En voilà une drôle de découverte. Une équipe américaine travaillait sur une «pile à combustible microbienne» pour produire de l’hydrogène à partir de bactéries et de courant électrique. Surprise, les microbes ont échappé à tout contrôle et se sont mis à recracher du gaz de ville.
Et c’est plutôt une bonne nouvelle: sous l’effet du courant électrique, les bactéries n’ont pas été électrocutées. Mieux, elles ont bouffé du gaz carbonique et bu de l’eau pour rejeter du méthane, version biogaz. Avec une efficacité de 80%, s’il vous plaît. Voilà qui pourrait rendre un fier service pour stocker l’électricité, par exemple de centrales solaires (quoique, les déserts manquent d’eau il paraît) et des fermes éoliennes.
Source: Environmental research web