Et si le congrès de Copenhague n’avait servi à rien? C’est la question que pose New Scientist dans son édition de la semaine, accompagnée d’un éditorial. Selon le magazine britannique, les organisateurs de cette conférence, un groupe international d’universités, espérait faire un point sur les connaissances climatiques pour éclairer les discussions politiques avant la conférence de l’ONU en décembre. Un point nécessaire tant les données s’accumulent, qui sont trop récentes pour avoir été introduites dans le dernier rapport des experts de l’ONU sur le climat.
A lire New Scientist, qui cite des auditeurs de la sphère politique, ces trois jours ont plutôt épaissi le brouillard sur notre connaissance du climat. Certes, la plupart des travaux récents laissent penser que le rapport de l’ONU est optimiste par rapport à ce qu’observent scientifiques et satellites. Mais quand on invite une armada de chercheurs dans un congrès, chacun vient pour y parler de ses travaux, en ignorant bien évidemment ceux de son voisin. Ce colloque (2500 personnes tout de même) n’avait donc d’intérêt que scientifique, et c’était une erreur de laisser croire qu’il pourrait éclairer les lanternes gouvernementales.
C’est bien pour cela qu’en dépit des signaux alarmistes envoyés par de nombreux climatologues, l’ONU doit s’appuyer sur l’état de l’art. Les milliers de scientifiques qui produisent tous les six ans le fameux rapport du Giec sur le climat travaillent à recouper les résultats des uns et des autres. Ils ne produisent pas de résultats directement mais dégagent des pistes de consensus, assorties de probabilités. Pour résumer —c’est forcément réducteur— ce qu’on sait des connaissances.
Leur message est suffisamment clair, le climat connaît un réchauffement important, même s’il est soumis à des fluctuations. Et si rien n’est fait, ce réchauffement se poursuivra longtemps, mettant en péril des humains et leurs activités(1). Ça c’est une base de discussion solide pour les politiques. Ensuite, laissons travailler les chercheurs de l’ONU et attendons pour savoir si oui ou non leur précédent opus était optimiste ou pas. Et en attendant, écoutons ce qu’ils nous ont déjà dit: il faut faire vite pour réduire nos émissions de carbone.
(1) D’autant que la hausse des émissions se poursuit à un rythme plus soutenu que le scénario le plus pessimiste de l’ONU.
« Et si rien n’est fait, ce réchauffement se poursuivra longtemps, mettant en péril des humains et leurs activités(1). »
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Désolé mais vous affabulez et vous prenez vos désirs pour des réalités, cher Denis : les scientifiques du GIEC (du Working Group 1) n’ont jamais dit une telle ineptie !
C’est avec ce genre d’exagération et de déformation que les propagandistes du RC anthropique nous ont bourré le mou pendant des années.
Malheureusement pour vous, le climat refuse obstinément de coopérer. Il serait temps pour vous de prendre température de la réalité (au sens litéral de l’expression).
« Les milliers de scientifiques qui produisent tous les six ans le fameux rapport du Giec sur le climat »
Erreur ! Ce ne sont pas des milliers de scientifiques qui produisent le fameux rapport.
Quelques dizaines de « scientifiques » se basant sur des études et des papiers choisis font une sorte de synthèse orientée. Il suffit de lire le fameux rapport pour le savoir.
Dire que vous étiez journaliste…
Je ne comprends pas cette remarque : les températures globales actuelles sont pourtant en plein dans la gamme prévue par les modèles rapportés par le GIEC ! Et l’état de la banquise arctique est bien plus avancé que ce que prévoyaient les modèles les plus pessimistes.
Abitbol, comment auriez-vous voulu présenter les choses ? Le rapport a été rédigé par quelques dizaines de scientifiques, mais est un condensé de la recherche effectuée par des milliers d’autres. Vous espériez peut-être que 3500 chercheurs du monde entier allaient se mettre autour d’une (très) grande table pour rédiger ensemble le rapport ? Le fait que vous nommiez leur synthèse « orientée » est clairement un procès d’intention et un signe que vous l’êtes, orienté.
@Enisor
– De « quelle gamme prévue par les modèles rapportés par le GIEC » tu parles ? Faut arrêter de raconter des fables ! Aucun modèle retenu par le GIEC ne prévoit le refroidissement de ces dernières années alors même que, comme le dit si bien Denis, « la hausse des émissions [de gaz à effet de serre] se poursuit à un rythme plus soutenu que le scénario le plus pessimiste de l’ONU ».
– La banquise GLOBALE n’a pas changé depuis qu’on a commencé à en faire la mesure, soit 30 ans, alors même que, paraît-il, le RC a été « sans précédent ». Donc ton choix délibéré de ne relater que la banquise arctique qui « fond plus vite que prévu » et de passer sous silence la banquise antarctique qui progresse est de la tromperie par la lecture sélective des faits. Tout ce que ça pourrait montrer, c’est que justement, les modèles ne prévoient rien du tout.
– Quant au nombres de « chercheurs du monde entiers », ils ne sont pas « 3500 » mais 2500 et on n’a même pas la liste de leur nom qui n’a jamais été rendu public par le GIEC. Et parmi ces 2500 chercheurs, seuls 20% ont « quelque chose à voir avec la climatologie », selon les mots même d’un réchauffiste convaincu du GIEC : http://www.lepost.fr/article/2009/02/18/1428378_20-des-membres-du-giec-ipcc-ont-quelque-chose-a-voir-avec-la-climatologie.html.
Ca fait donc à tout casser 500 chercheurs « qui ont quelque chose à voir avec la climatologie » alors qu’un simple congrès scientifique sur l’étude du soleil réunit des milliers de spécialistes et l’année polaire 2008 a mobilisé plus de 20.000 chercheurs. Ton argument d’autorité des « milliers de chercheurs » ne vaut donc pas un clou, tant en relatif qu’en absolu. Qu’est ce qui te reste ? De la croyance, de l’obscurantisme et un tas de mensonges délibérés ou par omission habillés en « science ».
Abitbol et miniTAX. Relisez les rapports du GIEC avant d’écrire n’importe quoi. Sur le seul rapport du Working Group 1, il y a un millier de scientifiques, pour moitié rédacteurs et pour l’autre réviseurs. les chiffres sont du même tonneau pour le working group 2 (et j’ai eu la flemme de recompter pour le W3). Et tous les noms des scientifiques en annexe des rapports du GIEC
Enisor, j’aurais voulu que les choses soient présentées correctement.
Maintenant, si vous pensez que les politiciens et les quelques scientifiques qui sont rémunérés par le GIEC, lequel a décidé dans ses statuts que les changements climatiques étaient provoqués par l’homme avant même les conclusions du 1er rapport, sont moins sujets à la corruption et à l’orientation idéologique que n’importe quels gouvernements ou instances dirigeantes que ce soient, libre à vous…
Quant à moi, je suis sceptique.
« les températures globales actuelles sont en plein dans la gamme prévue par les modèles » hahaha
C’est vrai que quand on a une gamme de prédictions aussi large que celle du GIEC, c’est difficile de se tromper. Moi, je prévois que la température de demain sera comprise entre 0 et 20 degrés à Paris à midi… on verra…
@miniTAX
Pour les projections, nous pouvons prendre par exemple celles datant de 2001. Voici quelques résultats de runs isolés
http://www.grida.no/publications/other/ipcc_tar/?src=/climate/ipcc_tar/
et ici des projections d’ensemble
http://www.grida.no/publications/other/ipcc_tar/?src=/climate/ipcc_tar/
Je ne vois vraiment pas où est le problème… Certains modèles prévoient un refroidissement de quelques années, mais tous indiquent la même chose : un réchauffement à long terme !
Concernant l’antarctique, est-il utile de vous rappeler que les différents modèles prévoient tous que l’antarctique a une inertie bien plus grande que la banquise arctique ? Il s’agit en effet de glace continentale, et non de glace de mer, qui est de plus entouré d’une formation venteuse particulière (les westerlies) qui joue le rôle de tampon. De nouveau, nous sommes et de loin dans les scénarios évoqués par les chercheurs.
Quant aux chiffres… Si on en croit l’IPC, le rapport du groupe I (bases scientifiques) rien qu’à lui seul comprend 620 auteurs et éditeurs, et plus de 600 « reviewers » provenant d’une 40aine de pays différents. Quant au nombre des contribuerus, allez voir ici
http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/Report/AR4WG1_Print_Annexes.pdf
Abitbol :
« Si vous pensez que les politiciens et les quelques scientifiques qui sont rémunérés par le GIEC »
des chiffres ? Des sources indiquant le nombre de scientifiques ?
« lequel a décidé dans ses statuts que les changements climatiques étaient provoqués par l’homme avant même les conclusions du 1er rapport »
Vous avez des problèmes de compréhension à la lecture, vous. « Estimer l’influence de l’homme sur le climat » ne veut pas dire « Sachant que les changements actuels sont dûs à l’homme »
« sont sujets à la corruption et à l’orientation idéologique »
Imaginez la synchronisation ! Il faut que toutes les agences scientifiques nationales des 40 pays, et que tous ses membres, soient corrompus. Vous aimez les théories du complot je dirais.
“Moi, je prévois que la température de demain sera comprise entre 0 et 20 degrés à Paris à midi… on verra… »
Ah, météo et climat… Et vous pouvez aussi prédire quelle température il fera en moyenne sur terre en 2050 à plus ou moins 1 degré ? Car c’est ça, le degré de précision des modèles…
PS: miniTAX, je vous ai aussi répondu mais le commentaire est en attente de modération. Ne soyez pas vexé !
Tout le monde n’a pas pas la même confiance dans le GIEC et ses rapports.
Voici ce que dit un papier de Thomas Harris et John McLean, qui ont épluché les commentaires des réviseurs pour le dernier rapport.
« Pour la première fois, l’ONU a publié sur le Web les observations des réviseurs qui ont évalué les projets de rapport du groupe de travail I et les réponses des éditeurs du GIEC. Cette publication était très certainement une conséquence de l’intense pression exercée par la réfutation de la « Crosse de Hockey », par Steve McIntyre de Toronto et ses alliés. À la différence des autres groupes de travail du GIEC, le Groupe de travail I est basée aux États-Unis et McIntyre a utilisé la législation sur la liberté de l’information pour demander certains détails quand la totalité des commentaires ont été publiés.
Un examen des commentaires des réviseurs sur le dernier projet de rapport du GT I, avant le rapport final d’assemblage (c’est-à-dire la «seconde ordonnance de révision» ou SOR) démystifie complètement l’illusion de centaines d’experts déversant leur analyse avec diligence sur tous les chapitres du rapport et fournissant une masse de réactions aux équipes éditoriales. Voici la réalité.
Un total de 308 réviseurs ont commenté sur le SOR, mais seuls 32 réviseurs ont commenté sur plus de trois chapitres et cinq réviseurs seulement ont commenté sur les 11 chapitres du rapport. Seulement environ la moitié des réviseurs ont commenté sur plus d’un chapitre. Il est logique que les réviseurs limitent généralement leurs observations à leurs domaines de compétence, mais c’est loin de l’idée de milliers de scientifiques acceptant tout et n’importe quoi.
S’ajoute à cela le fait que les éditeurs du GIEC pouvait, et ont souvent, ignorer les commentaires de réviseurs. Certaines réponses d’éditeurs ont été banal et d’autres ont montré des incohérences avec d’autres commentaires. Les réviseurs devaient justifier leurs demandes de modification, mais les réponses des éditeurs semblent ne pas avoir été soumises à la même obligation. Les réviseurs se sont parfois laissés dire qu’ils avaient tort, mais aucune raisons ou référence valable ne leur furent fournies.
Dans d’autres cas, les réviseurs ont tenté de diluer des certitudes exprimées et ils ont souvent fourni des preuves correspondantes, mais leurs commentaires ont bien souvent été simplement rejetés. Certaines observations ont été rejetées sur la base d’un manque de place – une affirmation incroyable dans un document si important.
L’attitude des éditeurs semblait être que de simples corrections ont été acceptées, les demandes d’amélioration de la clarté tolérée, mais les affirmations et des interprétations qui apparaissent dans le texte devait être défendu contre toute contestation.
Un exemple de désinformation rampante des rapports du GIEC est la fréquente affirmation que « des centaines de scientifiques du GIEC » sont connus pour soutenir la déclaration ci-après, sans doute la plus importante du Groupe de travail I, à savoir « les gaz à effet de serre sont très probablement la principale cause du réchauffement observé de la planète au cours des 50 dernières années ».
Au total, seulement 62 scientifiques ont examiné le chapitre dans lequel cette déclaration apparaît, le critique chapitre 9, «Comprendre et attribuer les changements climatiques ». Parmi les commentaires reçus par les 62 réviseurs de ce chapitre, près de 60 pour cent d’entre eux ont été rejetés par les éditeurs du GIEC. Et parmi les 62 experts réviseurs de ce chapitre, 55 sont acquis à la cause, laissant seulement sept experts réviseurs qui semblent impartial. »
Enisor, franchement quel est l’intérêt de prévoir la température à plus ou moins 1 degré pour 2050 ??
Je serais very likely mort en 2050 et celui qui a fait la prévision le sera également. S’il a tort, qu’est-ce qui se passera ? Pourquoi le même modèle ne peut pas prévoir un 0,1 degré près la température de 2010 ?
J’oubliais, depuis quelques années le MET Office a fait des prévisions pour l’été suivant, l’hiver suivant, etc. Il se plante en beauté à chaque fois…
Les modèles du GIEC sont de la gnognote comparés au modèles utilisés par la finance mondiale. On voit ce qu’il en est de leurs prévisions !
« Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, (…) »
http://www.ipcc.ch/languages/french.htm#1
@Abitbol. « … quel est l’intérêt de prévoir la température à plus ou moins 1 degré pour 2050 ?? Je serais very likely mort en 2050 et celui qui a fait la prévision le sera également. »
Vous confirmez ici, qu’une partie des sceptiques en tout genre, et souvent par principe, se foutent éperdument de ce qu’ils se permettent de mettre en doute. Vous confirmez implicitement que vous vous ne vous intéressez pas aux enjeux d’avenir quel qu’ils soient car il n’y aurait pas de retour sur investissement du petit égo savant.
Vous vous nous confirmez aussi, et cela c’est positif, que vous ne vous considérez pas comme un ‘Transhuman’ dont la durée vie peut aller jusqu’à 150 ans.
« Les modèles du GIEC sont de la gnognote comparés au modèles utilisés par la finance mondiale. On voit ce qu’il en est de leurs prévisions ! »
Concernant les modèles économiques qui ont fait leurs preuves, le modèle du Club de Rome (The Litmits to Growth) a tendance à se confirmer. Il suffit de faire la part de choses entre les différents modèles. Auriez-vous été désillusionné par la bien pensante pensée économiste ? Pas vous quand même !
Va jouer ailleurs stp PO… je ne suis pas psy, je peux rien pour toi.
Abitbol, il me semble que vous partez un peu en vrille, je dirais même en « mode automatique » du sceptique lambda. Dois-je vous rappeler que vous rejetiez initialement l’affirmation selon laquelle le rapport du GIEC était la somme du travail de milliers de scientifiques ? Et vous finissez par dire qu’il n’y a qu’une 60aine qui a audité une phrase bien précise du rapport ? Mas quel est le lien ? Où voulez-vous en venir ?
Je rejoins aussi PO dans son analyse de votre cas. Vous êtes semble-t-il un magnifique exemple de l' »après moi, le déluge ». Tout ce qui dépasse votre cadre direct de vie vous laisse donc totalement indifférent ? Votre objectif en tant que personne est donc de payer moins de taxe ? Ce n’est pas grâce à ces mentalités que l’humanité a progressé par le passé – heureusement que tout le monde ne pense pas comme vous.
La limite de confiance des modèles dépend de deux choses : la qualité du modèle et l’aspect fondamentalement non linéaire du climat, qui le rend sensible aux conditions initiales. Les projections pour des temps longs sont donc moins précises que pour des temps courts.
« Enisor, franchement quel est l’intérêt de prévoir la température à plus ou moins 1 degré pour 2050 ??
Je serais very likely mort en 2050 et celui qui a fait la prévision le sera également. »
Euh… Dans 40 ans toute la moitié inférieure de la pyramide des âges a quand même bien l’intention d’être encore en vie…
Enisor, pitoyable cancre, essayé de retrouver dans la citation que j’ai retranscrit : « Et vous finissez par dire qu’il n’y a qu’une 60aine qui a audité une phrase bien précise du rapport ? »
Quant aux prévisions pour 2050 ou 2100 que vous semblez apprécier, il est tellement aisé d’en faire… Ceux qui se laisset aller à ce jeu n’auront jamais à les assumer. Qui se souciera de leur valeur dans le futur ? Elles seront évidemment oubliées. Trouvez-moi une prédiction faite vers 1950 qui soit avérée aujourd’hui…
@Abitbol.
En 1950, certains ne disaient-ils pas : « La population mondiale va croître d’ici à la fin du siècle » ?
Oh, non ! Ils n’auraient pas oser ! Trop de paramètres ! Tros d’incertitudes !
Vous pouvez me dire quelle loi de la physique a bien pu changer entre 1950 et 2009, parce que là je vois pas…
Si si, Tilleul, vous oubliez qu’un duo allemand a « démontré » que l’Effet de serre n’existe pas, même dans les serres 😉
Cher Abitbol,
inutile de partir dans des injures, elles ne font que renforcer notre sentiment que vous êtes plus émotif qu’intellectuel. Voici la fameuse phrase
« Un exemple de désinformation rampante … est la fréquente affirmation que “des centaines de scientifiques du GIEC” sont connus pour soutenir la déclaration ci-après… “les gaz à effet de serre sont très probablement la principale cause du réchauffement observé de la planète au cours des 50 dernières années ».
Au total, seulement 62 scientifiques ont examiné le chapitre dans lequel cette déclaration apparaît »
Petit commentaire du « cancre » : l’impératif présent d' »essayer » à le deuxième personne du pluriel est « essayez » et pas « essayé ».
Enisor, là où vous lisez des injures, je n’écris qu’un constat.
Vous avez visiblement des difficultés de compréhension avec la langue française. Prenez votre temps pour lire et j’en prendrais pour écrire.
PO, « certains » ? Qui ? Et quels étaient les chiffres donnés ?
Denis, vous pourriez expliquer votre propos, avec des sources, des références ? Ou bien, je dois demander un verre au serveur ?
Abitbol, ne me dites pas que vous n’avez pas lu ce formidable papier «Falsification Of The Atmospheric CO2 Greenhouse Effects Within The Frame Of Physics» paru dans l’International Journal of modern physics. La future bible des sceptiques du réchauffement anthropique.
J’ai contacté l’un des deux auteurs pour lui demander la version réellement publiée, qui est évidemment différente de celle disponible sur le serveur de prépublications Arxiv, mais il n’a pas daigné me répondre, contrairement aux 100% des chercheurs que je contacte pour les mêmes raisons. Je me serais volontiers penché sur ces travaux, mais je n’ai pas pour l’habitude de partir de documents qui n’ont pas été « revu par des pairs »…
Donc, vous n’avez pas lu le papier revu par des pairs ?
Mais vous en parlez quand même et avec dédain.
C’est bien ce qu’il me semblait…
100% des chercheurs, ça fait dans les combien de chercheurs ?
Peut-être que les auteurs ont vu que vous étiez référencé sur « RealClimate », ce qui ne fait pas très sérieux…
Ce que j’en ai lu (de la version non approuvée) me fait sourire. Quant aux chercheurs, depuis 1991 que je fais ce métier, ça doit être par centaines, cher Abitbol. Que je travaille pour des journaux connus, ou pour un obscur site baptisé Effets de Terre. Quant à Real Climate, vous êtes libres d’en penser ce que vous voulez. Mais les débats y sont de plus haute volée que vos remarques aussi désobligeantes qu’elles sont peu argumentées.
Ce que je lis ici me fait carrément rire, c’est pour cette raison que je reviens si souvent cher Denis !
Et mieux vaut peu d’arguments que pas d’arguments du tout.
Riez, riez, et préparez vous à danser…
Ah oui j’ai regardé un peu le papier en question, c’est une remise en cause totale de la physique et de bon nombre d’observations sur la température de la Lune ou le rayonnement de l’atmosphère ! D’un autre coté on a bien en France des gens qui prennenet l’hypothèse que la Terre est un gros disque noir tout plat…
Denis,
La confrérie alarmiste nous a fait le coup du « Gerlich & Tscheuschner » n’est pas peer-reviewed, ce ne le sera jamais, c’est de la connerie [dixit Gavin Schmidt]… » alors bon, vous auriez pu trouver mieux cette fois-ci.
Pourtant, même si ça vous fait mal de le reconnaître, l’article qui réfute « l’effet de serre » (entre guillemet car le phénomène en question n’a rien à voir avec l’effet de serre, ce que même les hystériques climatiques les plus endurcis comme Josh Halpern, alias Eli Rabett, ont reconnu, sans crier sur les toits, cf son blog) a bel et bien été publié dans une revue (et non un journal comme Science ou Nature) de physique de renom dans lequel plusieurs Nobel ont publié.
Donc votre tentative d’ad hominem parce que les auteurs ne vous auraient pas envoyé l’article est franchement fumeuse ! Si vous voulez l’article, lisez le dans la revue : si c’est publié, c’est pas fait pour du beurre. Si les auteurs devaient répondre à tous les alarmistes anonymes du monde, une vie ne suffirait pas et d’ailleurs, de quoi vivrait l’International Journal of Modern Physics si ses articles sont distribués gratuitement à qui les veut ?
Ou à défaut d’obtenir une copie gratuite que l’internationale réchauffiste de vos connaissances se garde bien de propager, lisez l’abstract : les conclusions de l’auteur n’ont pas changé par rapport l’article version 4 de Janvier 2009 disponible publiquement sur Arxiv : à savoir que l’effet de serre selon la FARCE, c’est de la foutaise (je schématise).
Et c’est écrit dans un article peer-reviewed dans une revue spécialisée prestigieuse de physique, pas dans un journal généraliste avec des articles à 2 balles sur les conséquences catastrophiques du RC comme la migration des morues, la prolifération des moules bleues ou la hausses du taux de suicides chez les Italiens (si, si, véridique).
J’ai bien peur pour vous que cette fois-ci, il va vous falloir autre chose que des effets de manche dans le style « ce que j’ai lu dans la version non approuvée m’a fait sourire » et autre character assassination pour vous en sortir à bon compte.
Tilleul a écrit : « Ah oui j’ai regardé un peu le papier en question, c’est une remise en cause totale de la physique »
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Il n’a jamais été question dans le papier d’une « remise en cause totale de la physique ». Cessez de colporter les pire âneries. Vous êtes au mieux incompétent, au pire trop malhonnête pour parler de ce papier REVU PAR LES PAIRS dans une prestigieuse revue de physique.
Contentez vous de parler de l’énergie en 2050. Au moins c’est compatible avec votre domaine de compétences, la physique astrologique.
Je n’ai jamais dit que ce papier n’a pas été revu par des pairs, je disais que l’un des chercheurs n’a pas répondu. Et je faisais remarquer que c’est la première fois en plus de quinze ans qu’un chercheur ne m’envoie pas un article que je lui réclame « es qualité » de journaliste. Mais peut-être me répondra-t-il plus tard? Vous en connaissez beaucoup des journalistes qui font l’effort de s’informer sur les travaux qui contestent le réchauffement?
En tous cas, j’ai bien l’impression que vous et vos « amis », ceux qui pensent comme vous sur le climat du moins, vous excellez dans l’invective, le ton désagréable, parfois l’insulte. J’ai ici des discussions fréquentes avec des lecteurs qui combattent ma façon de voir les choses, mais en respectant un minimum de politesse. Je vous dirais à vous ce que j’ai écrit à Abitbol, si vraiment vous détestez ce site et ne pouvez vous empêcher de le lire, il vous suffit de me demander de vous faire interdire, comme le font certains addicts au casino. Si ce n’est pas le cas, baissez le ton d’un cran. Ça nous reposera les oreilles.