Noah Fierer a une grande ambition: cartographie la teneur en bactéries de l’air que l’on respire. Et faute de budget pour parcourir le monde, il a trouvé une combine. Mettre au point un dispositif de capture des aérosols de l’air urbain que n’importe qui peut acheter et installer à l’extérieur de sa voiture, avant de le renvoyer dans une enveloppe spéciale à son laboratoire de l’Université de Boulder (Colorado).
L’histoire ne dit pas combien de volontaires ont franchi le pas. Mais Noah Fierer et son équipe ont jugé avoir assez d’échantillons probants pour commencer à publier leurs résultats. Une centaine d’échantillons collectés dans plusieurs villes du Middle-West, plusieurs saisons, permettent aux chercheurs d’affirmer une chose: il y a de la bactérie dans l’air urbain. Parmi les source repérées par Fierer et ses acolytes: le sol et les plantes, mais aussi, l’hiver, une concentration non négligeable d’organismes émanant d’excréments. Probablement de la crotte de chien, supposent les chercheurs.
Source: Applied Environmental Biology, édition du 29/7/2011
et de pigeons… !