Outre le fait que vous soyez, à l’opposé de tout le monde ici, anonyme, je n’aurai qu’une remarque à opposer, cher noaa, à votre talent. Vous pouvez toujours reprocher à adrien de vous « insulter ». Mais à relire l’ensemble de vos contributions, je parviens à une certitude: à force de balancer des idées reçues, sans jamais argumenter -soyons sérieux, il y a belle lurette que les climatologues les plus sérieux ont abandonné l’idée de mettre le réchauffement climatique constaté sur le dos de l’activité solaire-, et sans cesser d’insulter les gens, vous n’avez rien à faire ici. Libération, journal de pacotille? Animé par des journalistes de pacotille? Et bien, merci de passer votre chemin, je suis las de lire votre bile et vous remercie d’aller la déverser ailleurs. D’ailleurs, je finirai par employer les moyens dont je dispose, si vous vous obstinez à ne pas respecter les règles élémentaires de la bienséance, pour vous faire taire, ici s’entend.
Que l’administration Clinton ait été minable dans les discussions préliminaires de Kyoto, cher noaa, je vous le concède. Mais n’oubliez pas comme vous faites semblant (à moins que cela soit de l’ignorance) que Clinton (que je ne porte pas spécialement dans mon cœur) a du composer avec un sénat républicain, téléguidé par monsieur George Bush père. N’oubliez pas non plus que Richard Lindzen, que vous citez sans en donner le pedigree, s’est fait bien discret depuis, scientifiquement parlant, sur la question du lien entre réchauffement et activités humaines. Et comme le rappelait un non moins éminent scientifique, M. Lindzen a, en quelques années, triplé son évaluation personnelle du réchauffement. A force de tripler, il finira par donner des prévisions bien pires que celles de l’ONU, qui semblent tièdes, vu l’accélération des feedback positifs. A entendre ce M. Lindzen, le salut de la planète réside dans le maintien d’une pollution (en particules) élevée, qui ont au moins l’avantage (pas toutes) de freiner le réchauffement de notre climat.
Pour information, une fois n’est pas coutume, je reproduis ici l’un des seuls articles publiés hors des Etats-Unis qui ait jamais donné la parole à cet éminent météorologue. Un papier publié en 2001 dans les colonnes de ce journal « de pacotille », sous mon humble signature (ah, si les journaux français voulaient bien prendre le meilleur de The Economist -l’absence de signature qui engage le journal entier)… Un journal dont j’ai le malheur de croire qu’il donne une information honnête sur le climat et son évolution.
PS: cher noaa, au moins, veillez à utiliser un pseudo qui n’entâche pas l’honneur d’une institution qui a jusqu’ici fait preuve d’une modération rare dans le débat qui nous oppose. Peut-être pourriez-vous vous autoproclamer george@walker_bush.com?
Pour information, cet article paru dans Libération le 20 juillet 2001…
L’effet de serre échauffe la communauté scientifique
L’unité de façade des chercheurs masque des divergences de point de vue.
A force, on finirait par croire que les scientifiques radotent. Oui, le climat se réchauffe. Oui, l’atmosphère se charge en gaz à effet de serre. Deux certitudes reliées par une quasi-évidence: outre la variabilité naturelle du climat, la main de l’homme porte une lourde responsabilité.
Mais cette unité de façade, renforcée par la publication cette année des prévisions des experts du Groupe intergouvernemental d’étude du climat de l’ONU (Giec), masque un débat qui se poursuit au sein de la communauté scientifique.
Différends. Une poignée de chercheurs refusent d’avoir tort contre tous et n’hésitent pas à porter leurs différends scientifiques sur la place publique. Il en va ainsi du météorologue américain Richard Lindzen, du Massachusetts Institute of Technology (MIT). L’homme, dont on dit que George W. Bush lui prête une oreille attentive, ne décolère pas. Il est pourtant l’un des onze auteurs du document du Giec. «L’idée d’une opinion dominante est plus une construction médiatique et politique que scientifique. Il est douteux de constater un large consensus sur tous les aspects d’un problème aussi complexe.» Il n’est pas d’accord avec la principale conclusion du rapport, qui avance une fourchette de 1,4°C à 5°C pour le réchauffement climatique d’ici un siècle. Sans contester l’ampleur des émissions à effet de serre et la réalité du réchauffement de 0,6°C constaté depuis la révolution industrielle, il souligne que «cette augmentation s’est principalement produite avant 1940. Ensuite, elle a été très faible. Il y a bien eu une augmentation rapide de 0,25°C à la fin des années 70 et au début des années 80, mais elle semble être associée à un changement rapide de régime atmosphérique sans rapport avec l’effet de serre.» Selon lui, une brutale modification de la température atmosphérique en 1976 aurait mis moins de dix ans à se répercuter au sol. «Un ajustement aussi rapide induit une faible sensibilité du climat.» Autrement dit, si effet catastrophique il doit y avoir, il se serait déjà produit.
Vagues. Cette vision est jugée iconoclaste par Stephen Schnei der, de l’université de Stanford (Californie) et lui aussi expert au Giec. «Il y a effectivement eu deux vagues de réchauffement. L’une de 1910 à 1940, et l’autre du milieu des années 70 à aujourd’hui, au moins aussi importante. Mais la vitesse de réaction du climat reste une énigme et on ne peut absolument pas trancher entre des sensibilités faible et forte sur la base de ces événements.»
Pour Lindzen, le réchauffement sera tempéré par des mécanismes de réactions «négatives», refroidissantes. Alors que la réduction de la couverture neigeuse et glaciaire aux pôles ou le probable dégel des sols sibériens sont souvent évoqués pour souligner la réaction «positive», le météorologue reste persuadé que la couverture nuageuse va se développer et donc réfléchir plus de rayonnement solaire. Pour lui, le réchauffement ne devrait pas dépasser un degré. «Tout le monde est d’accord pour dire que les phénomènes de réaction peuvent modifier sensiblement les choses dans un sens ou dans un autre», répond Stephen Schneider, qui juge le débat «d’un autre âge. C’est bien pour cela que la fourchette donnée par le Giec est aussi large. Mais je suis ravi de constater que Lindzen a revu ses prévisions à la hausse. En 1995, il annonçait un réchauffement d’un tiers de degré seulement.»
Ces divisions soulignent les différences d’approche qui subsistent chez les scientifiques. Richard Lindzen et d’autres irréductibles dénoncent le caractère subjectif de la prévision. «Par définition, tous les événements à venir donnent lieu à des prévisions subjectives, réplique Stephen Schneider. On ne peut les vérifier par l’expérience avant qu’ils se produisent. Ceux qui détestent la subjectivité contentent peut-être leur sens de l’objectivité mais s’empêchent de faire des hypothèses sérieuses sur les risques et les bénéfices de l’activité humaine.»
Flou. Reste l’épineuse question des incertitudes que laissent planer les modèles. Le flou qui entoure les prévisions du Giec est dénoncé aujourd’hui dans la revue Science par une brochette de scientifiques, du MIT pour la plupart mais pas pour autant d’accord avec Lindzen.
Ils soulignent que les décisions politiques réclament des prévisions éclairées de leur probabilité, et regrettent que le groupe d’experts ne donne aucune indication (1). Dans le même numéro de Science, une équipe répond que l’incertitude n’est pour le moment chiffrable qu’avec des modèles sim plifiés (2). L’absence de probabilité était le prix à payer pour baser les prévisions sur les modèles les plus performants. C’est d’ailleurs avec un modèle simplifié que l’équipe du MIT et une autre, américano-allemande, calculent une probabilité de 90 % pour un réchauffement de 1,1°C à 4,5°C pour les premiers et 1,5°C à 4,5°C pour les seconds (3).
Projet européen. Dans l’Union européenne, souligne Serge Planton, de Météo France, «un projet doit démarrer en septembre. Il permettra à terme d’échanger les modules de calcul des différents laboratoires pour tester différentes combinaisons d’outils et progresser en matière d’incertitudes». Pour Stephen Schneider, «beaucoup d’entre nous pensent qu’il y a 10 % de chances que Lindzen ait raison. Mais il y a également 10 % de chances que les conséquences du réchauffement soient catastrophiques et une probabilité énorme qu’il y ait des changements importants». Ne rien tenter pour renverser la tendance serait donc prendre de gros risques pour l’avenir de la planète.
Denis Delbecq
(1) Reilly et al., Science du 20 juillet 2001.
(2) Allen et al., Science du 20 juillet 2001.
(3) Wigley et al., Science du 20 juillet 2001.
Un nouveau Bachelard serait le bienvenu, cher JM.
Je ne suis pas convaincu que le détail scientifique absolu soit l’arme de « conviction » des masses.
(Peu de différence en fait dans un processus de conviction, que celui des élites)
On verra cela mardi si vous le voulez bien.
Mais je me demande bien qui se cache derrière vos initiales.
Pour plus de simplicité, comme vous le disiez.
En faisant plus simple, même ceux qui ignorent le pétrole comme source de réchauffement ne peuvent ignorer la période de déplétion comme source de conflit.
Très bon article de Jacques Hubert-Rodier dans Les Echos: « Quand l’Iran agite l’arme du pétrole »
http://www.lesechos.fr/journal20051003/lec1_idees/4323449.htm
Et les Chadoks pompaient.
Non, non, rien n’a changé…
Comment les Occidentaux ont-ils fini par perdre tout contact avec la réalité, avec la vie? »
« …. C’est un trait facheux de l’esprit occidental de rapporter les expressions et les actions à des fins extérieurs ou transcendantes, au lieu de les estimer sur un plan d’immanence d’après leur valeurs en soi… »
in « vers une écologie de l’esprit ».
bateston
Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant,
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? – Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.
Niveau vulgarisation télégénique: Eglantine?
Pensons plutôt à Decloset, Chevalet, Broomhead (dans des émissions médicales) pour la TV. Tous montrent une belle passion pour la science. Au niveau écologie, Hulot reste dans le grand opera, mais il a osé un Défi (pas encore télévisuel que je sache?). D’autres économistes bien connus. Ils devraient peut-être faire une émission TV ensemble, un peu comme l’idée de la charte. Avec Coppens, Jacquard, Reeves, Serres en parrains. Tous ensemble, droite-gauche, au dela de nos divergences ridicules à l’échelle des enjeux.
Reconnaissons que la meilleure vulgarisation reste le « beau » livre: le choix entre le crystal et la fumée est hélas vaste…
Surtout une émission régulière, quotidienne ? : nouvelles du front (fonte des glaces, consomnation de petrole (au japon par exemple des petite séquences indique combien de petrole à été économisé…
VISUALISER
… il s’agissait de réduire la consomnation en baissant l’air conditionné en imposant aux cadres de retirer leur cravates (ah ah je sais il y a un début à tout! y’ a du boulot), pourcentage économisé, astuce quotidiennes pour réduire sa consomnation). prospectives , interview.
Développer une pensée de l’energie, tout voir en energie.
SENSIBLISER et ne pas culpabiliser
Animations en cycle rapide (très clair pour comprendre les flux et les refluxs).
—> sensibliser les spectateurs à une perception du temps sur une autre échelle que leur échelle humaine. LES REMETTRE DANS LE CIRQUE COSMIQUE
LE TEMPS
La france est un bond terrain d’experimentation parfait puisque sa population dans sa majorité est retors à tout , c’est le royaume de « monsieur Grognon ki sai tou ». Monsieur Brakozyzy peut faire ses discours dans les parkings de supermarché voilà ses vrais interlocuteurs et mettre à la rue les femmes et les enfants.
Changer les mentalités
SIGNES DE PISTES
Le problème de la France est un problème de fond, la position de l’enfance. Toujours une sale chose dont on ne sait que faire. Pourquoi?
Comparer avec l’asie ou l’enfant est considéré comme un Dieu. Ah! si l’occident avait pu devenir féminin!
Le futur c’est ce qu’il y a dans mon assiette. On va s’en apercevoir bientôt, déja que l’on a perdu le goût de l’air pur.
L’AGRICULTURE. Les élites françaises ont toujours considérés les paysans comme les pires des pecnauds et je parle même pas des pêcheurs (c’est qui?) ERREUR, GROSSIERE ERREUR. L’Asie toujours, au japon les liens symboliques entre les agriculteurs pêcheurs et la population sont très forts. Fête sophistiquées, partage de la nourriture, émotion devant les saisons, de la sensiblité quoi!
LIENS SYMBOLIQUES (faites appel aux anthropo-psychanalystes!)
Pour les élites Asiatiques (et je prends toujours le Japon comme exemple), si la société de la beauté ( ah ah il fallait y penser) peut exister elle ne peut que commencer par les classes les plus basses (révolutionnaire! mon cher Watson).
Pas de Parisiannisme issu du complexe petit bourgeois envers l’aristocratie royaliste élitiste…
Pourquoi tout est CASSé?
PARCEQUE LE CORPS EST cassé, mon corps, ton corps, ton cul, le mien et celui du social. Non seulement les gouvernants refuse de voir la crise écologique mais en plus ils attisent la guerre sociale. Y’en a marre de la connerie!
oui mais moi je suis un individuel…
MON CUL OUI!!
TU ES COINCé ENTRE L’INFINI ET L’INFINI
Au jour d’aujourd’hui,ceux qui pensent que le rechauffement de la terre n’est pas imputable à l’homme ….soit ils sont carrément stupides et là ils sont excusables soit ils ont d’immences pailles dans les yeux.
Quand aux chercheurs (non indépendants)ils faut s’en méfier comme de l’huile sur le feu….
Depuis les années 70 le réchauffement est prévisible!
Depuis les années 70 cela se vérifie!
L’avantage est que face à ces septiques on a l’impression d’être des êtres réfléchis!
Depuis quand déjà? Je suis en train de lire « Ecologie et politique » de Michel Bosquet, édition Galilée, 1975 et il n’en est pas fait mention. Ce livre qui est un bon témoignage des débuts de l’écologie politique en France, n’y manquerait pas si cela avait été un sujet connu à l’époque. En revanche, il y a de longs développements sur le pétrole suite à la première crise pétrolière. Son épuisement est prévu à la fin des années 80, au milieu avant l’an 2000… Il n’en aura rien été mais aujourd’hui se profile un danger nouveau.
Sur la nature de la crise écologique, ce livre dont les réflexions économiques restent intéressantes malgré quelques prédictions quelque peu exagérées (les estimations de l’époque?) est bien flou. Il part bien sûr des limites matérielles de l’opulence occidentale, de la non-reproductibilité du système, mais avec des exemples chiffrés plus tirés de l’aménagement (emprise touristique sur les rivages etc.).
D’emblée est posé la question sociale, dans l’introcution «leur écologie et la nôtre»:
«L’écologie, c’est comme le suffrage universel et le repos du dimanche: dans un premier temps, tous les bourgeois et tous les partisans de l’ordre vous disent que vous voulez leur ruine, le triomphe de l’anarchie et de l’obscurantisme. Puis, dans un deuxième temps, quand la force des choses et la pression populaire deviennent irrésistibles, on accorde ce qu’on refusait hier, et fondamentalement rien ne change.»
Car pour lui «la lutte écologique n’est pas une fin en soi, c’est une étape». «Que voulons-nous? … Réforme ou révolution?», qui poserait la question ainsi aujourd’hui et pourtant l’ampleur de la conversion qui attend nos systèmes de production et de consommation donne bien un dimension révolutionnaire à l’enjeu. En 1975 la question se pose et on y répond: «Ne répondez surtout pas que cette question est secondaire et que l’important, c’est de ne pas saloper la planète au point qu’elle devienne inhabitable.»
Cela est assez vague d’un point de vue écologique. Peut-on situer ce point? En 1975 Michel Bosquet ne le peut pas bien sûr mais surtout il enviasge encore une crise graduelle par l’accumulation des dégradations visibles de l’environnement. La pollution physique et chimique des écosystèmes menace à terme la vie sur la planète, à un horizon sans échéances bien précises.
Notre perception a changé aujourd’hui. Nous savons que les activités humaines constituent une menace à une échelle bien plus vaste en agissant avec les rejets de CO2 directement sur le fonctionnement du climat. Mais il s’agit d’une menace bien moins visible que la pollution classique, elle n’a aucune évidence sensible, on ne peut que l’imaginer. On s’y emploie, les modèles succèdent aux modèles. Des chercheur de l’OMS tentaient il y a dix ans déjà de prévoir les conséquences sanitaires des modifications du climat. Réapparition du paludisme en Italie pour 2025 etc. Pendant ce temps la grande presse découvrait le changement climatique et aucune révolution n’avait eu lieu, quant aux réformes, les maigres tentatives de Rio, de Kyoto ont montré leur peu d’efficacité. Parmi les protagonistes de la crise, au premier rang pour Bousquet étaient les multinationales, un «impérialisme sans rivages», une belle expression pour la globalisation économique actuelle.
Qu’attendre des pressions populaires? La crise du CO2 n’est pas la divine surprise d’une écologie politique qui existait avant et qui peine autant que les autres à intégrer dans ces discours des réflexions sur une menace difficilement perceptible par les sens et l’intuition.
Nous mesurons mieux aussi depuis l’époque où a été écrit ce livre la dépendance de nos sociétés à l’énergie. Il faudra bien remplacer le pétrole, personne n’envisage de revenir à des taux de consommation énergétique qui seraient ceux de nos grand-pères seulement. Rien de simple et il y a peu de domaines où les scientifiques et les ingénieurs soient très optimistes. Si ces derniers temps il a été beaucoup question des réactions du sol, Tony, sans alarmisme nous confirme sur «Surchauffe météo» qu’il faudrait peut-être revenir dans ces études à des préoccupations plus tangibles, centrées sur leur fonction première, agricole, maintenant que les recherches entreprises ont montré qu’on ne pouvait guère en attendre des puits de CO2. Faire plus simple comme disait Salade.
Ne trouvez vous pas edifiant que les “sceptiques” affichent tant de « doute » sur le consensus emergeant de la science produite par des milliers de scientifiques du climat terrien, alors qu’ils n’exhibent aucun doute sur l’interpretation de quelques observations de la surface de Mars? M’enfin, quelles sortes de “sceptiques” sont ils?
Sceptiques quand ça les arrange car en certaines matières ils étaient plutôt convaincus… Bush aurait la dernière voie au chapitre sur la question?
lire « dernière voix »
Denis > je te recommande la modération plutôt que de crédibiliser ainsi les attaques reçues en commentaire… Mais profite-on de l’expérience des autres ?
take care / Un blogger ami 😉
Je trouve que nous ressemblons aux vieux assis sur une colonne devant Aléria dans Asterix en Corse.
Nous déclamons entre nous devant le spectacle risible car dérisoire de l’actualité d’un monde « sérieux » qui ne tient aucun compte des signaux rouges qui s’allument partout.
« Tiens n’est ce pas Chose qui est le cousin du frère de Bidule? »
Question: est-ce que vous valons mieux que des critiqueurs perpétuels?
Bravo Salade, belle tentative de définition d’un blog!
Emission de TV de vulgarisation scientifique passant sur RTBF: »Matière Grise ».
Par exemple sur les espèces envahissantes:
on parle du problème des vidanges de ballast remplis à l’autre bout de la terre, avec risque de prolifération comme les crabes en mer de Barentz (cfr émission Thalassa sur le même sujet, à saluer au passage).
Ce qui m’inquiète toujours plus, ce sont les solutions techniques (comme si il y avait un déterminisme consuisant à une bonne solution technique sans mettre en doute la technologie précédente càd le vidage lui-même, càd le transport lui-meme). On a même des propositions d’envoi d’ion Chlore dans les ballasts. Bref eau-de-javelliser ces énormes quantités d’eau. STOP. Un mal écologique pour un plus mal encore.
Jamais envie de vivre de marchandises locales?
CE qui limite l’usage du pétrole et renforce l’emploi local en plus!!!
Est ce vraiment une solution que la Chine devienne l’usine du monde? Voir si Mr Haski a un point de vue à ce sujet.
A ma connaissance, Mr Haski a écrit quelque posts sur les voitures, la situation sociale en Chine mais il n’a jamais abordé la crise de croissance chinoise sous l’angle écologique, vous pourriez aller lui poser la question si ce n’est déjà fait mais il faut du courage pour le voyage en Chine. A raison d’une moyenne de cinquante posts par jour au bas mot et des blogueurs enragés et fort susceptibles sur la question des droits de la Chine, il y a du travail pour leur apprendre la décroissance.
Message supprimé par l’administrateur, en attente d’une version moins vulgaire.
«Des fois on peut se demander à quoi sert un Blog.» C’est assez dérisoire en soi, je suis tout à fait d’accord. On peut même y faire une liste du dérisoire, mais en effet parler d’actions concrètes. On commence par les actions concrètes à Kyoto, à Paris ou à Bruxelles?
sans rapport.
on l’avait oublié le père Allègre, patron des scientistes de gauche anti-Verts.
Florilège de ses interventions dans ses éditos de l’Express :
http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/dossier/allegre/dossier.asp?ida=435113
ça vaut son pesant de maïs génétiquement modifié.
sélectionnez en particulier les éditos où vous voyez les mots « eau », « pétrole », « écologiste », etc…
RIRES ASSURES !!!
Cher Novo, c’est toujours ainsi avec Allègre.
Si je comprends bien, ce avec quoi la plupart sont d’accord (réchauffement), il le conteste; par contre, les extrèmes climatiques -encore en légère suspiscion dans la communauté scientifique- lui sont acquis (je crois qu’il vise à se faire bien voir de ses voisins).
Enfin le plus beau: les travaux Herculéens, type aqueduc romain (tiens, tiens), pour assecher d’autres régions encore (n’oubliez pas le projet d’alimentation de Barcelone!). Sus à l’Aigoual!(renseignez vous sur les débits versants)
Qui faut-il sauver? Uniquement mes amis. Pour quelques temps. Jusqu’à encore soif. De piscines languedociennes.
Je crois que tu as bien compris Salade, pour Allègre. Je suis allé lire et en effet c’est toujours ainsi avec Allègre mais cela faisait longtemps que je ne l’avais pas lu, je l’avais presque oublié. Il faut dire qu’à part son édito dans l’Express, il a un peu disparu Claude Allègre, et merci Novo de nous rappeler qu’il existe encore, car il ne déçoit pas, toujours aussi prudent et agréable.
Oui selon lui, est acquis «l’extraordinaire dérèglement climatique qui multiplie les phénomènes extrêmes et fait que les périodes de sécheresse alternent avec les pluies diluviennes», ce que peut ose encore affirmer. La cause si ce n’est pas des modifications globales du climat? Sûrement pas les volcans. D’où Allègre tire une telle assurance alors s’il rejettent les conclusions des climatologues? Vu les exemples cités, il doit trop regarder la télé puisque sinon il ramène les débats scientifiques à des discussion de couloirs: c’est assez drôle qu’il reproche à un de ses «collègues» (les guillemets sont de lui), sans le nommer et comme s’il était le seul à soutenir l’hypothèse du réchauffement, de ne pas être climatologue mais paléoclimatologue quand lui n’est ni l’un ni l’autre…
Pour lui ce ton cassant et ses prises de positions définitives doivent faire partie du jeu politique. Face à cela la science, doit-elle seulement se poser la cause de cette nouvelle instabilité? On dirait que ce n’est pas le problème, mais c’est surtout l’occasion de promeuvoir de grands travaux d’hydraulique, comme tu le remarques, tout à fait dans l’air du temps (?).
«Cela demandera de l’argent, beaucoup d’argent, mais créera des emplois, beaucoup d’emplois, et évitera bien des dégâts financiers et surtout humains!» Vu le poids politique de l’animal cela ne risque pas lui coûter grand chose de balancer ce genre de conseils à la va vite. Qui cherche-t-il à convaincre? Lui-même l’est-il?
On devrait proposer un plan SuperMarshall (à la Super Di Rupo) consistant à prélever des taxes énormes sur l’immobilier de résidence secondaire (ça évite l’évasion fiscale et le gaspillage de ressources). Ces capitaux seraient réinjectés dans les énergies renouvelables. Avec plein, plein d’emplois à la clef.
Pas assez d’argent? Empruntons toujours plus! Puisque ça marche avec le Donzère-Allègrien beton gris… La valse des milliards, un peu l’idée du livre (de blanc à vert) de papa Aubry!
Mais les emplois de construction de résidence secondaire seraient en chute libre.
Formidable! Recyclons ces emplois dans le logement social.
J’AIME SALADE
Air Atome
à propos Bateston ça sonne comme Baston
pourquoi pas Bateson ça sonne comme Baisons.
Action con Crète, Pétitions pour faire traduire en anglais et Japonais le site Manicore.com. Plus donner un petit coup de graphisme.
est ce qu’il n’y aurai pas un producteur, un fiancement nouvelles technologies (ah ah).
Je dis Japonais parceque j’habite Kyoto. Ici en discutant avec les universitaires (surtout spécialisés en climatologie), tout le monde aussi ici est pessimiste.. Le japon malgré qu’il possède des éléments culturels intéressants pour développer « d’autre voie » est un monstre énergétique à l’Américaine. Mais la prise de conscience existe. Et il y a déja un réseau de gens qui vivent « différement », ici la prise de conscience s’accompagne souvent à un retour à l’agriculture, évidemment dire ça en France et tout de suite on pense à « star-Ac à la ferme »…
(cf. « the long emergency » james howard kunstler). Mais le problème ce ne sont pas ces gens là, ce sont les autres.
Même dans les cas des personnes « sensiblisés », personne ne sait quoi faire. untel découpe les emballages de lait pour les nettoyer (à l’eau chaude) en pensant que cela est bon car il « recycle ».
Je pense que le problème est la VISIBILITE. Penser tout en terme d’energie n’est pas un exercice à la porté de tout le monde.
Au niveau où nous en sommes toutes les solutions sont bonnes. Quelqu’un sur ce Blog critiquait le « co-voiturage » mais c’est une bonne solution car c’est un point de départ (au point où nous en sommes!).
Des fois on peut se demander à quoi sert un Blog (tiens une question à l’administrateur,combien de personnes lises ce Blog?)
Comme dises les japonais « muzukachi » traduisez « hmm difficile ».
Un des aspects d’écologie mentale japonais assez interessant; toujours se préparer au pire (donc beaucoup de travail) et se réjouir quand il n’arrive pas… Comme dit Gérard Dupuy, le problème principal ce sont les opinions publics, si jamais on arrive à changer le cours des choses (ce qui me semble plutôt très très très très optimiste) et éviter le pire, le vulgus pecus va dire « ah bin à quoi ça sert ».
Suite (censuré)…
Mais je pose une question cher administrateur qu’est ce qui est le plus vulgaire :
« PANIQUE CHEZ LES MENAGES PERTE DU POUVOIR D’ACHAT de 3% »
ou
S’……. PAR LES OREILLES
Essai sur le nombre de personnes lisant ce blog.
Au delà du Denis Delbecq qui signe l’énoncé, que peut-on déduire?
Il y a moi + les copies de moi (j’en connais le nombre)
Il y a les autres dont le nombre va de 0 à n.
Je suis à même de déterminer si ce nombre est 0, ou >0.
Mais c’est tout.
Il est possible par exemple qu’il n’y ait que Salade et Red_shift, comme bloggeurs sur Effet de Terre, les autres étant des clones. Ce blog serait donc fortement belge.
Auquel cas c’est un dialogue. Du théatre!
Mais le monde n’est il pas lui-même un immense théatre sur planches-Terre?
Théatre de l’actualité qui défile comme la vitre du train (-train). Hélas c’est un drame qui se joue, une longue agonie préméditée.
Bonjour,
Je suis ravie que la science cherche et prouve mais pour ma part, je n’ai plus besoin de preuves, ce que je vois suffit à me terrifier. Après la prise de conscience, l’action… c’est à dire des changement concrets dans mon mode de vie pour réduire mon empreinte écologique et vivre mieux.
Je n’attends pas qu’on me dise c’est bien ou c’est pas bien. Mais ce qui me déprime profondément, c’est de voir à quel point toute une branche de « contestataires » (certains altermondialistes, écologistes etc.) ne croient pas en l’intérêt du changement individuel. Je reste accrochée à une logique qui me semble implacable : si chacun change son mode de vie, la société change. Mathématique, non ? Et l’on me répète que c’est inutile : « De toute façon, les gens ne changeront jamais alors ça sert à rien ». Les gens ? tu veux dire toi ?
Beaucoup, encore, n’ont pas fait le lien entre leur consommation, leur mode de vie, et l’état de la planète. On ne peut pas leur en vouloir. Mais ceux qui savent et qui ne font rien parce que « ça ne sert à rien » me font vraiment mal. Je vois de plus en plus de gens bien informés, certains presque militant, continuer de consommer et de polluer à mort, en pleine conscience. Bien-sûr, il n’existe pas de règlement du parfait non-destructeur de la planète et c’est à chacun de définir ce qu’il tolère ou ne tolère pas (par exemple, je me passe d’un congélateur mais je n’ai pas les moyens de faire évoluer mon système de chauffage au fioul. Ou encore j’utilise un portable mais je mange les légumes de mon jardin et j’arrête de consommer dans les hypermarchés etc.) Tout dépend de ses besoins, de sa situation, de ce qu’il estime nécessaire ou pas. Cependant, quand je vois le directeur d’un bureau d’études en écologie rouler en 4×4 en ville (si si il existe !) ou un jeune couple sans enfant, engagé dans l’action sociale, suréquipé d’électroménager (frigo, congélateur, lave-linge, sèche-linge et même lave-vaiselle), là, ça me désespère. Je ne comprends pas. C’est pourtant pas si compliqué de faire évoluer certains aspects de son mode de vie ! non ?
Bonjour emma,
j’ai déjà suggéré la simplicité individuelle.
Mais nous avons besoin de projets mobilisateurs.
l’Homme a par le passé construit des projets aux concepts révolutionnaires. Malheureusement, ils ont été inspirés vers une matérialisation des bienfaits de la Civilisation et de la Technique.
Comme la tour eiffel ou l’atomium.
http://www.regions.be/Rubriques/Bruxelles/page_5580_373678.shtml
Nous avons appris à nous méfier du technicisme.
Gardons seulement le concept de force par l’union de tous, mais aussi surtout l’Audace et le génie de ces inventeurs.
Osons un projet écologique et social de société novateur! Puisque les projets les plus fous sont bien plus accepté que les projets raisonables.
Emma, les Hommes auront toujours besoin de rêver, c’est ce qui les fait avancer: l’approche individuelle, essentielle, a des limites bien en decà de ce qui est nécessaire à l’émergence d’un projet à la mesure des problèmes que nous avons nous-même créés.
PS:
Tu as raison Red_Shift, c’est du belge!
à Emma,
vous pensez exactement comme une amie personnelle, et je rejoins en grande partie votre raisonnement.
Mais « l’autre partie », face au nécessaire « réveil » individuel, c’est qu’il faut une poussée, un élan pour encourager au niveau d’une nation, d’un continent cette conscience non ?
et c’est là où je me pose la question : à quoi servent les hommes politiques que l’on élit ? à quoi servent ces observateurs, sociologues, conseillers, consultants, économistes divers, spécialistes, experts (et il y en a beaucoup en France) qui ont droit de regard et d’opinion sur notre société ?
pour un Yves Cochet qui lève le voile sur le problème du pétrole, combien d’économistes continuent à nous parler de « croissance » et de « production » ou « compétition » (dernier exemple en date, deux économistes sur Inter ce midi, dans un débat hallucinant où pas un n’a évoqué le questionnement du pétrole et des énergies futures). A quoi sert cette Europe qui tempete sur le social, encourage l’économique, et se contrefout de l’environnement (si, il y a un commissaire européen à l’environnement, il doit avoir un budget « carte de visites » au minimum je pense).
Oui, il faut agir individuellement (et donc s’intéresser aussi à l’éducation des adultes et des enfants, ah!! l’éduc nat, vieux serpent de mer !), mais il faut aussi une action collective, un élan, des hommes politiques responsables et courageux.
pour l’instant, en terme de « politique » et d’engagement, je lis, j’entends, je bouffe, je cauchemardise et je vomis que Monsieur Villepin, ben il va être contre Monsieur Sarkozy en 2007.
On a les hommes politiques que l’on mérite. Les hommes politiques ont aussi parfois la nation qu’ils méritent aussi.
Partage des responsabilités certes, mais je crois que le mur approche bien rapidement (et le débat est bien plus qu’écologique, il est sociétal) et que si l’on continue ainsi à plonger sa tête sous terre…
Dormez braves gens, la catastrophe est en marche.
Et rappelez-vous: après l’euro et l’élargissement diluant, l’Europe n’a pas de projet. A force de se rapprocher d’un projet Soleil, on tombe comme Icare.