Gérer l’arsenic dans les régions asiatiques est un véritable casse-tête. Chaque jour, cent millions de personnes sont exposées à ce poison naturel qui a contaminé les puits du Bengladesh, d’Inde, du Cambodge ou du Vietnam. La solution préconisée était d’aller chercheur l’eau potable dans les aquifères profonds, qui restent vierge d’arsenic à ce jour. Mais il faudra y aller mollo, et pomper modérément. Dans un papier publié ce matin dans la revue Science, des chercheurs soulignent qu’à vider massivement ces aquifères pour l’irrigation agricole, le risque est grand que les eaux contaminées ne viennent s’infiltrer dans les nappes profondes. Boire ou manger, il faudrait donc choisir? Il y a bien la filtration des eaux contaminées, comme cela se pratique au Cambodge. C’est efficace à condition de vérifier régulièrement l’état des équipements de filtrage, ce qui n’est pas le cas… Reste la collecte d’eau de pluie. Là, au moins, pas d’arsenic à redouter.
2010-05-28
Le problème semble exister aussi dans certaines réions françaises, les Vosges par exemple, mais les journalistes ne e précipitent pas pour enquêter là-dessus.
Le problème est très complexe, et n’a à ma connaissance pas reçu pour l’instant d’explication très satisfaisante.
Bonsoir,
ce problème existe aussi dans les Pyrénées orientales, plus précisément dans les Fenouillèdes. Les vignerons utilisent depuis longtemps l’arsenic pour aider les ceps à cicatriser après la taille mais aussi en quantité plus importante pour empêcher la repousse des racines après arrachage. Et comme c’est une (magnifique !!) vallée étroite longée de barres rocheuses (les corbières ), l’arsenic s’est accumulé et à contaminer les nappes de certains villages.
Et je peux vous dire que beaucoup de vignerons ne lésinent pas sur les doses !! Sans parler du roundup et autres poisons systémiques qui restent bien longtemps et presque PARTOUT !!
Mais heureusement, un peu de positif et d’espoir quand même, la moitié des vignerons qui s’installent dans la région le font en bio et biodynamique.