ntendre Serge Latouche un lundi matin, c’est comme déboucher une bonne bouteille avec des amis. L’apôtre de la décroissance, l’objecteur de croissance, comme il aime à se décrire, était invité de Libé. Dommage que le quotidien, qui se veut le poil-à-gratter de l’actualité, se soit contenté de renvoyer la passionnante interview de Latouche en pages intérieures. On aurait apprécié, pour une fois, une belle Une titrée «Vive la décroissance» comme Libé provoqua un jour les esprits avec son «Vive la crise». Mais, bon, il ne faut pas rêver. Le contre-Grenelle, hormis l’interview de Latouche, n’aura eu droit qu’à quelques lignes. Libé a besoin de pub, et le marché n’aime pas les signes « — ».
En tous cas, les internautes ont de la chance. Car Libé labo, le site multimedia piloté par Florent Latrive, propose une version longue et toute en décibels de l’entretien réalisé par Laure Noualhat et Pascal Canfin. Dix-huit minutes (sans pub!) qui gagneraient à être diffusés avant le JT tous les soirs pour sortir nos compatriotes du «travailler plus pour gagner plus» de Nicolas Sarkofric. Pour décoloniser l’imaginaire, comme le dit Latouche.
On en parle souvent ici. Une croissance infinie dans un monde aux ressources limitées débouche mécaniquement sur un atterrissage brutal. Voilà pourquoi, entre autres, je vous parle souvent de négawatts face aux buveurs de pétrole, artificiers de l’atome et autres érigeurs de moulins à vent. Bien évidemment, les camés de la croissance hurleront encore, en écoutant Latouche, qu’ils ne veulent pas du retour à la bougie… Mais à force de descendre tête baissée le col de la faucille, on finira par se prendre un coup de marteau.
Ouf ! Merci pour ce post ! On se sent moins seul. Aujourd’hui, le mot décroissance passe pour un gros mot. Et à la question : comment croître sans fin sur une planète forcément limitée ?, « les personnes autorisées » rétorquent dématérialisation de l’économie et développement des services. Mais une économie dématérialisée reste à prouver.
Malheureusement la cause de la décroissance est complètement desservie par le mensuel La Décroissance.
Ça peut fonctionner.
Une grande masse malléable à volonté (soit un stade en déca de simplement corvéable, quasiment atteint ?).
L’absence de toute structure constitutive hormis les bases, contrôlé avec attention par les instances administratives globales en vue d’empêcher tout risque de déséquilibre.
Un modèle social déshumaniser ou chacun est jaloux de son voisin.
Un groupe, disons 15 % dans le meilleur des cas, taux révisible à l’infini du fait du nombre d’inconnus encore présents, employés modèles soumis et rendant grâce a leurs exploiteurs (Stockholm version pro ?).
Une caste dirigeante close, nomade mais surtout totalement détaché des règles en vigueur pour le reste de l’humanité, si tant est que la nature physique et physiologique (sans entrer sur la thématique moraliste) demeure longtemps inchangée (encore une série de variables floue à considérer).
Au final et suivant le cas, disons qu’une pandémie se développant au bon moment pourrait avoir un effet simplement magique ?
Enfin, attention, disant cela j’exprime simplement une synthèse analytique destinée à mes modèles personnels. Pour le reste j’aime le ciel bleu et me lève chaque jour plutôt content, sans craintes ni appréhensions.
Concernant la décroissance.
Communautés.
Vie en petits groupes, composé en vue de l’atteinte d’un seuil d’autonomie local spécifié.
Ce faisant la situation post recalibrage des conditions de vies ne serait pas très longtemps mise à mal.
Considérons l’énergie. Entre les diverses technologies naturelles tel Biomasse, Éoliens, Solaire ou encore quelques modèles de fissions atomique sub quantique (..).
L’eau, en local il faut adapter.
Suivant que l’implantation retenue soit a but de vie ou de développement les impératifs sont distincts. Fonction du statut différentes pistes sont disponibles, bridé à mesure des connaissances disponibles. ( Bassins, puits, réseau domestique de traitement / purification, sans oublié la création d’un de transport de l’eau, élément clé de la remise a neuf du globe en stade 5 & supérieur.
L’alimentaire, culture locale + transformation, sur ce point encore le taux de variables demeure trop important.
Au final le temps requis pour le retour au stade +0 peut être inférieur à 6 mois, le plus long revenant à la constitution des structures et infrastructures internes.
Reste la variable humaine, grosse inconnue et tout à la fois joker & poison; délicat de s’assurer d’un développement optimal à coup sûr, c’est là que motivation mais surtout conscience sont sans doute les clés d’une possible transformation réussie.
Déjà si l’on divisait notre consommation d’énergie l’on pourrait commencer à parler de l’après nucléaire. En effet si l’on avait à produire moins d’énergie, l’on pourrait se contenter d’énergie renouvelables