Amis de la terre

Comme Salade a été prompt à le remarquer, nous avons l’immense plaisir de relancer Effets de Terre. L’ancien «proprio» a choisi la coloc pour redonner du punch à ce blog. C’est Laure Noualhat, dont la présence avait été réclamée par certains, qui vient redonner un second souffle à cet espace qui, nous l’espérons tous les deux, connaitra des débats animés et constructifs. J’en profite pour rappeler quelques règles: pas d’insultes, pas d’outrages, nous sommes ici entre gens de bonne compagnie. Du service Terre où Laure officie depuis 2003, et du web de Libé, dont je suis désormais l’un des responsables après avoir piloté les rubriques Terre et Sciences du journal, nous vous invitons à ramener votre grain de sel. Croyez-bien qu’on apportera le nôtre. Pour ouvrir les débats, je propose à ceux qui ne l’ont pas lu (c’est dommage), de lire ici, au format pdf, le supplément «Vive le pétrole cher» que Libération a publié il y a quelques semaines.

Denis

14 commentaires

  1. Chers,

    afin d’éviter aux autres bloggeurs potentiels un tête à tête (certes amical) entre Laure (puis-je?) et Moi-même, je vous propose de réouvrir l’accès de ce blog dans la liste Libé-blogs.

    (je sens que je regrette déjà mon idée)

  2. Nous sommes quand même quelques vigilants, Salade et sans bruits intempestifs, la réouverture des Effets ne passera pas longtemps inaperçue, croyez-moi. Et voici déjà votre premier vœux exaucé, râleur impénitent! — C’est curieux quand même : je venais cependant de me faire la même remarque… les grands esprits se rencontreraient-ils dans les détails? Pinaillage quand tu nous tiens ?

    Edouard veux virer July? Un July garant de quoi? De l’intégrité rédactionelle de qui? Heureusement que certains savent se défendre, sans trop comter sur celui qui fait l’accolade à Sarko quand ils se croisent. Cela évite à Libé, bien malheureusement enlourdie de ces suppléments promotionnels dont personne ne voulait (je ne parle pas de celui du pétrôle, Denis, que j’ai lu avec grande attention depuis mon jardin de l’Aveyron) de sombrer dans la complaisance nauséeuse de la veulerie Sarkoléniste comme certaine Marianne. Et qui déjà a introduit le loup dans la bergerie?

  3. Ravi de voir votre blog revenir de l’au-delà (je ne regrette pas de l’avoir conservé dans mon aggrégateur).

  4. Aucun article sérieux (chiffré et détaillé) sur les accords Européens sur la pêche???????
    Que veut dire modernisation?
    Mettre en oeuvre des technologies (bateaux sur-équipés) pour pêcher encore plus de poissons alors que la ressource s’épuise???
    Quel est l’avis de pêcheurs?


  5. Emmenez-moi au bout de la présidence
    Emmenez-moi au pays des scandales
    Il me semble que Matignon,
    ressemble à Ste-Hélène…

    Je vous fais la chanson complète demain

  6. Ou après-demain? Les chinois devraient déjà intégrer la purée de tomate dans leur cuisine, les choses seraient plus simples.

  7. Vers l’échec où le poids et l’ennui
    Me courbent le dos
    Il arrive le ventre alourdi
    De projets bateaux.

    Il vient de l’ENA
    Apportant avec lui
    Des idées vagabondes
    Aux reflets de ciels bleus
    De mirages

    Traînant un parfum corsé
    D’empereur bien connu
    Et d’éternel premier
    Où l’on vit presque nu
    Sans entourage

    Moi qui n’ai connu toute ma vie
    Que l’ombre de Jacques
    J’aimerai conserver cette vie
    En restant à bord

    Emmenez-moi au bout d’la Présidence
    Emmenez-moi au pays des scandales
    Il me semble que Matigno-on
    Ressemble à l’île Sainte-Helene.

    Dans les salons à la tombée du jour
    Avec MaM
    Quand on parle d’un amour de Clemstream
    Un verre à la main

    Je perds la notion des choses
    Et soudain ma pensée
    M’enlève et me dépose
    Un merveilleux CPE
    Sur la grêve

    Où je me vois sans bras
    Sans jambes, comme un fou
    Criant « Au lâche! »
    Et je me pends au cou
    De mon rêve

    Quand des sociétés ferment,
    Que les stock-options
    Rejoignent les coffres
    Moi je rêve encore jusqu’au matin
    Des matelas à 240 SMICS

    Emmenez-moi au bout d’la Présidence
    Emmenez-moi au apys des scandales
    Il me semble que Matigno-on
    Ressemble à l’île Sainte-Hélène.

    Un beau jour sur un rafiot craquant
    De la coque au pont
    Pour partir je travaillerais dans
    La soute à charbon (sic)

    Prenant la route qui mène
    A mes rêves gazeux
    Sur une île hautaine
    Où rien n’est important
    Que de survivre

    Où Sarkozy
    Crea le haut-le-coeur
    En nettoyant m’a t’on dit
    A coup de Kärcher
    Sous le couvre-feu

    Je fuirais laissant là mon éclat onusien
    Sans aucun remords
    Sans bagage et le coeur UMP libéré
    En chutant très fort

    Emmenez-moi au bout de la terre
    Emmenez-moi au pays des merveilles
    Il me semble que Sainte-Hélène
    Serait moins pénible au soleil d’Austerlitz.

    D’après Charles Aznavour (Emmenez-moi)

    Demain je vous fais Primitif! de Gotainer pour vous savez qui.

  8. Concernant le très bon supplément Pétrole Cher, petit regret: je n’ai rien lu sur ce que cela pourrait entrainer en terme de relocalisation de la production des entreprises, ainsi que plus généralement en terme de fin des voyages de masse à bas prix (fin des avions? Fin des voyages d’affaires? Fin du tourisme?…)

  9. Une réserve de portée plus générale: ce supplément fait la part belle aux solutions les plus industrielles que ce soit en matière de logement (des lotissements suraidés pour les riches) ou d’énergie (éthanol) au détriment des pratiques plus individuelles, délocalisées et autonomes: ce monsieur japonais a l’air bien sympathique pour un entrepreneur mais ira-t-on chez lui pour recycler son huile de friture? Et qui aura envie d’aller travailler en usine, même écologique?

  10. Je te prends au mot, Salade. Et je place le mot nature!
    En restant dans la galaxie des scandales.
    (Vive le pétrole cher!
    C’est clair que rien ne changera jamais à contre-courant de l’aspect fric.)

    Ca être folie beaucoup
    Moi être zinzin de l’Elysée
    Tu rendre moi fou de pouvoir
    Car tu être chou à l’infini

    Je graver ton nom partout
    Je écrire tous les arbres avec RPR & UMP
    Vous faire de moi un politique
    Je vouloir aimer art primitif

    Je faire les yeux comme un aigle
    Quand je vois bouger vous
    Je devenir fou d’électeurs
    Mon coeur faire la fracture sociale

    Tu fourvoyer moi dans le dos
    Je donner pomme à vous en plus du SMIC!

    Vous s’en aller voir HLM et Mairy
    Je vouloir aimer emplois fictifs!

    Je parais vous un cannibale
    Je manger Juppé et je dévorer Villepin
    Vous être Sarko casse-dalle
    Je faire dissolution pour vous

    MaM MaM

    Je rouler vous dans raffarine
    Je chuchoter secret aux commissaires
    Nous se prendre un avis de grands frais
    Nous pourrir Clem dans la nature

    Copinage et beau picsou
    Je voler pour vous l’espoir
    Tout pour vous je donner tout
    Mon Jacou aimer vous
    Mon Jacou aimer vous primitifs!

    D’après Richard Gotainer (primitif!)

  11. Merci Red_Shift (ça ne coute rien).
    (Une sorte de jacquou le CROquant de MAtiGNONs fictifs!)

    Rendons ce blog à Laure (en espérant ne pas l’avoir effrayée), non sans dédier nos parodies à un tout autre Jacques : Mr Lanzmann, grand amoureux de la nature et admirateur du castor.

    Pour faire sérieux nous citerons cet extrait de « Ni le soleil ni la mort » d’un autre philosophe, Peter Sloterdijk (p388), réhabilité:
    « La dépense sans fête rêpose sur un habitus allotechnique qui a pour présupposé la disponibilité permanente d’une énergie fossible beaucoup trop bon marché. Cette liberté de gaspillage n’est cependant possible que pour une brève période de croissance, une fenêtre temporelle historique qui reste ouverte tant que perdure l’offre surabondante de combustibles fossiles. Nous allons bientôt voir cette fenêtre rétrécir, et elle se fermera totalement tôt ou tard. Ce trait de caractère de notre époque sautera aux yeux des historiens qui, en 2100, se retourneront sur notre époque. Ils remarqueront que le système énergétique fossile a porté son empreinte sur les moindres motifs de notre culture. On parlera de nous comme des gens qui ont chauffé le cosmos. » (2001)

    Kenavo.

  12. Bien vue la réactivation du blog et bravo à Salade pour ces chansons. Pour ma part c’est la Salsa du Démon qui me tente (pour qui vous savez) mais j’ose pas, peur de pas atteindre de tels pics.

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