The oil drum publie un papier épatant qui explique que les routes goudronnées de la planète pourraient bien revenir à leur état antérieur, autrement dit, sans revêtement. Non pas qu’on manque de bitume, ça il y en a à revendre, notamment dans les gisements canadiens. Non, non, simplement parce qu’avec la crise (on pourrait aussi mentionner le vœu pieux de la baisse des dépenses publiques), et le prix du pétrole (qui vient de remonter au dessus de 85 dollars), les travaux d’entretien s’espacent et les routes se dégradent. CQFD.
2010-04-06
Salut,
Du coup, on peut ajouter une ligne dans leur dossier sur les ressources ‘naturelles’ non-renouvelables qui viendront à manquer (http://www.theoildrum.com/node/6345).
Ah, je vois que l’hélium n’y est pas non plus.
Donc encore une fois, on peut s’attendre à une sous-estimation de ce qui nous attend (enfin, les « nous » qui ne cachons pas notre tête dans le sable).
Nul besoin d’être un spécialiste de l’asphalte pour réaliser que la pérennité de l’ensemble de nos réseaux, et pas seulement routiers, serait mise à mal par une pénurie énergétique. L’accélération monstrueuse de l’étalement urbain de ces dernières décennies, effectuée en dépit du bon sens, risque de se payer très cher, au propre comme au figuré. Ca fera au moins des heureux chez les volatiles et autres batraciens !
Bonjour,
Ca y est, pas pour pic d’asphalte, mais par manque de sous:
http://www.calculatedriskblog.com/2010/07/another-example-of-state-and-local.html
On détruit les routes par manque d’argent pour leur entretien.