Le prix élevé et fluctuant du pétrole, un danger pour l’économie? Pas pour Mohammed al-Hamli, le ministre du pétrole des Emirats arabes unis, qui aime les bons mots: «Les cours montent ou descendent, et tout ce que je peux vous dire, c’est que nous sommes heureux…» Pour lui, le marché est bien approvisionné, alors les fluctuations…
Hier, le patron de l’Agence internationale de l’énergie, qui représente les intérêts des pays riches, s’est inquiété de la hausse du prix du brut, qui gigote autour des cent dollars le baril. Il faut dire que l’accident de 2008, une envolée brutale suivie d’une chute tout aussi rapide, est désormais gommé. Et l’AIE a une nouvelle fois revu ses prévisions 2011 de consommation mondiale à la hausse, à 89,1 millions de barils par jour, soit 1,6% de plus que sa nouvelle estimation pour 2010. L’organisation des producteurs OPEP a prévenu: d’accord pour corriger la production si de petites pénuries apparaissent, mais pas question d’inonder le marché pour taire la spéculation… La taxe carbone existe, mais ce sont les pays et compagnies pétrolières qui en profitent… pas la collectivité.
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