Pour info, j’ai mis en ligne jeudi un papier sur le site de Science & Vie, à propos du feu vert donné par les autorités brésiliennes au projet de barrage de Jirau, en Amazonie. Un barrage de 3300 MW qui sera construit et exploité par GDF Suez, dans le cadre du gigantesque complexe hydroélectrique de la rivière Madeira. Une installation qui sera probablement aussi émettrice de gaz à effet de serre qu’une centrale à gaz de même puissance, à en croire des calculs qui avaient été faits par un labo du CNRS sur le barrage de Petit-Saut, en Guyane française.
2009-06-05
De toutes façons je crois que la devise des décideurs est après nous le déluge, ou advienne que pourra, … Après avoir regardé le film de YAB je suis sur d’une chose c’est que tout est fini, et l’idée que la science va nous sauver , une imposture. Mais bon comme disent les fumeurs faut bien mourir de quelque chose et moi j’ajoute que s’il faut finir comme les dinosaures ou volatilisé par un volcan …
Il faut faire attention à ne pas vouloir tout et son contraire.
Les Brésiliens ont besoin d’énergie pour vivre (comme nous). Au nom de quel principe peut-on les stigmatiser de vouloir moins dépendre des énergies fossiles qui leur coûtent chères et qu’il faudra tôt ou tard remplacer ?
Tant qu’on n’a pas trouver comment stocker en grande quantité l’électricité des éoliennes ou du solaire (en TWH), il reste en gros les barrages et les centrales nucléaires pour fournir de l’électricité de masse en suivant la demande en besoin d’électricité.
Quoiqu’on dise, l’humanité n’a pas encore trouvé mieux et, pour encore un bon moment, les éoliennes et le solaire demeureront malheureusement encore longtemps des énergies d’appoint, sauf cas trés particulier de certains pays (Islande par exemple).
Les Brésiliens ont aussi le droit de vivre dans un certain confort.
Moi, je crois que les décideurs font ce que leur commandent les électeurs. Les écologistes représentent une petite minorité dans nos pays démocratiques. Il faut donc croire que la grande majorité des gens sont plus soucieux de leur bien être que celui de la planète.
Quand on a pas beaucoup d’idée et de génie soi-même, je comprends qu’on puisse avoir du mal à imaginer que les autres en ont peut-être davange. Donc, il ne reste plus à certains qu’à se mettre la tête dans le sable et à attendre le déluge…
Moi, je crois que les décideurs font ce qu’ils peuvent, entre ce qu’ils ont vendu à l’électeur (que du positif), les moyens qui leur restent effectivement, et les intérêts particuliers parfois très puissants qui ne vont pas toujours dans le sens de l’intérêt général présent ou futur.