N’en déplaise à notre ami noaa, décidément bien anonyme, quand on lit les scientifiques, on lit bien ce que certains modèles avaient prévu. Mais cette fois, ce n’est pas de la simulation mais de la mesure, du concret, du fait. Comme vous pourrez le lire ici, deux études publiées à 1 mois d’intervalle apportent enfin un éclairage sur ce qui se passe dans les nurseries à cyclones. L’une, dans Nature du 4 août, l’autre dans Science de ce vendredi. L’une regarde la zone Atlantique, et l’autre l’ensemble des régions cycloniques. Et que disent les deux? Qu’effectivement la puissance des cyclones a fortement grimpé depuis des décennies: entre 75% et 100% en plus de gros cyclones (les "quatre" et les "cinq" sur l’échelle de Saffir-Simpson). Ce qui se corrèle très bien avec les mesures de température de surface océanique, bref, avec le réchauffement de la planète. Et comme une mauvaise n’arrive jamais seule (voir Libé 17&18 sept.), plusieurs études viennent jeter le doute sur les fameux puits de carbone, concession accordée à la Russie et au Canada pour qu’ils acceptent Kyoto. Avec le réchauffement, les sols libérent de plus en plus de carbone, et contribuent donc à leur tour au réchauffement. Là encore, pas du code de calcul mais de la mesure, sérieuse, sur la durée. Evidemment, cher noaa, l’administration américaine de la météo, la vraie Noaa, devra mettre à jour ses pages sur le climat.
Image: Katrina dans le Golfe du Mexique. crédit NOAA.
aille… voilà le bel exemple de rétroaction positive. Ca vaudrait la première page de la libé avec un appel l’action pour que la main de l’Homme ne se substitue pas aux volcans. cfr UNE récente étude du National Center for Atmospheric Research (NCAR, Etats-Unis) (ouaip, ca bosse sec chez les ricains!) http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=681
J’avais « une fois » lu que l’émission de CO2 humaine était beaucoup plus élevée que l’émission volcanique des volcans de notre ère.
Mais ce n’est pas en se bombardant de communiqués scientifiques contradictoires (cfr pays et courant politique d’origine) qu’on fera avancer le schmilblick.
Bref, pas de voiture à Bruxelles ce dimanche.
La F1 justifie les moyens! (Bruno Coppens)
Une petite précision. Pour ne prendre pour exemple que la question du CO2 des sols, on peut difficilement parler d’orienter les recherches suivant une origine culturelle (pays) ou politique. L’étude britannique est tout simplement l’étude la plus fouillée et la plus sérieuse jamais engagée, sur des décennies ne l’oublions pas (27 ans pour être précis). A l’époque, en 1978, on parlait à peine de l’effet de serre…
Quant à la une de Libé, c’était prévu, mais vu l’abondance de sujets, il a bien fallu trancher… et le climat est passé au second plan, même si je le regrette.
PAR LA TIGE OU PAR LA RACINE
Il faudrait demander à Rima (« Enfin le débat s’élargit et s’anime ! ») :
« Parce que l’écologie citoyenne, c’est très bien, mais on tombe vite dans l’individualisme écologiste « je vais changer MES petites habitudes domestiques et ça va changer le Monde ». Les panneaux solaires sur les voiliers par exemple, pourquoi pas. Mais, même sans faire les calculs (ah ces éternels débats « est-ce que je produis du CO2 en essayant d’en diminuer les émissions » qui tournent en rond si on ne propose pas un seul chiffre!), il me semble que ça ne concerne pas grand monde et que l’impact, même si le bilan était positif, serait très minime.
» Il faut peut-être trouver des idées citoyennes un peu plus efficaces et moins égocentristes. Et un peu plus orginales que « Pas de climatisation! Des déplacements en transports en commun » (ça, merci, on sait que ça marche, reste à trouver comment l’appliquer à grande échelle) sinon on ne va pas aller bien loin.
Rimma, le 21 avril 2005, vers dix heures du mat(h).
Message riche de promesses, mais rester sans suite…
Dommage, car je crois qu’elle travaille justement sur les puits de CO2 et, en particulier, sur l’étude des taux de dégradation respectif des tiges et des racines dans les sols et composts (et ce n’est pas mon petit doigt qui me l’a dit, celle-ci…). Alors ces études de paillasse longues et minutieuses, financée dans le quasi secret sur des fonds publics, recherche pure et/ou débouchés vers des techniques d’écologie pratique, active et non plus seulement de contemplation?
Il faudrait lui poser la question (je vais le faire). De toute façon elle va bientôt publier, donc ses résultats, ils ne sont plus si confidentiels, non?
A tard plus
« … Pour une pensée de l’énergie… »
Bonjour,
Une réaction concernant l’abandon de la mesure de limitation de vitesse.
On est effaré, en lisant, la presse hexagonale, de réaliser le manque d’imagination de nos gouvernants et leur faiblesse face au poids de l’opinion publique (le pouvoir appartient-il aux ignorants?).
Pourquoi ne pas expliquer qu’a augmentation de vitesse linéaire, la consommation augmente de manière exponentielle. Les astrophysiciens disent que pour atteindre la vitesse de la lumière l’énergie nécessaire est infinie!
Est ce que le gouvernement réalise qu’il est urgent de mettre en place une véritable pensée de l’énergie et de faire oeuvre de pédagogie.
Nous savons aujourd’hui qu’il faut REDUIRE NOTRE CONSOMMATION D’ENERGIE FOSSILE DE 2/3, pour éviter quoi? Le chabadabada? Le houla oups! Le Tralalala? Le Crac boum hue? Non! Pour éviter une disparition massive des espèces vivantes sur terre suivant un chaos indescriptible (imaginez un Katrina à l’échelle planétaire)
Un choc de civilisation en quelque sorte.
Mais qu’est ce qui se passe dans la tête de nos gouvernants. Ne veulent-ils pas voir qu’il s’agit de l’échec total de notre pensée du progrès? Mais le progrès de quoi? De l’ignorance et de la misère?
Qu’attendent-ils? Ont ‘ils mis en place un programme spatial de migration massive sur d’autres planètes pour les générations futures, parrainé par EDF peut être? Et quand on parle des générations futures il ne s’agit pas de nos petits-enfants mais de la prochaine génération à venir.
C’est maintenant qu’il faut agir, et c’est à chacun d’entre nous de se responsabiliser. Il est donc important d’agir sur les esprits de ceux qui restent dans l’ignorance crasse.
Cette pensée politique de l’autruche est scandaleuse (les autruches ont les encule, pardonnez- moi mesdemoiselles).
On sait maintenant que cette civilisation de l’expansion et de la surenchère énergétique est une impasse.
Le progrès est ailleurs!
Alors quoi?
Tout est énergie? hé toi? Sais-tu combien tu pèses en énergie fossile?
Bien à vous
Jean-luc de Lorient
J’ai beaucoup d’admiration pour Denis.
Pas de guéguère à ce niveau.
Je me pose simplement la question des communautarismes scientifiques naissants.
JE viens d’ouir à la radio belge publique (la première) un très éminent scientifique du CERN dire que la solution nucléaire au déchets serait leur « brulage ».
Pas de danger d’éparpillement à ce sujet??
Précision:
ces communautarismes sont liés à la fin des certitudes, si bien nommée par Prigogine.
Une autre précision:
l’article auquel faisait référence Denis dans sa dernière intervention est
« L’effet de serre se nourrit jusqu’au sol » de Sylvestre HUET d’édition du samedi 17 septembre 2005 de « Libération »:
« Climat. De plus en plus de gaz carbonique présent sous terre rejoindrait l’atmosphère.
« Les sols de la planète contiennent environ 300 fois la quantité de gaz carbonique émise chaque année par l’usage de combustibles fossiles. Pourtant, lorsque les climatologues tentent d’anticiper ce que sera le climat futur, bousculé par les émissions de gaz à effet de serre, ils font «comme si» ce carbone allait sagement y rester. >>> article complet : http://www.liberation.fr/page.php?Article=324363
Emission « politique » dimanche matin sur FR3, organisée par des gens ayant une carte de journaliste avec
Mr Méhaignerie nouveau venu en politique environnemenale.
Sa proposition pour résoudre le problème de l’énergie (pollution connaît pas) : le co-voiturage.
L’audace d’une telle proposition a rendu muets d’admiration les braves petits soldats du notable (Ouest-Torchon, FR-NotableX3,….).
Nous sommes bien informés,
Nous sommes bien gouvernés,
Nous sommes bien ………..
A propos de covoiturage:
http://perso.wanadoo.fr/pannam/lenautilus20/Correspondances/Ouragan_Katrina_nos_exp%E9riences.htm
(retour de « Salade » devenu hélas anonyme)
à propos de Katrina -mais pas seulement-, pour paraphraser « running_wilde »+Denis+Poujadas_20h_19/09,
Ilya Prigogine résumait:
« Nous assistons à l’émergence d’une science qui n’est plus limitée à des situations simplifiées, idéalisées, mais nous met en face de la complexité du monde réel, une science qui permet à la créativité humaine de se vivre comme l’expression singulière d’un trait fondamental de tous les niveaux de la nature. »
Prigogine n’aurait peut-etre pas pensé que je le citais dans le contexte du pire.
Peut-on encore parler d’équilibre à (re)trouver loin de l’équilibre madgalénien perdu? Quid de l’horloger?? C’est l’apprenti-sorcier à la place!
Et que nous prépares-tu, Salade, à la place?
Anonyme? Et en faisant une petite recherche sur google, ce n’est pas mieux:
http://www.salade.com/PLAN/INDEX.HTM
et pour le prétexte littéraire:
http://www.salade.com/QUI/3/INDEX.HTM
Moi?
Rien.
Mais Rita?
Mitusko? Je ne l’ai pas croisée depuis un moment… L’autre? Malheureusement, personne ne peut trop le dire, quand à accuser l’effet de serre encore, ben voyons, ce serait trop simple…
Et pendant ce temps, les shadoks pompaient: «Les experts de l’ONU recommandent l’enfouissement du gaz carbonique » :
Du CO2 séquestré sous terre pour lutter contre l’effet de serre
Par Sylvestre HUET, Libération, mardi 20 septembre 2005
http://www.liberation.fr/page.php?Article=324931
ou comment on veut remettre le carbone là où on l’a pris.
« Copier la nature » ? comme l’affirme un intertitre? Qui a vu la nature enfouir du CO2 dans le sous-sol? Du carbone organique, oui (cf. les histoires de puits et de sources plus haut et l’article précédemment cité du même auteur) mais là c’est plus compliqué car déjà que ce passe-t-il dans le sol? Moins facile d’accès que l’espace…
Prétendre enfouir le CO2 dans les réservoirs « naturels » c’est d’abord vouloir copier les méthodes d’exploitations industrielles et minières en cours qui nous valent quelques inquiétudes climatiques et autres pour les appliquer à réparer les dégats: il suffit de renverser la vapeur… et tout reste égal par ailleurs, on continue comme avant. Avec quelle énergie? Le charbon?
Bien sûr c’est plus facile à proposer que de tenter de comprendre certains processus naturels pour évaluer leur évolution, leur impact sur le taux de CO2. Séparer pendant deux mois les racines d’une plante du sol environnant à la pince à épiler cela ne fait pas trop sérieux à notre époque de haute technologie, mais personne n’a encore inventer d’autres méthodes pour tenter de répondre à une très, très vieille question sur laquelle nous ne possédons encore que des indications très sommaires et sujettes à caution: quelle part de biomasse végétale se trouve sous nos yeux, dans les tiges, les feuilles, quelle part pour les racines dans le sol. Pour ensuite poser la question de leur dégradation etc.
La science, l’écologie en particulier, n’est pas qu’affaire de haute spéculation, sur les statistiques par exemple: si on veut essayer de quantifier et prévoir encore faut-il posséder les données nécessaires pour paramétrer et tester les modèles et là, que d’heures de terrain ou de paillasse pour les obtenir, de travaux minutieux et fastidieux (pour lesquels je suis je crois définitivement inapte), faisant appel souvent à des techniques plus que rudimentaires, sans garanties de résultats (a-t-on vraiment bien compter les racines cette fois, sans les avoir sous-estimer comme d’habitude?) et encore moins de débouchés (surtout pour sauver le développement durable de l’industrie lourde)!
Pourquoi croyez-vous que Normale sup envoyait encore il y a peu ses étudiants en écologie en Afrique de l’Ouest et que tant de résultats y ont été collectés? Imaginez: vous étudiez la photosynhèse et il vous faut estimer la surface totale des feuilles de la végétation. Comment la connaître sans faire de mesures directes, au moins une fois? Et comment mesurer la surface foliaire d’un arbre sans cueillir au préalable les feuilles, les mesurer (aux moins pour un échantillon représentatif), les compter etc., ce qu’aucune machine ne fera pour vous? A dix francs la journée de travail, beaucoup d’études devenaient envisageables… Au coût de la main d’oeuvre en Europe et dans les pays développé, et au vu des exigences de résultats immmédiats (et que Sarko se pique dans le Monde d’évaluer la recherche n’est pas pour nous rassurer) il est plus simple d’envoyer des gens dans l’espace que de répondre à certaines vieilles questions.
Cher Adrien,
je comptais pondre un truc sur le sujet, mais vous y répondez merveilleusement.
C’est le mythe du progrès technique universel qui est en marche (vers la lune, avec images couleurs en plus)!
Respirez, nous stockons.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-690852,0.html
lire aussi les commentaires.
Une blague de très mauvais gout, mais on peut aussi rire de notre malheur, c’est le propre de l’homme :
Dieu est sur sa toute nouvelle PSP et s’énerve sur les manettes :
« Bordel, pas facile, ce nouveau jeu vidéo SIM CITY 2005, j’ai raté le Ranch de Bush avec Katrina, et je ne suis même pas sûr qu’il signe le protocole de Kyoto si je lui écrase son Ranch avec Rita. »
Et le réchauffement climatique de Mars, il est du aux sondes envoyées par l’administration Bush?
http://www.mos.org/cst/article/80/9.html
Global warming has finally been explained: the Earth is getting hotter because the Sun is burning more brightly than at any time during the past 1,000 years, according to new research.
[…]
« »Global warming – at least the modern nightmare version – is a myth, » he said. « I am sure of it and so are a growing number of scientists. But what is really worrying is that the world’s politicians and policy-makers are not.
« Instead, they have an unshakeable faith in what has, unfortunately, become one of the central credos of the environmental movement: humans burn fossil fuels, which release increased levels of carbon dioxide – the principal so-called greenhouse gas – into the atmosphere, causing the atmosphere to heat up. They say this is global warming: I say this is poppycock. » »
http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2004/07/18/wsun18.xml&sSheet=/news/2004/07/18/ixnewstop.html
BALIVERNES (« poppycock » en anglais)
Nooa, lisez au moins les articles que vous référencez, s’il vous plait, plutôt que de vous contenter, comme pour celui du Telegraph, d’en reprendre le titre et l’accroche aussi fallacieuse et tapageuse que peu en rapport avec son contenu, et d’en extraire, sans le préciser (!), une citation qui ne provient ni des auteurs, ni des chercheurs qui sont à l’origine des études prétextes à l’article, mais d’un des pires lobbyistes, ce qui est d’une malhonnêteté à toute épreuve. Bon, alors que nous apprend en fait cet article?
«Dr Solanki said that the brighter Sun and higher levels of « greenhouse gases », such as carbon dioxide, both contributed to the change in the Earth’s temperature but it was impossible to say which had the greater impact.»
«Le docteur Solanki dit qu’un soleil plus brillant et un taux plus élevé de «gaz à effet de serre», comme le dioxide de carbone [CO2], contribuent tous deux aux changements de la température mais qu’il est impossible de dire quel phénomène a le plus grand impact.»
Le docteur Solanki est pourtant présenté comme le premier et principal promoteur de cette hypothèse d’un accroissement du rayonnement solaire qui nous dévoilerait «La vérité au sujet du changement climatique: c’est la Soleil qu’il faut blamer». Mais lui-même est plus prudent que ceux qui ont choisi ce titre à sensation (sans parler de vous) et ne remet pas en cause le rôle des gaz à effet de serre!
L’article poursuit:
«Most scientists agree that greenhouse gases from fossil fuels have contributed to the warming of the planet in the past few decades»
«La plupart des scientifiques sont d’accord sur le fait que les gaz à effet de serre issus des combustibles fossiles ont contribué au réchauffement de la planète dans les dernières décennies.»
Etc. etc.
En dépit du titre et du chapeau fracassant, il n’y a rien dans l’article qui contredise cette hypothèse de l’implication des gaz à effet de serre, comme vous le prétendez. Tout au contraire, les autres scientifiques cités reprochent au docteur Polanki de trop mettre l’accent sur le rôle du soleil, en particulier le Dr Gareth Jones, climatologue au Met Office, qui dit que «les découvertes du Dr Solanki ne sont pas concluantes parce que l’étude n’a pas incorporé d’autres facteurs potentiels du changement climatique»:
« The Sun’s radiance may well have an impact on climate change but it needs to be looked at in conjunction with other factors such as greenhouse gases, sulphate aerosols and volcano activity, »
«[L’accroissement] du rayonnement solaire peut bien avoir un impact sur le changement climatique mais il doit être étudié en conjonction avec les autres facteurs tels que les gaz à effet de serre, les aérosols sulphatés et l’activité volcanique.»
Le docteur Polanki travaillant dans un institut pour les recherche sur le système solaire (Institute for Solar System Research de l’université Max planck de Gottingen en Allemagne), il est facile en outre d’avancer une explication sur l’importance exagérée qu’il attache aux yeux des climatologues à ce facteur, dont je ne nie pas plus la réalité que les autres scientifiques interrogés, me contentant d’être prudent et voulant bien lui faire confiance sur ce point qui n’aurait de toute façon rien de bien réjouissant: ne prêche-t-il pas tout simplement pour sa chapelle, pour attirer l’attention sur ses recherches, leur donner plus de poids en en faisant une cause d’intérêt général… et bénéficier ainsi de plus de crédits (financiers)? La science est aussi un produit de l’activité de l’homme et de ses sociétés, Sami Polanki n’est pas un climatologue et il est à noter que ses thèses soulèvent beaucoup d’objections et de réserves chez ces spécialistes…
L’article commence et se conclue de manière bien surprenante. Après avoir démonté une thèse, reprise sans précaution dans le titre, les auteurs font la remarque que: «L’étude [de Polanki] donnent du poids au vue de l’environnementaliste David Bellamy», avant de laisser ce dernier conclure de manière définitive et éhontée, sinon injurieuse!
Et d’où viennent les deux paragraphes virulents que vous nous livrez? Tout simplement, ce sont ces propos, le point de vue de ce David Bellamy que vous reproduisez en laissant entendre que ce sont ceux des auteurs de l’article ou les conclusions de l’études. Bravo! Et qui est ce David Bellamy? Un militant de la conservation de la Nature, populaire en Angleterre pour sa place médiatique à la télévision, promoteur de campings et de parc de vacances verts et dont la prise de position récente et peu orthodoxe sur l’effet de serre est aussi peu étayée par de quelconques recherches que controversée par ses pairs: http://en.wikipedia.org/wiki/David_Bellamy .
Au moins, j’espère que les choses sont claires maintenant!
Nooa, merci de nous donner l’occasion d’une belle démonstration sur les déformations successives que subissent les propos des scientifiques de la part des médias et des autoritaires, à coup de citations tronquées et d’extrapolations hâtives et abusives :
— Notons déjà la responsabilité de journaux et journalistes qui n’hésitent pas à asséner des vérités définitives dans les titres et résumés, que beaucoup se contenteront de lire, en dépit de leurs propres enquêtes dans le corps de l’article, sans parler de l’aubaine que cela représente pour des lobbyistes sans vergogne dont vous faites partie et qui en tire un triomphalisme déplacé et indécent!
— Notons aussi la violence catégorique de vos propos face à la prudence des scientifiques.
Et quelle thèse cherchez-vous à défendre, vous et vos semblables, anonymement ici ou protégés par les institutions et les grandes firmes qui financent vos confrères mercenaires? Inlassablement, contre toute évidence et quel que soit le propos (réchauffement global, catastrophes comme celle survenue à la Nouvelle-Orléans etc.), vous cherchez à disculper les activités de l’homme au profit de causes «naturelles», sans même minimiser les premières mais en les niant ou les passant sous silence — ainsi votre acharnement lors de notre première polémique sur «précieuses précision» à dévier nos discussions sur Katrina pour en tirer argument contre le réchauffement climatique, pour profiter de la situation et nous interdire par la même occasion de parler des erreurs d’aménagement sur lesquelles nous mettions l’accent.
Ce sont les éléments, le soleil, le climat, une «Nature» dont nous restons détachés, qui nous reste extérieure, qui sont responsables, nous n’y avons aucune part. Bien sûr il n’y a qu’à regarder autour de nous: qu’est-ce qui pourrait nous faire soupçonner le contraire quand l’emprise de l’homme sur la Terre est si légère face aux éléments naturels…
C’est pourtant ce postulat indiscutable de l’absence d’effet des activités humaines qui fait le fond tous vos efforts. Vous partez d’une conclusion définitive et essayez ensuite, sinon de la démontrer ce qui est impossible, du moins de combattre tout ce qui la remettrait en cause, ce qui est bien le contraire de l’attitude et des pratiques des scientifiques, qui, s’ils avancent bien des hypothèses pour se guider dans leurs études, savent qu’elles sont partielles et toujours sujettes à révision. D’où la violence que vous êtes conduits à adopter à leur égard. Car nulle discussion n’est possible quand de tels a priori dogmatiques et sans fondement vous motivent alors que la prudence des scientifiques les conduisent, eux, à des à des connaissances incontestables, malgré la part d’hypothèse qui subsistent dans leurs travaux.
Et sans faire appel à de grands raisonnements, quid du doublement du CO2, de l’extraordinaire modification de la face de la Terre par l’aménagement urbain et rural des paysages, de la destruction des milieux naturels (comme les marais qui protégeaient la Nouvelle-Orléans), la décimation des autres espèces, de la pollution chimique etc.? Balivernes! Poppycock! Tout cela n’existe pas, n’a pas d’effets?
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Le propre du conservateur est de naturaliser des conditions sociales qui sont le produit de l’histoire humaine et de ses conflits. Que des sciences de la nature elles-mêmes, sciences qui ont joués un si grand rôle dans l’édification et la suprématie de notre civilisation, en viennent à remettre en question ce principe, en démontrant la fragilité de nos infrastructures actuelles et les impasses des modes de développement dans lequel nous sommes engagés, voilà en effet un beau «cauchemar moderne» pour vous, et une situation bien inédite et embarassante pour des scientifiques que rien ne préparait à jouer les Cassandre!
Votre entreprise de dénigrement et de confusion systématique démontre les résistances que soulèvent les travaux de ces chercheurs quand leur résultats remettent en cause, au fil d’études déjà anciennes et jamais démenties, les conditions économiques et sociales actuelles. Car «changera-t-on les rapports de l’homme à la nature sans changer les rapports des hommes entre eux?» (cf. «Histoire de l’écologie» de Pascal Acot, PUF, 1988).
Là est bien la dramaturgie de l’écologie et des autres sciences qui étudient notre planète: loin de pouvoir promettre à l’humanité de nouvelles richesses, de nouvelles certitudes, comme la science nous y avait accoutumées, comme continuent à le faire les physiciens d’Iter par exemple pour un horizon à chaque fois plus lointain, les travaux dans cette disciplines nous avertissent d’abord sur les dangers que nous font courir une activité ignorante des processus et conditions naturelles et devraient nous alarmer et nous inciter à des changements qui, pour dépasser de loin leur domaines de compétences, n’en sont pas moins un nécessité indissociables des résultats de leurs études.
Subversifs malgré eux, ce n’est pas peu dire que les chercheurs sont mal préparés à jouer ce rôle, du fait déjà de leur ignorance des réalités politiques et de leur naïveté en la matière. Il n’est qu’à voir le résultat.
Je ne me rappelle plus de quand date la première une de « Libé » consacré au changement climatique. J’en ai gardé cependant un vif souvenir car elle prolamait que nous disposions enfin des preuves de la réalité de ce phénomène alors que plusieurs années auparavant j’avais étudié ces questions et qu’aucun chercheur dont j’avais suivi les cours ou que j’avais eu l’occasion de rencontrer ne cachait la certitude qu’il en avait, ne l’avait remise en doute, sans pour autant être en mesure de transmettre cette conviction aux politiques sans parler du grand public…
—-
Connaissez-vous «Les deux cultures» de C.P. Snow, un livre qui analyse la disjonction qui s’est produite dans nos sociétés entre culture scientifique et culture littéraire? S’il est un peu daté et écrit dans un contexte anglo-saxon assez spécifique, le constat que dresse ce court texte dont il n’existe je crois qu’une traduction dans la vieille collection «Libertés» de Revel chez J.J. Pauvert est toujours aussi d’actualité et je n’en connais pas d’autre qui ait posé aussi clairement le problème de l’absence de communication entre les cultures dominantes dans nos sociétés, question dont mon passage à l’Ecole normale supérieure n’a pu que me confirmer la pertinence.
Que connaissez-vous du fonctionnement du climat, nooa, pour reprendre de manière aussi tranchée des conclusions partielles sans jamais vous interrogez et encore moins nous informer sur ce qu’elles peuvent signifier dans le contexte de leur étude? Le «rayonnement solaire», le «CO2», tout cela se sont des mots pour vous, qui n’ont aucun rapport avec les éléments fondamentaux du fonctionnement du climat qu’ils désignent? Cela vous donne tous les droits pour dire n’importe quoi ensuite, surtout en anglais? Il est plus difficle d’expliquer mais cela vous soucie peu.
Il y a un manque criant de connaissances sur les principes de bases et les pratiques des sciences, flagrant en particulier dans le domaine de l’environnement et de l’écologie quand de plus en plus prétendent être «écologistes», promouvoir des solutions «écologiques», positions ou techniques qui souvent sont conçues sans aucune référence au fonctionnement des systèmes naturels qu’étudie l’écologie. Plaisamment cela me rappelle le fameux proverbe chinois, «donner un poisson à un homme, il mangera un jour, apprenez lui à pécher, il mangera toute sa vie»: apprenez les quelques raisonnements et connaissances fondamentaux de l’écologie, cela vous évitera de toujours vous raccrochez à l’idée du moment mais vous permettra de vous forger votre propre opinion, de juger par vous même plutôt que d’essayer d’appliquer un catalogue de principes, de recettes qui nourrissent la culpabilité et le découragement (cf. l’expression la formule de Salade que j’ai reprise à plusieurs reprises).
Sur le climat se n’est pas si compliqué et si vous avez encore la patience de me lire je veux bien vous esquisser en quelques lignes ces principes.
—-
L’énergie du Soleil reçue sous forme d’abord de rayonnement lumineux visible ou infra-rouge est la principale source d’énergie à la surface de la Terre, à la fois cause du mouvement des fluides, masses océaniques et atmosphère, qui déterminent le climat, et à l’origine de toute la vie actuelle.
Cette énergie est le moteur du climat car, du fait de la forme sphérique de la Terre et de ses mouvements elle ne se répartit pas de manière homogène à la surface du globe
— ni dans l’espace (selon un gradient de l’équateur au pôle déjà…);
— ni temporellement (les saisons…).
Convertie directement ou non en énergie thermique, notamment par son absorption par les gaz à effet de serre comme le CO2 qui joue un rôle prépondérant, elle induira des différence de températures entre les différents points du globe. Comme pour tout objet chauffé de manière inégale, ses écarts auront tendance à se combler, par rayonnement ou par le déplacement des fluides (pensez aux tourbillons dans l’eau qui chauffe) et c’est ce qui se passe sur notre terre avec les courants atmosphériques et océaniques qui tendent à répartir équitablement les températures à différentes échelles (du simple courant d’air qui fait claquer votre porte au Gulf Stream et aux vastes courants d’eau froide qui plonge sous les eaux superficielles du côté des pôles, en passant par des brises de terre et de mer et les autres phénomènes météorologiques) avec quelques complexicfication, genre cyclones par exemples. Une autre conversion importante est le changement d’état de l’eau (évaporation et condensation) et la circulation atmosphérique est indissociable du cycle de l’eau, si important pour toute forme de vie et l’homme.
Ces dynamiques sont complexes mais structurées du fait de la répartition hétérogène elle-aussi des océans et des terre émergées aux formes irrégulières, de l’imbrication dans différentes échelles de temps et d’espace de ses processus, et elles forment un système intégré, le climat, dont les conditions météorologiques locales sont une conséquence. D’où l’impossibilité d’en séparer les composantes, de raisonner comme certains le faisaient encore il y a peu à une seule échelle en se félicitant par exemple que les dépressions allaient diminuer dans les zones tempérées, toute chose restant égales par ailleurs, si le réchauffement se faisaient surtout au hautes latitudes, ce qui est faux de surcroît, cf.:
http://terre.blogs.liberation.fr/terre/2005/03/chaud_ou_froid.html#c4683712
Le CO2, dioxide de carbone est un élément fondamental de ces dynamiques car il joue un grand rôle dans la conversion de l’énergie des rayonnements du soleil, direct, réfléchis ou réémis par la surface de la Terre en énergie thermique. Son taux a été multiplié par plus de deux dans l’atmosphère depuis le début de la révolution industrielle, et une modification d’une telle ampleur d’un paramètre essentiel induit de grandes perturbations: pas besoin de faire des modèles, qui ont aujourd’hui vocation de tenter d’en prévoir les conséquences d’une manière assez fine mais pêchent tous par la difficulté d’intégrer des données aussi variées (cf. l’article de Sylvestre Huet du jour) pour comprendre que ce n’est pas bon !
Il est imposssible de penser le climat en oubliant que notre planète est le siège de la vie et que sa présence détermine autant les conditions actuelles que son fonctionnement. Et là aussi on retrouve le CO2,
— absorbés par les plantes qui utilisent directement l’énergie solaire dans le processus de photosynthèse pour créer des molécules carbonnées complexes, riches en énergie, à l’origine de toute la matière vivante (mise à part quelques écosystèmes marginaux et autarcique du fond de l’océan qui utilisent de l’énergie chimique de composés issue des profondeurs de la terre) dont celle qui nous compose;
— libéré dans l’atmosphère par les plantes et animaux qui dégradent ensuite cette matière organique par la respiration (une sorte de combustion contrôlée) pour en utiliser l’énergie.
Au centre du cycle du carbone, le CO2 a vu son taux fluctuer au cours des âges géologiques notamment par la captation et l’enfouissement de matière organique sous forme de houille ou de pétrole. Brûler ces carburants fossiles, c’est utiliser en quelque sorte de l’énergie solaire mise en conserve, mais c’est aussi libérer de grandes quantités de CO2 et modifier brutalement un paramètre essentiel du climat et des cycles de la biosphère, établi sur des millions d’années, .
S’y rajoute une modification, un accroissement du rayonnement solaire? Pourquoi pas, il a aussi varié au cours des temps, mais cela n’a rien de bien rassurant et il n’y a que vous pour vous en réjouir…
—-
Nooa vous m’avez insulté à plusieurs reprises pour ne pas répondre à mes arguments, voulez-vous que je vous dise ce que je pense de vous? J’attends plutôt de voir ce que vous pourrez encore bien inventer cette fois… En attendant, continuez à rouler en 4×4 en ville, cela ne regarde que vous, n’est-ce pas? Et on ne va pas tout remettre en question du jour au lendemain parce que des scientifiques qui ne sont pas capables de se mettre d’accord (sur les détails) et encore moins d’opposer une voix unanime, de proposer des solutions alternatives et de se libérer des propres contraintes sociales qui les ensèrent (comme tout le monde) nous avertissent que nous allons dans le mur…
Déchainé comme Rita, l’Adrien!
Je crois que dans cette toute histoire,
« il n’y a de pire sourd qui ne veux entendre ».
pffffeeeewwwwww !!!
Adrien « TWO THUMBS UP !!! », comme dirait un nooa in English…
C’est déplorable de voir des populations victimes de phénomènes naturels. La seule bonne nouvelle serait que le peuple américain se reveille et oblige ses dirigent à changer de politique environnementale.
S’il n’y avait que les américains.
Rousseau l’avait dit: « Tout est bien sortant des mains de la Nature, tout dégénère dans les mains de l’homme. »
Les ouragans sont causés par l’homme, ou plutot par notre modernité; les tempêtes, les innondations aussi. Bientôt on dira aussi que les tremblements de terre sont causés par l’homme…
Il y a derrière tout cela une culpabilité enfouie, peut-être une revanche des prophètes sur les techniciens et scientifiques. Le retour des grandes peurs…
Bon on aura peut-être besoin des scientifiques quand même, même s’il est clair que leur vérité n’est pas exclusive: ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Seulement ils ont démontré leur incapacité à se faire entendre quand justement ils sont sortis, bien involontairement, de leur rôle de prophètes du progrès pour nous alarmer sur les erreurs des choix de notre civilisation. Tout ne dégénère pas dans les mains de l’homme, les dinosaures ont disparus sans que cette fois il soit possible de lui reprocher quoi que ce soit, mais sa responsabilité est indéniable dans la survenue de catastrophes actuelles dites «naturelles» et dans leurs conséquences. — En complément à mon dernier long message, une remarque a posteriori: les idéologues ne s’embarrassant pas de cohérence, certains peuvent nier à la fois le changement climatique et l’attribuer deux jours plus tard au soleil…
Les humains aiment chercher des causes aux phénomènes qu’ils observent.
Il y a quelques centaines d’années, les empereurs chinois devaient rendre des compte en cas de catastrophe naturelle ou de phénomènes astronomiques inhabituels: innondations, tempêtes, tremblements de terre, éclipses, tous ces événements étaient interprêtés de la même façon: l’homme était responsable, d’une façon ou d’une autre…
La frénésie quasi-fanatique actuelle pour attribuer à l’homme tout ce qui est inhabituel rentre dans le même cadre. Ce qui est « normal », c’est la nature, ce qui est « anormal », c’est l’homme… Les arguments scientifiques ont été pris au bond et exagérés; tant qu’ils entrent dans ce cadre; cela donne un fondement à une nouvelle croyance irrationnelle. La « vraie » science est oubliée, elle est gênante: il y a des débats, des contradictions, que croire?
Pourtant la méthode scientifique fonctionne par les débats. In fine, le réel et le vrai sont produits par les scientifiques, mais cela passe par les débats, les contradictions, les doutes. Il faut accepter ces doutes.
Enfin, pourquoi citer constamment des articles de Science ou Nature? La science se construit dans des milliers de revues, ces deux revues sont à la limite du scientifique: ce sont des entreprises commerciales. Les éditeurs de Science et Nature veulent vendre, ils font du marketing, ils envoient des communiqués aux agences de presse. Les autres revues, plus sérieuses, ne font pas cela; ce marketing fait passer la recherche directement dans le domaine public, avant même le débat scientifique entre pairs; ce n’est pas très sérieux…
C’est comme un rêve…
Le monde est si beau…
Au fond des océans
Le temps n’existe plus
Il existe un endroit secret
Où les étoiles
Viennent chanter
Au fond
Tout au fond
Des océans
Flipper le dauphin
Bonjour c’est Jean Luc de Lorient à nouveau
Petit sondage
Est ce que les lecteurs et les commentateurs de ce blog, ainsi que le conseille son auteur, sont allés voir le site MANICORE.COM
Tout y est dit, exprimé de façon claire, précise et complète A ma connaissance le site le plus intéressant sur le problème climatique.
En plus c’est un drogué qui boit de l’alcool et qui ne s’en cache pas, on peut vraiment lui faire confiance ! Il a deux petites filles, les problèmes de l’avenir de la planète l’intéressent donc au plus haut point !
On y trouve certains détails pratique pour réduire sa consommation d’ énergie concentrée. Il pose des questions vraiment intéressantes sur l’économie. Pour foutre en l’air le mythe de la croissance… La croissance de quoi, on se demande.
Mais de quoi avons-nous vraiment besoin pour être heureux ?
« La neige en hiver. Pour certain cela ne suffit pas » proverbe gitan.
FABLE
Petite fable à propos de la science et pour couper court aux sempiternelles discussions « ah j’ai lu telle information – Mais non cher ami j’ai lu le contraire ailleurs »
. Il ne faut pas attendre de la science des propriétés prospectives. Elle est faite pour constater. Je reprends la parabole de l’autruche qui se fait … Imaginons que cette autruche soit un scientifique (attention, je précise que je n’ai rien contre les scientifiques et les autruches, au contraire).
Autour de deux autruches traîne un type louche.
Le type louche : ah ah ! une autruche, je vais l’…
Autruche 2 : Attention il y a un type louche, j’ai l’impression qu’il veut t’…
Autruche scientifique : mais non ! Rien n’est sûr, il faut vérifier.
Le type louche s’approche du derrière de l’autruche scientifique et sort son …
Autruche 2 : Si si je t’assure il veut t’…
Le type louche à l’air vraiment excité son … est tout dur. Il s’approche, jusqu ‘à se coller derrière l’autruche scientifique
Autruche 2 : écoute nom de Dieu ! je te dis qu’il va t’…
L’autruche Scientifique : Rien n’est vraiment encore sûr !
Le type louche … sauvagement l’autruche scientifique.
Autruche 2 : Là tu vois il t’…
Autruche scientifique : Ah oui ! Tiens c’est vrai.
Le type louche : Aaah ! Oooh !
Nouvelle du front- Rhizome Terre
Quant à moi j’écoute le chant des baleines, le rire des dauphins, j’écoute les grands sages orangs-outangs, ce que disent les chamanes, les gitanes, les marabouts, les grands sorciers, voyageur du monde des esprits de tous les continents et de tous les temps, d’Afrique, d’Australie, d’Amérique du sud, des steppes mongoles, jusqu’au pôle Nord et je regarde le ciel…
Résultat des courses en caddie: Rééquilibrage majeur du système thermo-halin d’ici 6 ANS (oups c’est court !), effet papillon maousse. Mais rien n’est perdu le réchauffement climatique aura des effets positifs à Disneyland, à Tchernobyl et dans ton Mammouth le plus proche.
À vos igloos Phoenix
J’implore l’aide des cinq gardiens du Dharma et des sept piliers de la sagesse.
Jean Luc de Lorient
Que Dieu nous protège
J’aimerais savoir pourquoi aucune mention n’est faite de la fonte de la calotte glaciaire sur Mars dans votre blog.
Pour moi, cela semble indiquer que le rechauffement que l’on observe sur notre planete n’est pas forcement lie a l’activite de l’homme, mais plutot a celle d’un acteur beaucoup plus puissant: Notre Soleil.
Ne negligeant aucune hypothèse:
la calotte de Mars a accéléré sa fonte?
depuis combien de temps?
quelles références peut-on consulter à ce sujet?
quelle raison invoque-t-on pour expliquer cette hausse d’activité?
Correspond-elle a une périodicité et dans ce cas laquelle?
Je constate avec intéret que dans cette hypothèse, le réchauffement est accepté.