous faites des raccourcis et des généralisations extrêmes. Vous transformez les possibilités émises par le GIEC en faits accomplis et là vous avez tout faux. Votre discours est tout aussi idéologue et non crédible que celui des négateurs.

    1. A part le langage plus fleuri (de ma part), je ne vois pas de différence: température, précipitation, sécheresse, tout y est.
      Si climobs reste poli, j’ai plutôt tendance à suivre Kevin Trenberth (voir http://www.btlonline.org/2011/seg/110527cf-btl-trenberth.html par exemple).
      Pour revenir au tabac, à partir de quel moment ou à partir de quoi êtes-vous convaincu que la cigarette est nocive pour la santé? A partir de quel moment ou à partir de quoi êtes-vous convaincu que l’érosion costale est due au dérèglement climatique?

      1. Le problème c’est que vous dites « les modèles ont prévus » c’est là votre plus grossière erreur, les modèles ne prévoient pas, ils simulent une situation possible rien de plus. A partir de là tout votre discours est faux. Vous ne tenez aucun compte des très nombreuses incertitudes qui se font jour. Pour vous c’est « science is settled » or c’est loin d’être le cas.

        Ne rajoutez pas de mauvaise foi Trenberth agit en activiste mais n’est neanmoins pas affirmatif.

      2. Vous pinaillez sur le vocabulaire. Si vous modélisez le ‘système terre’ avec les connaissances actuelles et les émissions actuelles, vous retrouvez une terre qui se comporte comme ce que l’on observe: inondations suite à des précipitations sévères en certains endroits, de la sécheresse en d’autres, une hausse de la température généralisée, une érosion costale, un refroidissement stratosphérique, une acidification océanique.
        Il est plus facile de pinailler sur le vocabulaire d’un quidam sur internet que d’accepter que d’ici 50 ans on aura rendu l’agriculture quasiment impossible.

      3. toxymoron,

        Vous racontez n’importe quoi. Vous ne savez pas ce qu’est la modélisation, comment elle fonctionne et quel est son but. Vous faites comme les négateurs du réchauffement, vous martelez vos vérités sans vous soucier de leur véracité. C’est du discours d’idéologue à la minitax rien d’autre.

      4. Le Treut dit « c’est que cet été russe fait partie des évènements que nous pouvons craindre dans l’avenir si rien ne change dans nos habitudes ».
        Donc 2010 prélude notre avenir. je n’ai rien dit d’autre.

  9. toxymoron

    il va falloir que vous révisiez votre français. Les mots ont un sens précis, Le Treut dit que nous pouvons craindre ces évènements dans le futur, il ne dit en aucune manière qu’ils arriveront. Maintenant devons nous accepter de faire courir ce RISQUE, car ce n’est qu’un risque, aux générations futures, c’est une autre histoire.

    Vous avez le chic pour interprêter les autres dans le sens qui vous arrange, exactement le même comportement que les négateurs

    1. Le Treut dit que nous pouvons craindre ces événements dans le futur. C’est faux, c’est déjà arrivé en 2010.

      Je reprend l’équation du nénuphar, cher au professeur Jacquard. Dans un grand étang il y a un nénuphar. Le lendemain, il y en a 2, le surlendemain il y en a 4 et ainsi de suite. Ce doublement journalier continue jusqu’au 30e jour, où l’étang est plein, et la nuit du 30 au 31ème jour, tous les nénuphars meurent (la catastrophe). Comptant en arrière, on voit que le 21e jour, moins de 1% de la surface de l’étang est occupé.

      On observe un niveau d’émissions compatible avec, voire supérieur à, le scénario A1F1 du GIEC, ce qui mène à une hausse des températures de 6 à 7°C d’ici la fin du siècle. On sait des études paléo-climatiques qu’une hausse de 3 à 4°C rend l’agriculture telle qu’on la connaît impossible. On observe qu’avec 0,7°C de hausse, on réussit déjà à faire fondre l’Arctique. On sait que la quantité de CO2 déjà émise rend une hausse de 2°C inévitable.

      Je répète donc la même question que plus haut dans ce fil. A partir de quel jour faut-il alerter les nénuphars que leur taux de doublement est menacé? A partir de quand sera-t-il trop tard?

      1. Toxymoron,

        encore une fois vous faites un raccourci que rien ne justifie, vous dites on sait que alors qu’aucun scientifique ne le fera pour la bonne et simple raison que personne ne connaît l’avenir, on peut tout au plus émettre des scénarios pas des prédictions. Vous savez vous comment va réagir le soleil pour les trois pochains siècles ? Vous connaissez la sensibilité climatique au doublement de CO2 ?

        Vous vous vous transformez en Germaine Soleil et vous n’êtes pas crédible quelques soient vos gesticulations et dénégations.

      2. On a fait scénario sur des hypothèses. Rien ne permet d’infirmer ces hypothèses, et la réalité est pire que les scénarios ne présagent.
        On sait que le soleil ne va bouger de façon significative dans les années à venir, et on a des bonnes raisons de croire que la sensibilité est d’environ 3°C, peut être un peu plus.

        Encore une fois, vous ne répondez pas à la question. A partir de quand faut-il agir?

      3. «  » » »Rien ne permet d’infirmer ces hypothèses, et la réalité est pire que les scénarios ne présagent.
        On sait que le soleil ne va bouger de façon significative dans les années à venir, «  » » »

        Et qu’est ce qui poruve que ces hypothèses sont exa

  10. Grr mauvaise manip.

    Une hypothèse rest une hypothèse ce n’est pas une certitiude., Seuls les faits la confirmeront ou l’infirmeront. quand au soleil, on ne sait rien déja qua la NASA s’est totalement plantée sur le dernier cycle…et nous observons une pause dans les températures depuis 2001.

    «  » » »Encore une fois, vous ne répondez pas à la question. A partir de quand faut-il agir? » » » »

    Ca c’est au autre problème et à mon peitti niveau il y a longtemps que j’agis. Par contre votre discours est contreproductif car il n’est pas crédible

    1. Si vous le prenez comme cela.
      Il ne peut y avoir « une pause dans les températures depuis 2001 », car c’est une durée non-significative. C’est pourtant une belle illustration de votre propre aveuglement.

      La température est un paramètre « sans importance », car la température de l’atmosphère ne réfléchit qu’environ 3% de l’énergie accumulée par le système terre. Le reste va se cacher dans les océans ou dans la fonte des glaces pour continuer son travail de sape.

      1. toxymoron

        N’employez pas de termes que vous ne comprenez pas une décennie est significative.

        «  » » »car la température de l’atmosphère ne réfléchit qu’environ 3% de l’énergie accumulée par le système terre » » » »

        Alors là il va falloir que vous m’en fassiez la démonstration…. Je sens qu’on va bien s’amuser.

      2. Il y a une raison pour laquelle on définit des moyennes climatiques sur 30 ans.

        Pour la démonstration, c’est ici (en anglais).

  11. @Robert

    Je viens de « rattraper mon retard » et lire votre conversation avec Toxymoron. Je vais être un peu cru mais vous êtes un casse burnes de premier ordre, arrogant et prétentieux. Déjà vous lire est insupportable alors échanger avec vous… Je ne sais pas comment Toxymoron fait pour garder son calme. Désolé pour l’attaque ad hominem mais il fallait que je le dise. Vous parlez d’idéologie à la miniTax mais votre façon d’échanger n’est pas loin de la sienne. Encore un effort dans les noms d’oiseaux et vous serez au top.

    1. Nimch,,

      Vous pensez ce que vous voulez, ça me passe à 30 000 pieds au dessus- de la tête. j’essaie pour ma part de coller au maximum à ce que dit la science et rien d’autre; essayez donc d’en faire autant ainsi que Toxymoron dont j’attend l’explication sur les 3% de l’énergie refléchie par la terre. D’ailleurs le lien vers le site de Cook prouve que toxymoron mélange tout et n’a rien compris au schmilblick.

      1. Quelle que soit la justesse de vos propos, vous êtes arrogant, prétentieux et insultant sur la forme alors que Toxymoron reste très courtois avec vous, c’est juste les bases d’un dialogue serein que vous n’avez pas. Quelques exemples : « vous feriez mieux de ne pas parler de choses que vous ne maitrisez pas », « elle n’est pas faite par des charlots », « il va falloir que vous révisiez votre français », « vous vous transformez en Germaine Soleil et vous n’êtes pas crédible quelques soient vos gesticulations et dénégations », etc, etc. On dirait du miniTax light.

        Et là vous recommencez : « essayez donc d’en faire autant » alors que je n’ai émis aucun avis sur le fond… Illustration parfaite de ce que je dis. Je me souviens de nos échanges très virulents d’il y a quelques mois (quand vous prôniez encore à tout va le nucléaire par-ci le nucléaire par-là, avant de retourner votre veste après Fukushima) où vous disiez pas mal de conneries du genre les igloos sont les meilleurs habitats bioclimatiques, ce qui n’a aucun sens (posez en un dans le Sahara pour voir…) et vous n’en avez jamais démordu. Un peu d’humilité ne vous ferait pas de mal je pense et j’ose subodoré que ça ne ferait pas de mal aux lecteurs de ce blog. On fait un sondage ?

      2. Nimch

        Quand on a affaire à des têtes de mule idéologues, on ne prend pas de gants on leur explique leur fait tout cru.

        J’ai une sainte horreur de l’hypocrisie, je suis franc et direcrt point barre.

      3. Quand je dis qu’il est urgent de tirer la sonnette d’alarme, vous dites que j’ai tort, mais vous n’êtes pas capable à partir de quoi/de quand il convient de tirer ladite sonnette. Donc vous dites n’importe quoi.
        Vous sortez « pas de réchauffement depuis 2001 »; cela ne sort d’aucune publication scientifique, donc vous dites encore n’importe quoi.
        Quand je dis que l’atmosphère ne compte que pour 3%, vous démontrez votre ignorance, et lorsque j’apporte les références scientifiques, vous les refusez.
        Vous êtes donc une illustration ambulante d’un enfermement idéologique, ce qui va loin pour expliquer votre langage injurieux, car c’est le seul argument qui vous reste.
        Je prends ‘tête de mule’ comme un compliment. Pour « l’idéologie », j’attends encore une argumentation.

      4. Et vous avez toujours raison et n’acceptez pas la critique. Fin de la discussion.

      5. Nimch,

        Quand vous aurez fini de me faire dire ce que je ne dis pas….

        Je n’ai jamais fait la promotion du nucléaire, j’ai dit qu’il pouvait être utile DANS UN PREMIER TEMPS et je le pense toujours à condition que toutes les mesures concernant la sécurité soient prises quel qu’en soit le coût. Pour l’instant ce n’est pas le cas au Japon et j’aimerai avoir l’assurance que ça l’est pour la France.

        Finalement BMD, GML Minitax toxymoron et vous, vous vous ressemblez assez bien, du moins dans la façon d’argumenter…..

      6. Je n’ai pas le courage de rechercher dans le site (et pas que ça à foutre) mais je me souviens que vous étiez bien plus prompt à mettre en avant le nucléaire avant Fukushima, nous avions d’ailleurs eu des échanges musclés sur le sujet (avec Tilleul également je crois) et ça m’avait fait d’ailleurs marré que miniTax vous traite d’obscurantiste anti nuke après Fukushima. Dire le contraire est hypocrite.

        Je n’argumente en rien, je ne parle même pas du sujet de l’article, je dis juste que vous êtes un casse couilles de premier plan et si quelqu’un sait où on vous débranche qu’il en fasse part. C’est juste insupportable de lire 50 de vos commentaires prétentieux et arrogants par jour. Tous des incompétents sauf vous on le sait bien.

        PS : en ce qui concerne la sécurité de nos futures centrales nukes, allez donc voir comment Bouygues coule son béton…

  12. Toxymoron,

    «  » » »Quand je dis qu’il est urgent de tirer la sonnette d’alarme, vous dites que j’ai tort, » » » »

    Décidément vous ne comprenez pas le français, je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas tirer la sonnette d’alarme, j’ai dit que votre façon de marteler vos vérités est contreproductive. Ayez un discours plus proche de celui des scientifiques (ie moins catastrophique) et vous deviendrez peut-être crédible. Pour l’instant vous ne l’êtes pas.

    J’attend toujours mes explications….

    1. Ouhhh je n’avais pas fait attention à ca….

      «  » » »Quand je dis que l’atmosphère ne compte que pour 3%, vous démontrez votre ignorance, » » » »

      Ce n’est pas du tout ce que vous avez dit : voila vos propres termes : «  » »La température est un paramètre « sans importance », car la température de l’atmosphère ne réfléchit qu’environ 3% de l’énergie accumulée par le système terre. Le reste va se cacher dans les océans ou dans la fonte des glaces pour continuer son travail de sape. » » »

      Pour commencer la température ne réfléchit rien… Allez amenez vos explications, je sens que vous allez faire faire un sacré bond en avant à la connaissance climatique.

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