Ha ha ha. Il doit rigoler ce castor. L’animal, qui paraît-il s’appelle Igor, s’est fait la belle du centre de détention où il était retenu contre son gré. Le castor a profité d’un court-jus de la barrière électrique pour s’échapper avec deux donzelles. Elles ont vite été reprises, mais le mâle court toujours. Depuis octobre!
C’est le Guardian qui nous raconte cette drôle d’histoire hier. Dans le Devon, vingt-quatre castors importés d’Allemagne ont été condamnés à rester six mois en quarantaine. Ils devaient être relâchés en Ecosse dans quelques mois pour tenter d’y reconstituer une population native. Le castor a été rayé de la carte dès le XIIe siècle, à force d’être chassé pour sa fourrure, sa viande et son huile (1).
Le repris de justice aurait été repéré. Car le long de la rivière Tamar, des arbres dégringolent régulièrement, et portent la trace du rongeur. Âgé de huit ans, l’animal accuse près de quarante kilos. Le propriétaire a prévu de poser six pièges imprégnés d’une odeur de femelle pour tenter de le capturer. Affaire à suivre!
(1) Ne pas confondre avec castor oil qui, en anglais, signifie huile de ricin.
• Pour en savoir plus: un reportage de la BBC publié ce mercredi sur les bords de la Tamar, et dans le centre de quarantaine.