Ça tangue un peu chez les écologistes de Friends of the Earth (FoE) du royaume britannique. Un papier du Guardian de lundi raconte qu’ils se préparent à une longue campagne sur le terrain (et juridique) pour s’opposer à la construction d’une centrale à charbon de 1600MW en Ecosse, une installation censée capturer et séquestrer une partie de son gaz carbonique en sous-sol (25% dans un premier temps, et « à terme », 90%). Une centrale jugée indispensable par le gouvernement écossais puisqu’il a décidé d’abandonner le nucléaire au profit, entre autres, du «charbon propre».
Jusque là, on comprend à peu près les motivations de FoE. Mais là où ça se corse, c’est que l’organisation a publié en novembre dernier un document qui décrit sa position sur la géo-ingénierie climatique. Et FoE reconnaît que si elle rejette l’idée d’injecter du soufre dans l’atmosphère pour produire un effet « lunette de soleil » sur la planète, elle accepte —sous certaines conditions— l’idée de la séquestration du gaz carbonique.
A leur décharge, les écologistes de FoE Ecosse réclament qu’on séquestre d’abord le gaz carbonique des centrales existantes, avant de songer à construire de nouvelles unités. Pas stupide, comme idée, mais faut être réaliste. Aucun industriel ne voudra payer la facture sans y être contraint. Et aujourd’hui, s’il y a une obligation de séquestration partielle posées par Londres sur les nouveaux projets, aucune loi ne vient déranger le ronron des vieilles chaudières à charbon.
C’est surtout qu’à ma connaissance, cette demande de FoE Scotland est totalement irréaliste. Pour qu’il puisse être capturé efficacement, le CO2 qui sort de la centrale doit être très concentré. En pratique, il faut qu’il soit pur ou quasi pur en sortie de combustion. Or les brûleurs des centrales actuelles ne sont absolument pas conçus pour cela.
En pratique, il faut revoir et remplacer tellement de choses dans une centrale standard pour qu’elle permette la capture du CO2, que cela ne coûterait pas plus cher de construire une nouvelle centrale conçue dès le départ pour capturer le CO2 qu’elle émet.
Toutes les études américaines montrent aussi que les histoires de centrales à charbon avec séquestration de CO2, c’est d’abord une centrale à charbon (subventionnée). Repassez plus tard pour la séquestration.
Question: pourquoi une centrale à charbon, et pas une centrale au gaz (et Google me souffle une deuxième question: pourquoi c’est un agent immobilier qui construit cette centrale, et pas un « gros » tel que Scottish Power, E.ON, EDF,…)?
Ce qui était à la mode il y a quelques années, c’est le biocarburant qui devait être la panacée universelle pour remplacer le pétrole. Puis la séquestration du CO2 devait limiter nos émissions.
Dans les deux cas, il y a juste une erreur d’échelle de un à 1000. Je m’étonne que ça ne vous saute pas aux yeux.
Je repose une question déjà posée sur ce site (sans succés) : quelqu’un pourrait indiquer un lien montrant la production éolienne (et/ou solaire) quotienne, hebdomadaire, mensuelle en France.
Mes recherches et mes demandes restent infructueuses. Il semble que ça soit « secret ». Merci à la bonne âme qui répondra.
C’est en effet « secret ». Le site du MEDD donne des chiffres trimestriels, et même un bilan (jusqu’en 2008):
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/xls/L_energie_eolienne_en_France_en_2008_cle1ce433.xls
Merci mais comme toujours, ce tableau fournit une production cumulée sur une longue durée (3 mois à un an) mais aucune production réelle journalière d’un site quelconque. Ni le syndicat des énergies renouvelables, ni la société en charge d’un parc éolien, ni EDF ne veulent communiquer ces chiffres. La DRIRE (préfecture) et la mairie d’un site éolien m’ont déclaré ne pas savoir malgré plusieurs demandes.
Un site prévu pour fournir 61 Gwh (en Franche-Comté) n’a jamais communiqué de résultats aprés deux ans d’exploitation.
Ce type de résultats existe sur des sites allemands mais rien en France à ma connaissance.
Quelqu’un a t-il un autre lien ?
Vous pensez vraiment que Total va rendre public les résultats de ses travaux de prospection de gisement pétrolier ou Areva le résultat de ses travaux de prospection d’uranium… Pourquoi voulez vous qu’un parc éolien donne gratuitement des informations qui valent très cher sur le gisement de vent exploitable sur un site? D’autant plus que c’est une demande étonnante puisque cette confidentialité est la norme parmis les productions électriques… Si je vous envoie un recommandé en vous demandant de me renvoyer votre déclaration d’impot vous allez le faire ?
Le cas allemand est différents puisque là bas la norme c’est de réaliser des projets sur la base de financement local et participatif (ce sont les habitants qui possèdent en grande partie les éoliennes), un type de financement qui est en pratique interdit en France, à moins que les essais de SCIC se concrétisent.
Il y avait un suivi par l’Ademe pendant des nombreuses années, avec les chiffres de production par parc et par mois, mais le site a été démonté depuis belle lurette. Le groupe du petit éolien fournit des chiffres de temps à autres, mais rien de systématique.
Il est donc difficile de se faire une idée de la production des énergies intermittentes et de la comparer au besoin suivant les périodes du jour, de la semaine ou de l’année.
Les Français participants aussi aux subventions des énergies renouvelables, je ne vois pas ce qu’il y aurait d’extravagant à communiquer leurs performances réelles et pas seulement celles annoncées sur les prospectus publicitaires…
Pourquoi donneraient-ils des relevés détaillés à des gens qui iront y chercher ce qui ne va pas (air connu).
Par honnêteté, et parce qu’ils ont des missions de service public qui devraient les inciter à se mettre au service du public. RTE et l’ADEME refusent de faire ce que font depuis longtemps les Espagnols et les Danois.
Pour RTE je n’ai aucune idée mais l’ADEME n’est pas un organisme au service du public, c’est un organisme verdo-militant.
Il m’étonne que vous utilisiez le qualificatif « honnêteté ».
Et pourquoi est-ce qu’il devrait faire alors que méto-france ne donne pas ses données gratuitement ?
Même chose pour les productions individuelles des barrages hydroélectrique, des centrales nucléaires, des centrales fioul, des centrales charbon….
@GML,
Pour la France, je ne sais pas mais pour l’Allemagne, on peut trouver des données journalières de production éolienne ici (il faut charger les fichiers Excel ): http://reisi.iset.uni-kassel.de/pls/w3reisiwebdad/www_reisi_page_new.show_page?page_nr=353&lang=eng
Ils avaient un grapheur en ligne que j’avais l’occasion d’utiliser ( http://reisi.iset.uni-kassel.de/pls/w3reisiwebdad/www_reisi_page_new.show_page?page_nr=148&lang=eng&owa=&owa_own_header=0 ) mais visiblement, ça montrait une réalité trop gênante alors ça a été zigouillé. Car on y voyait des fluctuations de puissance moyenne qui passent 1GW à 16 GW d’une semaine à l’autre. Et c’est à l’échelle de toute l’Allemagne (chiffres 2008) !
Ce qui veut dire que pour assurer une capacité de 16GW, il faut construire 16 GW d’éolienne ET presque 16 GW de centrales au gaz pour relayer quand le vent s’arrête de souffler, sauf si on accepte de mettre hors service les trains ou les blocs opératoires par temps calme.
Quand on sait que le tiers de l’humanité ne dispose pas d’électricité et que certains, toujours prompts à déclarer verbalement la guerre au gaspillage et à verser des larmes de crocodiles pour les affamés du tier-monde, ont tout fait pour encourager la construction d’une infrastructure en double totalement aberrant d’un point de vue économique (avec ce que ça implique en terme de gaspillage en capitaux, en matière première, en frais d’entretien, en ressources humaines), on se rend compte à quel point c’est non seulement stupide mais aussi criminel. Et tout ça pour quel résultat ??? Pour produire son énergie, l’Allemagne n’a pas réduit d’un pet ses émissions carbone (et encore heureux qu’elle ait retardé le démantèlement de ses centrales nucléaires). Le Danemark, avec ses tant vantés 20% d’énergie éolienne non content de ne pas avoir réduit son utilisation de fossile pour produire de l’énergie mais l’a augmentée de 5% par rapport à la base 1990 de Kyoto ! cf données UE : /dataservice.eea.europa.eu/PivotApp/pivot.aspx?pivotid=475
Pas étonnant que cette vaste anarque explose en plein vol et que Copenhague a été un flop retentissant (notez que l’anagramme de Copenhagen, c’est CHANGE, NOPE, quelle ironie). Le principe de réalité a encore frappé.
Un long post sans imprécations, vous faites des progrès, miniTAX 😉
Bonjour MiniTax,
Je trouve que votre réflexion à propos des énergies renouvelables, tant sur le plan technique qu’économique, est superficielle. Elle est basée sur des données et des concepts complètement dépassés. Pour information, le coût de production de l’électricité sur le continent africain est d’environ 13 €c aujourd’hui.
Quelques documents :
L’autonomie énergétique de l’Afrique grâce aux renouvelables
http://inga-we-can.over-blog.org/pages/Campagne_Inga_We_Can__lautonomie_energetique_de_lA-1544431.html
Gregor Czisch présente un plan énergétique pour l’Europe qui a vraiment du sens sur le plan économique
http://www.electron-economy.org/article-33025686.html
Symbioses oceano-éoliennes (The Economist)
http://www.electron-economy.org/article-des-parc-eoliens-assistes-d-une-station-de-pompage-turbinage-souterraine-the-economist-46819377.html
C’est les données qui concernent des installations quasiment toutes au Nord et je vois que vous ne savez toujours pas lire une étude scientifique puisque les conclusions de ce monitoring c’était que la puissance sur ce site peu dispersé géographiquement NE PASSAIT JAMAIS A ZERO… et donc qu’il y a toujours du vent qui souffle…
Soit l’exact inverse de ce que vous racontez…
Merci pour votre réponse.
@Minitax :
Aujourd’hui, le coût de production de l’électricité sur le continent africain est d’environ 13 €c, soit près du double comparativement à d’autres marchés émergents. Ceci est lié notamment aux mauvais rendement des centrales thermiques, d’ancienne génération, et très polluantes.
L’Afrique jouit de ressources en énergies renouvelables diversifiées et très abondantes : éolien, hydraulique, solaire, géothermie, énergies de la mer, biomasse. Ces ressources ne sont pas toutes exploitables au même coût. Voici le coût standard de production du kilowattheure (kWh) :
– Hydroélectricité : moins de 2 €c ( = 13 francs CFA) [ Moins de 1 €c dans le cas du Grand Inga ]
– Eolien : 5 à 7 €c (en fonction du gisement éolien) (= entre 39 et 46 francs CFA)
– Solaire à concentration thermodynamique : entre 16 €c (avec l’insolation directe du Sahara, 2800 kWh/m2/an) et 23 €c (avec la DNI du sud de l’Espagne, 2000 kWh/m2/an) (= entre 104 et 150 francs CFA)
– Solaire photovoltaïque : environ 30 €c (=197 francs CFA)
Plus d’infos :
http://inga-we-can.over-blog.org/pages/Campagne_Inga_We_Can__lautonomie_energetique_de_lA-1544431.html
Et il faudra peut-être bientôt ajouter la comparaison avec le nucléaire….
Le projet de la construction d’une centrale au Sénégal, à l’horizon2020 se précise !
Voir http://www.seneweb.com/news/article/29819.php
Connaissant le Sénégal, je n’en reviens toujours pas!
– Le kWh éolien onshore coûte environ 5 à 6 €c aujourd’hui (3 à 4 €c sur le littoral marocain).
– Le kWh éolien offshore coûte environ 10 à 12 €c aujourd’hui.
– Le pompage-turbinage induit un surcoût par kWh éolien entre 0,1 et 2 €c, en fonction du site et de la technologie utilisée.
– Le kWh nucléaire de génération III coûte entre 5,5 et 11 €c mais le combustible U235 s’épuise et il reste seulement 60 ans de réserves au rythme de consommation actuel, et 12 ans sur ce rythme est multiplié par 5. Et si ce rythme n’est pas multiplié, le nucléaire restera marginal.
– Le kWh nucléaire de génération IV (recours à l’uranium 238) coûtera 50% de plus que le kWh nucléaire de génération III, soit entre 8,25 et 16,5 €c.
Parler de kWh éolien sans comparer avec le kWh SANS l’éolien n’a pas de sens.
Si l’éolien était aux prix que vous avancez, tous les investisseurs privés ce seraient rués dessus même avec ZERO subvention. Vous avez déjà vu un projet éolien d’envergure financé sans des milliards de subvention/an, sans tarif de rachat jusqu’à 2 ou 3x le prix normal garanti pendant des années (de 8 à 13 c€/kWh en France !) ?
Et encore, si c’était pour soutenir nos industries ou l’emploi, même pas puisque la France a ZERO industrie capable de produire des éoliennes compétitives face aux Chinois, Indiens, voire Danois. Pourquoi ne pas promettre la production de télé à écran LCD à Clermont aussi qu’on y est ???
Les moulins à vent, c’est un non sens économique abominable, qu’on n’a pu enfoncer dans nos gorges que grâce à l’abjecte propagande carbocentriste. Copenhague a sifflé la fin de la récré, il est temps que ça cesse, même si tous ceux qui se sont amouraché pour ces ruineux totems ne veulent pas lâcher leur joujou. Le pire, c’est qu’on a des politiciens tellement stupides qu’ils seraient capable de s’accrocher à cette chimère jusqu’à la fin, pendant que les Ricains, Chinois ou Indiens nous rient au nez.
Je suis entièrement d’accord avec vous : il est impératif de tenir compte des aspect économiques (et donc sociaux), et pas seulement des aspects environnementaux.
– Le kWh charbon est à 3 – 4 €c (centrales récentes), donc bien meilleur marché que le kWh éolien.
– Le kWh EPR est, en France, à 5,5 €c selon EDF (mais davantage hors de France). Problème : la génération III est basée sur une ressource qui s’épuise.
– Le kWh nucléaire de 4ème génération coûtera environ 50% plus cher que celui de génération III.
– Le coût du kWh éolien terrestre est très variable, ceci selon le gisement éolien local. Sur des sites moyennement ventés, le kWh onshore est en France de 6 – 7 €c. Le tarif de rachat de l’éolien onshore est fixé à 8€c pour attirer les investisseurs, pour que les projets soient rentables.
– Sur des sites exceptionnellement très bien ventés, comme par exemple sur le littoral marocain, le kWh éolien peut tomber à 3 – 4 €c. L’éolien est aujourd’hui l’énergie qui croît le plus vite dans le monde, tout simplement parceque l’équation financière est pertinente.
– Le solaire CSP a un coût qui dépasse les 16 €c avec une DNI saharienne. J’estime personnellement que c’est trop cher.
– Le solaire PV a un coût de production qui dépasse les 30 €c. C’est hors de prix. De moins point de vue, l’intérêt du PV est de produire l’électricité très localement (pour alimenter une montre, une lampe, une voiture électrique etc.)
Bref, l’éolien est (avec l’hydro), l’énergie renouvelable la meilleure marché. Le kWh éolien coûte aujourd’hui plus cher que le kWh nucléaire français. Mais le kWh nucléaire de génération IV coûtera plus cher que le kWh éolien.
De plus, dans le cadre d’une symbiose hydro-éolienne, le coût du kWh est intermédiaire entre les deux formes d’énergie. L’interconnexion HVDC des parcs permet d’éliminer en grande partie le problème de l’intermittence / discontinuité.
Enfin, il est vrai que c’est le kWh charbon qui est le meilleur marché. Les réserves en charbon sont encore importantes mais nombreux sont ceux qui estiment que le risque climatique implique que nous réduisions les émissions de gaz à effet de serre. Le charbon pose également des problèmes sanitaires. Les techniques de séquestration du charbon conduisent à augmenter le coût du kWh charbon.
Si vous considèrez que le risquez climatique est faible, il est logique que vous estimiez que le charbon est une bonne solution en attendant que les éco-technologies baissent leurs coûts.
Mais pour les personnes qui considèrent le risque climatique comme sérieux, sortir du charbon est un impératif, même si cela conduit à un kwh qui coûte 1,5 fois, voir 2 fois plus cher.
Non,donner un prix à l’éolien en ne tenant compte que de l’investissement dans les éoliennes et de la production électrique de celles-ci est trompeur, car l ‘éolien ne pouvant fonctionner seul, c’est le mix électrique dans lequel il s’insère dont il faut comparer le prix au kWh produit avant et après insertion.
Si un pays a la chance de disposer de ressources hydroélectriques très importantes par habitant, le mix électrique est alors le moins coûteux, parce que l’hydrauique est ce qu’il y a de moins cher mais l’insertion de l’éolien conduit dns un tel pays à une augmentation de prix de l’électricité sans la moindre contrepartie climatique et n’a donc aucun intérêt. Exemple: Norvège ou Islande.
Si le mix électrique est composé au départ comme en Allemagne et au Danemark essentiellement de centrales thermiques, l’introduction de l’éolien dans ce mix revient cher, car il s’agit d’un investissement suplémentaire qui ne permet pas de supprimer de centrales thermiques, et qui demande des aménagements coûteux du réseau et comme on l’observe, des subventions élevées. Ce qu’il faut comparer, c’est le coût du kWh d’éolien, en tenant compte des investissements supplémentaires dans le réseau, avec le coût du combustible fossile évité. On s’aperçoit alors que l’introduction de l’éolien conduit à des augmentations notables de prix, avec comme seule justification de diminuer, un peu, les émissions de CO2 et de polluants atmosphériques. Mais dans un tel système, l’éolien a partie liée avec les combustibles fossiles, et n’est à peu de chose près pas plus durable que ceux-ci. Et si la consommation d’électricité diminue, l’éolien est aussi contraint de diminuer, car sa contribution est une proportion de l’électricité produite.
A propos Olivier, avez-vous évalué la capacité des STEP( à terre ou en mer) qu’il faudrait développer pour régulariser l’éolien, et leur coût, car si ces STEP sont destinées à régulariser de l’éolien, ce coût doit être intégré dans celui de l’éolien. MacKay ( http://www.withouthotair.com) dont je recommande à chacun ici la lecture a évalué la capacité de STEP qu’il faudrait construire au Royaume-Uni pour régulariser les 33 GW d’éolien que le gouvernement de sa Majesté veut faire construire. Il en arrive à la conclusion qu’il faudrait transformer en STEP à peu près tous les lochs d’Ecosse et du Pays de Galles.
Avez-vous une idée du coût de la transformation en STEP du Loch Ness, ou en France des Rias bretonnes et des Calanques marseillaises, sans parler de l’effet de telles installations sur l’environnement!
miniTax, Olivier, Tilleul et les autres. Merci de ne pas balancer de chiffres comme cela sans source, qu’on s’y retrouve…
Denis, j’aimerais bien indiquer à chaque fois des liens vers les sources, mais sur le présent blog, cela bloque dès que je mets plus de deux liens dans un commentaire.
Coût du kWh des différentes énergies
http://www.electron-economy.org/article-31075265.html
Je viens de lire votre message au sujet de l’anti-spam. Merci.
A lire les positions des ONG environnementales, le captage et la séquestration du CO2 (CSC) les divise. La plupart ne croient pas à la pertinence du développement de la CSC, à l’exception de la WWF.
Greenpeace dit que c’est « un faux espoir » une technologie pas éprouvée et peu sûre (impossibilité de garantir un stockage sûr et permanent, menaces pour la santé publique, problèmes d’environnement liés à l’exploitation du charbon, etc.). Il parle d’un remède pire que le mal.
Les Amis de la Terre sont contre la promotion du « soi-disant charbon propre » pour les pays les plus pauvres.
France Nature Environnement privilégie les économies d’énergie et les énergies renouvelables. Compte tenu des nombreux risques, elle suggère de ne réserver l’utilisation de la CSC qu’à quelques cas limités et très contrôlés, si une autre solution ne peut être envisagée. (Position équilibrée que je partage).
La WWF se veut pragmatique : les centrales fossiles existent et ce serait le seul moyen d’en réduire les émissions.
Dur dur de partir des réalités et de proposer des solutions de transitions réalistes, qui resteront valables dans le futur !
Tilleul : « C’est les données qui concernent des installations quasiment toutes au Nord et je vois que vous ne savez toujours pas lire une étude scientifique puisque les conclusions de ce monitoring c’était que la puissance sur ce site peu dispersé géographiquement NE PASSAIT JAMAIS A ZERO… et donc qu’il y a toujours du vent qui souffle… »
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Quelles conclusions ??? Pour l’instant, les seules conclusions que je vois, c’est celles que vous sortez de votre chapeau. Vous auriez pu au moins choisir un bobard moins voyant.
Car si on prend le premier lien listé, l’opérateur « 50Hertz Transmission GmbH » valeurs 2009 ( http://www.50hertz-transmission.net/transmission/files/sync/Netzkennzahlen/Windenergie-Chart/archive/Windeinspeisung_2009.csv ), on voit que le max injecté au réseau a été 9,1 GW le 18 Nov et le min a été de … ZERO GW le 29 juin, en pleine journée, entre 9h et 10 heures. Donc, malgré les promesses idiotes des brasseurs de vent, oui, la production décentralisée, même par des milliers d’éoliennes réparties sur des milliers de km de distance peut bien tomber à zéro, que ça ne vous déplaise !!!!
Pire, si on fait une synthèse des chiffres, on constate que
1) 5% du temps, l’opérateur n’injecte dans le réseau que 0,1 GW ou moins, soit à peine 1% de son pic de production de 9,1 GW.
2) la puissance moyenne produite (sur l’année 2009) n’est que 1,7 GW, soit, ramené au pic de production de 9,1 GW, un facteur de charge de tout juste 20%.
Il faudrait nous expliquer par quelle magie 1) vous comptez compenser les 99% de capacité manquante lors de ces creux éoliens qui peuvent durer des journées entières (comme au 29-30 juin 2009), sans passer par la construction de centrales de backup de la même capacité, centrales qu’il faut donc financer, construire, alimenter et entretenir EN PLUS des moulins à vent. Et 2) quelle installation industrielle soumise aux contraintes économiques normales (càd sans des subventions pharaoniques et autres lois économiques vaudou dont les écolos ont le secret) peut se permettre de ne fonctionner que 20% de sa capacité sans que ça entraîne la ruine.
C’est con les chiffres hein ! Vous avez beau tourner ça dans tous les sens, ça vous retombe toujours sur la tronche. Mais visiblement, la réalité n’a pas prise sur vous : au diable les chiffres, surtout quand ils dérangent.
Kassel c’est quand même très connu dans le milieu de l’énergie… Allez voir leurs publications sur le sujet… Ah mais forcément c’est un peu plus difficile que de faire des copier-coller d’internet…
Pour ce que ça donne la production 100% renouvelables vous pouvez reprendre les données ici…
http://www.kombikraftwerk.de/index.php?id=6
Déja que vous aviez du mal avec le climat alors si en plus vous ne touchez même pas une bille en météo…
Kassel ou pas, vos arguments d’autorités, c’est poubelle.
Vous avez balancé que la production éolienne ne tombe « JAMAIS à Zéro » (alors que si vous maîtrisiez le français, vous auriez vu que ce n’était même pas ce que j’avais affirmé initialement), en poussant le mensonge jusqu’à dire que ce serait valable même pour un « site peu dispersé géographiquement » (sans strictement un début de trace de preuve, bien évidemment), en m’accusant en plus de ne pas savoir lire.
Or les documents et chiffres que j’ai cités démontrent que vous avez menti comme un goret. Alors n’essayez pas de faire diversion en noyant le poisson, vos manoeuvres grossières, ça ne marche pas avec moi.
Si vous aviez une once de décence, vous auriez reconnu vos conneries et vous vous seriez excusé.
Mais c’est bien connu, avec les crapules, c’est jamais tort, jamais honteux.
« The actual generation output in the 50Hertz control area is the sum of all available feed-ins of power plants connected to the system in the control area of 50Hertz, including extrapolated feed-ins, and feed-ins recorded through a day profile, from EEG generators. At the moment, it does not fully reflect all generation assets of the control area, and is therefore incomplete as information about power plants feeding into downstream distribution systems are partly lacking. »
Au passage tout ce que vous avez donné c’est la production uniquement des fermes on-shore et uniquement celles installées sur un seul des opérateurs réseaux Allemands et uniqument celles qui ont un monitoring… Pour prendre un exemple comparable, la centrale nucléaire de graveline était à zéro pendant plusieurs semaines l’année dernière, est-ce que ça a obligé les 18 autres centrales nucléaires françaises à s’arrêter ?
De toute façon il suffit de regarder tout simplement les chiffres : l’Allemagne a installé 26 GW d’éolien et 8 GW de photovoltaïque elles sont où toutes vos centrales gaz ? Au contraire ils ont fermé des centrales à charbon…
Tilleul : « Pour prendre un exemple comparable, la centrale nucléaire de graveline était à zéro pendant plusieurs semaines l’année dernière, est-ce que ça a obligé les 18 autres centrales nucléaires françaises à s’arrêter ? »
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Argument débile. La centrale de Graveline qui est à zéro, c’est UNE centrale. Là, quand la production de 50hz GmbH tombe à zéro ou à 1% de la capacité max, c’est des milliers d’éoliennes, pendant des heures voire des jours. Et comme on ne peut pas attribuer ça à l’arrêt programmé simultané de milliers d’éolienne ou à une conspiration du lobby du pétrole & charbon (quoi que, avec un camelot comme vous, tout est possible), la seule explication, c’est les caprices du vent, réalité dont n’importe qui avec un fragment de cerveau est conscient mais que visiblement, vous avez toujours autant de mal à reconnaître au point d’inventer vos propres fables ridicules sur la-production-éoliennes-qui-ne-tombe-JAMAIS-à-zéro.
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Tilleul : « De toute façon il suffit de regarder tout simplement les chiffres : l’Allemagne a installé 26 GW d’éolien et 8 GW de photovoltaïque elles sont où toutes vos centrales gaz ? Au contraire ils ont fermé des centrales à charbon… »
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Votre histoire de « centrales à charbon fermées », c’est NAWAK. Vous continuez à mentir sans vergogne parce que vous n’avez strictement rien de concret et de rationnel pour défendre vos moulins à vent.
Car les chiffres, que disent ils ? Malgré toute cette nouvelle capacité de renouvelable que vous brandissez, les émissions de carbone fossile pour la production électrique allemande n’a pas baissé depuis des années (cf mon lien précédent). Il vous faudrait expliquer comment ça se fait, avec la prétendue fermeture des centrales au charbon et la soi-disante absence de nouvelles centrales à gaz (dixit Tilleul, sans un début de trace de preuve, comme dab) ???
En clair, cela veut dire que ces nouvelles capacité n’ont servi strictement à rien question réduction carbone, sauf à remplir les poches des lobbies du vent et du solaire, avec l’argent public.
Les émissions de gaz à effet de serre de la production d’électricité et de chaleur est resté constante… alors que la consommation d’énergie et l’activité économique ont toutes les deux augmentées. cqfd
Minitax a écrit : « Il faudrait nous expliquer par quelle magie »
Réponse :
http://www.friendsofthesupergrid.eu/
(Parmi les amis du super-réseau : Siemens, Areva etc.)
Voir la section « vidéos ».
Voir aussi :
Gregor Czisch présente un plan énergétique pour l’Europe qui a vraiment du sens sur le plan économique
http://www.electron-economy.org/article-33025686.html
Oui, mais pour l’instant, SuperGrid, ça n’existe que dans les fantasmes d’une bande de rêveurs.
Parce que tant qu’à tirer des plans sur la comète, je peux vous proposer les réacteurs thorium + sels fondus : http://energyfromthorium.com/
Réserve de thorium infinie à l’échelle de l’humanité, pas besoin d’enrichissement, n’importe quel ferrailleur peut produire du combustible, zéro déchet à durée de vie de plus de 100 ans, prix du kWh 100x plus bas que ceux actuels. Et ce réacteur, c’est une techno qui date des années 60 et qui a parfaitement fonctionné pendant des années, pas un délire technologique pour planificateurs fous (les plans, on sait ce que ça donne sur l’économie).
Concernant le thorium, il y a des analyses très différentes de la votre :
http://www.technologyreview.com/blog/arxiv/24414/
Voir dans les références qui suivent cet article :
Chapter IV: Energy from Breeder Reactors and from Fusion?
@Olivier,
Il n’y a pas « DES analyses », il y a UNE analyse de Dittmar, un chéri des déplétionnistes, auto-proclamé spécialiste en nucléaire civil alors qu’il est physicien au CERN et n’a jamais travaillé dans le secteur et qui n’a évidemment aucune expertise concernant le réacteur thorium à sel fondu LFTR (qui je le rappelle a parfaitement fonctionné en continu pendant des années à l’ONRL il y a 40 ans !).
Et Dittmar parle d »hypothétiques difficultés de la filière thorium en se contentant de vagues généralités mais n’a rien trouvé de spécifique contre les réacteurs à sel fondu : http://theenergycollective.com/TheEnergyCollective/51333
Quant à son histoire de pénurie d’uranium pour 2013, c’est la sempiternelle rengaine déplétionniste basée sur du vent. Quand un « expert » sort une telle ineptie, que n’importe qui avec un fragment de cerveau peut facilement débunker (il suffit de consulter les chiffes des réserves prouvées et de voir comment ça évolue depuis 20 ans), on peut d’ores et déjà mettre ses autres analyses à la poubelle. Les prix de l’uranium sont au plus bas depuis 4 ans, les réserves prouvées AUGMENTENT chaque année et il y en a pour au moins 1/2 siècle ans (en supposant qu’on ne trouve plus rien entretemps, ce qui est tout simplement absurde), même en doublant la consommation actuelle : http://www.iaea.org/NewsCenter/News/2008/uraniumreport.html .
Retenez bien ça, les réserves AUGMENTENT chaque année pour l’uranium (mais aussi pour n’importe quelle autre ressource du sol pétrole, charbon, gaz, zinc, plomb, cuivre, phosphate… si vous trouver une ressource, une seule, en baisse, citez la !!! ), alors bon, il faut arrêter définitivement ces stupides foutaises de « pénurie ». Depuis Malthus, les catastrophistes nous ont fait le coup et ils se sont toujours plantés copieusement, ça devient vraiment lassant.
Minitax a écrit : « alors qu’il est physicien au CERN »
De mon point de vue, ce sont les arguments qui comptent, pas les étiquettes. Serge Galam : « En sciences, il faut juger des arguments énoncés, et non pas la personne qui les énonce. »
Minitax : « Il faut arrêter définitivement ces stupides foutaises de « pénurie » »
Que ce soit à propos du pétrole ou de l’uranium 235, il me semble fondamental de comprendre que ces ressources ne sont pas sans limites. Car raisonner en considèrant ces ressources sans limites, c’est refuser d’anticiper un changement énergétique inévitable. Et ce refus d’anticipation est dangereux pour la stabalité économique, sociale et politique de nos sociétés libres et démocratiques.
Oui pour le pétrole ( et les fossiles en général) mais pour l’uranium c’est plus nuancé.
Il n’y aura probablement jamais de pénurie de matière fissile et voici pourquoi sommairement :
Conso mondiale actuelle uranium naturel 90.000 T / an. Supposons le double en 2040 : 180.000 T / an.
Ressource sûre connue 4 MT à moins de 100 € / T. Estimée probable 16 MT, si on reprend les recherches actuellement suspendues pour cause de stock suffisant…
Globalement, il y a trés probablement pour au moins 100 ans d’uranium « 235 » devant nous.
L’uranium naturel ne représentant que 5% du coût de l’électricité nucléaire, on pourra supporter des coûts plus élevés qu’actuellement sans problème.
Au delà de 100 ans, les surgénérateurs qui auront démarré vers 2040 /50 auront pris la relève et les stocks d’uranium 238 ou de thorium 232 permettent actuellement déjà plus de 1000 ans de fonctionnement. Aprés, … »ils » verront….
A défaut d’être renouvelable, le nucléaire est une énergie trés durable pour ceux qui le voudront.
A noter aussi que Dittmar avait parié publiquement que la production d’Uranium en 2009 ne dépasserait pas 45 kT
« For those interested, I am offering a bet that the 2009 and 2010 numbers will not be higher than 45,000 tons and 47,000 tons, respectively. »
Il avait pondu sa prédiction extraordinaire en Aout 2009 (sur TheOilDrum). Les chiffres de 2009 ne sont pas encore sortis mais il est parti pour perdre lamentablement, puisque les estimations datées de Nov 2009 sont de 49 kT (http://www.world-nuclear.org/info/inf23.html ), c’est à dire que Dittmar est en train de se planter de presque de 10%, pour une prédiction à 4 mois. Et c’est le même charlot qui prétend dire l’avenir à 10, 50 ans !
Eh oui, c’est toujours pareil avec les catastrophistes déplétionnistes, n’importe laquelle de leur prédiction est à côté de la plaque, à n’importe quelle échelle de temps (il n’y a qu’à voir le pari Ehrlich-Simon il y a 20 ans !). Le plus incroyable, c’est qu’ils arrivent toujours à recruter de nouveaux pigeons pour gober leur foutaise. Faut croire que la crédulité, c’est une ressource renouvelable, à l’infini.
Vu qu’il n’y a pas de limites à quoique ce soit, fondez le parti NO LIMIT pour ceux qui rêvent d’une vie éternelle pleine d’abondance où on aurait que des droits et pas de devoirs. Vous pourriez vous battre pour la liberté et remettre à sa place la responsabilité. Pour en finir avec le terrorisme intellectuel des obsédés de la finitude, votez pour l’éternité avec miniTAX !
On attendait des faits et des arguments.
On ne voit qu’une remontée de bile.
Allons, pichuile, il faut déglutir.
Pour ce qui est des arguments et des faits, avec les déplétionnistes, autant attendre la St Glinglin.
Parce que si pichuile avait assez de neurones pour se soucier des faits, il aurait quitté sa secte écochondriaque depuis longtemps, vu les tonnes d’inepties et de prédictions foireuses pondues par ses gourous depuis des décennies (cf les Ehrlich, Carson, Holdren, Sagan, Lester Brown, ou plus près de nous les Dumont, Cousteau, Pelt…).
Avec de tels bigots, c’est sans espoir, ne vous attendez pas à autre chose que de la bile.
Parce que Hayek ou Friedman c’est censé être plus crédible ?
Hayek ? Salma ?
C’est marrant cette capacité à ne vous illustrer que par des phrases sibyllines sans intérêt aucun..
Sinon Milton et Friedrich ils donnaient aussi dans la climatologie de leur temps ?
miniTAX a écrit :
« Oui, mais pour l’instant, SuperGrid, ça n’existe que dans les fantasmes d’une bande de rêveurs. »
C’est un peu plus avancé que cela.
Siemens et Areva ne sont pas que des rêveurs 🙂
Quand les lampes à pétrole étaient la règle pour l’éclairage, il y a des gens qui traitaient les promoteurs de la lampe électrique de doux rêveurs. Pourtant, Thomas Edison a réussi son pari.
http://hbr.harvardbusiness.org/2009/11/how-to-jump-start-the-clean-tech-economy/ar/1
Autre exemple : Charles Baudelaire critiquait en 1855 l’introduction sur le marché des « allumettes chimiques »…
@Olivier,
Siemens et Areva, et puis quoi plus, pourquoi pas le Pape tant que vous y êtes ? Pour l’instant, c’est juste du vent, vous pouvez y coller autant de nom que vous voulez, ça reste du vent.
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« Quand les lampes à pétrole étaient la règle pour l’éclairage, il y a des gens qui traitaient les promoteurs de la lampe électrique de doux rêveurs. Pourtant, Thomas Edison a réussi son pari. »
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Thomas Edison, lui ne faisait pas le pari avec l’argent des autres, comme ceux qui sont derrière la super fumisterie Supergrid. Ca fait une sacrée différence (il n’y a qu’à voir le fiasco d’un pari à l’échelle de l’Europe avec Galileo).
Parce qu’il ne faut pas citer que ce qui vous arrange, des paris qui finissent en désastre, genre Plan Calcul, il y en a plein surtout en ce qui concerne les « renouvelables », il suffit de regarder ce qui s’est passé dans les années 70, 80, où tout le monde bombait le torse avec le slogan creux du « on n’a pas de pétrole mais des idées » et des promesses mirifiques, cf par exemple ce qu’ont dit les promoteurs des moulins à vent à cette époque. Mais visiblement, l’Histoire, c’est fait pour les chiens.
Worldwatch Institute en 1984:
“Tax credits have been essential to the economic viability of wind farms so far, but will not be needed within a few years.”
American Wind Energy Association en 1986:
“The U.S. wind industry has … demonstrated reliability and performance levels that make them very competitive. It has come to the point that the California Energy Commission has predicted windpower will be that State’s lowest cost source of energy in the 1990s, beating out even large-scale hydro.“
Minitax a écrit : « Siemens et Areva, et puis quoi plus, pourquoi pas le Pape tant que vous y êtes ? »
Areva and Siemens head alliance for renewable European grid – Founding members of the Friends of the Supergrid (FOSG), a new alliance to set up an offshore infrastructure network in the North Sea, include Areva T&D, Mainstream Renewable Power and Siemens (…)
http://www.newenergyworldnetwork.com/renewable-energy-news/by_technology/energy_efficiency/areva-and-siemens-head-alliance-for-renewable-european-grid.html
AREVA et Siemens produisent des câbles HVDC : ils ont tout intérêt à ce que ce projet aboutisse.
Minitax a écrit : « la super fumisterie Supergrid »
C’est votre opinion. Soit. Mais d’un point de vue technique, l’interconnexion des parcs éoliens (ou des parcs solaires) est une approche intelligente pour éliminer partiellement voir totalement (en fonction de la taille du supergrid etc.) les problèmes d’intermittence / discontinuité de l’éolien.
Point très intéressant, le supergrid ne conduit à un surcoût du kWh éolien que de 1 à 2 €c.
– Avec l’interconnection de parcs éoliens onshore, on arrive, supergrid inclus, à un coût du kWh de 7 à 8 €c.
– Avec l’interconnection de parcs éoliens offshore on arrive, supergrid inclus, à un coût du kWh d’environ 12 à 13 €c.
Ensuite, libre à chacun d’accepter de payer le kWh 8 ou 13 €c (avec un excellent bilan environnemental et sanitaire) au lieu de 4 €c avec le charbon (avec un bilan environnemental et sanitaire très médiocre). Vive la démocratie.