[Vidéo]. Ce n’est pas parce qu’un sujet ne fait pas recette qu’on ne doit pas en parler. Et le paludisme est un véritable tueur en série, plus que le gaz carbonique, qui mérite qu’on en parle. Une équipe internationale vient de publier une carte mondiale de la présence du principal parasite à l’origine de la maladie, Plasmodium falciparum. Elle confirme, pour ceux qui ne le sauraient pas, que c’est l’Afrique sub-saharienne qui est de loin la plus touchée touchée.(1) Mais, c’est une bonne nouvelle, les zones les plus à risque sont moins peuplées qu’on le pensait jusqu’à présent. Ces cartes sont importantes, parce qu’elles permettent d’une part de cibler les politiques de prévention, et d’autre part, de suivre les progrès réalisés dans la lutte contre le parasite et son vecteur, le moustique.
Comme un bon dessin vaut mieux qu’un long discours, je vous propose la séquence vidéo qu’a publiée la fondation Wellcome Trust, qui a financé ces recherches. Simon Hay, le responsable de l’équipe explique les défis posés par le palu. Cette carte devrait être mise à jour tous les ans, et complétée des donnés sur un autre parasite —souvent négligé— qui provoque aussi la maladie, Plasmodium vivax.
(1) La carte est décrite dans un article paru dans la revue scientifique libre et gratuite PLoS Medicine.