Pour le salut des cétacés, les activistes de Greenpeace et de la Sea Sepherd Conservation Society, avaient suivi le krill, ces minuscules crustacés dont raffolent les baleines, jusqu’à retrouver la flotte de pêche japonaise. Mais pour leur propre salut, les écologistes devront probablement suivre le fumet des réservoirs de fuel de Melbourne, car le carburant n’est pas éternel.
Comme chaque année, les joutes nautiques les plus chères de la planète se tiennent dans l’océan Austral. Les six navires de la flotte de pêche japonaises affrontent un navire de Greenpeace, et un autre de la Sea Sepherd. Ces deux-là tentent, par tout les moyens (1), d’empêcher les «chercheurs» japonais de poursuivre l’abattage massif de grands cétacés. Innovation 2008 de ces joutes baleinières annuelles, la présence d’un navire de surveillance australien qui joue, si ce n’est l’arbitre, du moins l’observateur.
Aux dernières nouvelles, deux militants de la Sea Sepherd s’étaient approchés un peu trop près des chercheurs japonais. Ils ont été capturés avant d’être remis à leur capitaine trois jours plus tard. Mais à ce petit jeu, alors qu’il reste encore trois ou quatre semaine de chasse, les écologistes risquent fort d’abandonner, faute de fuel. Car le scientifique-baleinier-japonais est un petit malin, il a son propre tanker pour alimenter les navires-usines à la demande. Il peut donc tenir longtemps, en amusant la galerie et provoquant les écologistes, jusqu’à ce que le fuel leur vienne à manquer. Alors, ces derniers devront rebrousser chemin et retrouver l’Australie pour remplir leurs cuves de fuel tandis que la flotte japonaise pourra passer aux choses sérieuses.
A moins que… les pirates pour la bonne cause ne se livrent à un nouveau tour de passe passe. S’ils prennent le risque d’épuiser leur carburant à plusieurs milliers de kilomètres du premier port, il faudra bien que les marins-japonais, qui sont assurément des gentlemen, ne leur portent assistance. Au moins, les joutes pourront reprendre, et amuser la galerie. Au moins, il reste à espérer que les baleines, qui profitent des bisbilles pour s’échapper, rigolent de tout ça.
Mais après tout, on pourrait faire plus simple: pourquoi ne pas transformer les navire-usines japonais en musée et organiser, disons dans le port de Melbourne, de belles joutes retransmises en direct sur toute la planète? D’un côté les écolos, de l’autre les chasseurs de baleine, à la loyale sur de belles barques en bois. Au moins, ça éviterait de brûler du fuel!
Image: Echauffourées entre militants de la Sea Sepherd et marins japonais © ICR 2008
(1) Leur arme préférée, une version de grande capacité de la boule puante jetées depuis un zodiac (vidéo ici de L’institut japonais de recherche sur les cétacés au format WMV). Les marins japonais répliquent généralement au jet d’eau.
salut , merci pour l’info,
Dommage pour les ecolos est leur probleme d’essence..les australiens ce mettent heureusement de leur coté.
Que faire..cette boucherie maritime est plus qu’insjute, et je part au japon dimanche, jaimerai en tt naiveté mettre de images en rediffuser du carnage dans les restaurant ou les marcher ou la viande de balaine de vent…
Ah jai envie de leur reveiller la conscience…
merci pour ce site interessant , desormais dasn mon marque page.
olivia
Aille les fautes d’orthographe, cest grave aussi ca….
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désolé