N’en déplaise à notre ami noaa, décidément bien anonyme, quand on lit les scientifiques, on lit bien ce que certains modèles avaient prévu. Mais cette fois, ce n’est pas de la simulation mais de la mesure, du concret, du fait. Comme vous pourrez le lire ici, deux études publiées à 1 mois d’intervalle apportent enfin un éclairage sur ce qui se passe dans les nurseries à cyclones. L’une, dans Nature du 4 août, l’autre dans Science de ce vendredi. L’une regarde la zone Atlantique, et l’autre l’ensemble des régions cycloniques. Et que disent les deux? Qu’effectivement la puissance des cyclones a fortement grimpé depuis des décennies: entre 75% et 100% en plus de gros cyclones (les "quatre" et les "cinq" sur l’échelle de Saffir-Simpson). Ce qui se corrèle très bien avec les mesures de température de surface océanique, bref, avec le réchauffement de la planète. Et comme une mauvaise n’arrive jamais seule (voir Libé 17&18 sept.), plusieurs études viennent jeter le doute sur les fameux puits de carbone, concession accordée à la Russie et au Canada pour qu’ils acceptent Kyoto. Avec le réchauffement, les sols libérent de plus en plus de carbone, et contribuent donc à leur tour au réchauffement. Là encore, pas du code de calcul mais de la mesure, sérieuse, sur la durée. Evidemment, cher noaa, l’administration américaine de la météo, la vraie Noaa, devra mettre à jour ses pages sur le climat.
Image: Katrina dans le Golfe du Mexique. crédit NOAA.
Planete Bleue,
J’ai donne le lien, je tiens mes sources de la NASA qui fait tourner ces petites choses appelées « satellites » autour de Mars.
Une fois de plus mon point est que réchauffement climatique il y a, dans tout le système solaire apparemment. Mais l’influence de l’homme ? Je doute.
Mais si c’était vrai?
JE TIEN A DIRE QUE BIEN QUE L’EFFET DE SERRE AUGMENTE, ENTRAINANT AINSI UN RECHAUFFEMENT DE LA PLANETTE, IL EST IMPORTANT DE SIGNALER QUE GRACE A CETTE EFFET ON REDUIT L’EVAPORATION DE LA TERRE… CELA VEUT DIRE QUE LA TERRE DEVRAIT SE RECHAUFER PLUS VITE S’IL N4Y AVAIT PAS AUTANT D’EFFET DE SERRE DU à UN SOLEIL QUI NE CESSE DE SE RAPPROCHER DE LA TERRE. LA TERRE S’OBSCURSSIT MAIS SE RECHAUFFE MOINS VITE.
Non, je n’ai toujours pas de nouvelles des marsiens, mais j’ai une nouvelle piste:
http://www.physique2005-idf.com/article.php3?id_article=224
Quelques précisions sur cette fameuse étude brittanique sur le carbone dans les sols (voir: http://www.liberation.fr/page.php?Article=324363).
Je suis scientifique et je travaille depuis 4 ans sur ces problèmes. J’ai lu cet article mais également des centaines d’autres sur le sujet. La façon dont on parle de cet étude dans la presse sans les précautions nécessaires me gêne un peu (c’est sans doute lié au fait que l’étude a été publiée dans Nature) et c’est pour cela que j’ai envie de réagir. Je ne suis pas un de ceux qui contestent l’impact de l’homme sur les changements climatique (il ne peut en être autrement lorsqu’on lit les dizaines d’études scientifiques qui sortent sur le sujet chaque semaine et qui sont à vrai dire assez effrayantes) mais je voudrais dire qu’il faut un peu nuancer son propos. J’ai l’impression que les journalistes retiennent parfois seulement ce qui les arrangent…
Je tiens d’abord à dire que cette étude est remarquable. Elle est basée sur une rééchantillonage énorme de site et on ne peut pas mettre en doute les résultats qui montrent une perte de carbone dans les sols (surtout pour les tourbières en fait) lors des 30 dernières années. J’ai néanmoins du mal à comprendre comment cette étude à été acceptée dans une revue aussi prestigieuse que Nature (elle est sans doute tentée par le sensationnalisme, voire le catastrophisme) car ses conclusions sont pour le moins contestables. En gros, ils disent que comme cette perte de carbone se retrouvent dans tous les types d’occupation du sol (forêt, champs, etc…) et qu’ils ne disposent pas de données suffisante sur la gestion de ces sols (statistiques sur le type et la fréquence du labour par exemple), ils attribuent cette diminution au réchauffement climatique. Le lien est un peu faible! De plus, ils disent que l’on peut sans doute extrapoler leurs résultat à toutes les régions tempérées!
Il faut savoir que il y a des centaines d’études plus locales qui ont été publiées sur l’effet de la température sur la quantité de carbone dans les sols et beaucoup d’entre elles se contredisent. C’est un sujet encore controversé. Sans doute qu’une augmentation de la température diminue les quantités de carbone dans le sol mais quel est exactement la magnitude de cet effet?
En Belgique, où j’effectue mes recherches, de nombreux papier ont déjà été publié sur le sujet et montrent en gros qu’il n’y a pas eu une diminution mais au contraire une augmentation des stocks de carbone durant les années 50-90 (mais une diminution pendant la périonde 90-00)! Cette augmentation est attribuée aux changements d’occupation du sol et à la gestion des sols (pratiques culturales, etc…) et non au climat . Ces résulats ont été vérifiés dans d’autres pays européens.
En conclusion:
Je ne nie pas que, dans le futur, des quantités énorme de carbone seront relâchées dans l’atmosphère avec le réchaufemment climatique, surtout dans les régions boréales mais je m’attends et à ce que les faits soient traités dans les journaux avec le recul nécessaire.
Avec du recul, il n’y a quand même pas grand chose à attendre du sols comme puits pour le carbone? Au mieux cela restera égal, au pire… Si vous aviez le temps, juste quelques précisions sur l’augmentation des stocks que vous signalez en Belgique, liée aux changements d’occupation et de pratiques culturales: son ordre de grandeur est faible j’imagine (et ils diminuraient depuis dix ans cela dit?). Cette tentative d’évaluation (exhaustive au niveau national?) est attribué à quels changements plus précisément, car il y a quand même eu une forte urbanisation dans ces années?
Tout d’abord un petit rappel « historique ». Les sols contiennent a peu près 1500-2000 Gt de carbone, soit 2-3 fois plus que dans la biomasse aérienne (arbre, etc…). De là, l’intérêt de la séquestration! Une augmentation, même très faible (quelques %), de ce stock aurait un impact significatif sur le stock atmosphérique. De plus, il faut savoir que les stocks de C dans les sols ont diminué à cause d’une mauvaise gestion des terres depuis des centaines d’années (agriculture intensive, déforestation, etc…). Par exemple, avant la révolution industrielle, les changements d’occupation des sols étaient le premier emetteur de CO2. Il existe donc un potentiel de séquestration.
Maintenant, la réalité: il n’y a pas grand chose malheureusement à attendre de la séquestration de carbone dans les sols! Ceci pour trois raisons au moins: (1) d’abord, le CO2 n’est qu’un des gazs à effets de serre parmi d’autre. (2) souvent, la séquestration dans les sols demandent des politiques fortes afin de modifier des pratiques de gestion des terres (labour, gestion forestière, etc…). (3) la quantité de CO2 que l’on peut séquestrer est faible par rapport aux efforts à mettre en oeuvre. Les politiques de réduction des quantités émises sont bien plus efficaces!
Pour ce qui est de la Belgique, la quantité « séquestrable » est très (très) faible à cause d’une disponibilité en terre réduite pour appliquer ces mesures (densité trop forte). Les changements observés en Belgique (l’étude a été faite pour toute la Belgique, avec une base de donnée de plus de 13000 échantillons de sols) sont dûs à des causes historiques (reforestation il y a 150 ans,…) mais aussi à des pratiques culturales comme l’application de lisier dans les sols. Mais en gros, tout cela ne représente pas grand chose par rapport aux milliers de tonnes émis.
Pour sa défense, je signale que les mesures permettant de séquestrer du CO2 ont souvent des effets bénéfiques sur la qualité des sols (réduction de l’érosion, augmentation de la fertilité, etc…) et vont dans le sens d’une gestion durable des sols (agricoles ou autres). De plus, la séquestration dans les sols permettrait au moins en partie, malgré tout, de rencontrer les objectifs du Protocole de Kyoto dans certains secteurs spécifiques (l’agriculture par exemple).
Bonjour,
Sur l’état de la surchauffe :
Climate of 2005 – September in Historical Perspective :
http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/research/2005/sep/global.html
bjr,
je fais un travail en sciences-physique,et jaimerai savoir pourqui le dioxyde de carbone est- il indispensable dans l’air??et pourquoi c’est un sujet d’actualité pour la planete toute entiere?
ps:je suis en 4e
C’est pour quand ton devoir?
Le dioxide de carbone est indispensable dans l’air parce que les plantes l’utilisent pour produire toute la matière organique qui composent les êtres vivants. Elles s’en nourrissent.
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La question de la nutrition des plante est une des premières questions que l’homme se soit posée sur les autres êtres qui l’environnaient. Même si pendant longtemps il s’intéressa plus au moeurs des animaux qu’il chassait et qu’il ne connaissait les plantes que par la cueillette, pour des raisons pratiques évidentes, il acquit une connaissance empirique sur le sujet en apprenant à les cultiver. Ils savait qu’il leur fallait de la terre, du soleil et de l’eau. Pendant très longtemps les plus grands savants ont aussi cru que les plantes tiraient du sol la majeur partie des substances dont elles se composent et qui nourrissent les animaux. La preuve: elle poussaient mieux sur un terre riche, du fumier etc.
Il n’en est rien et l’on sait maintenant que l’on peut cultiver des plantes en se passant du sol et qu’elles continuent à vivre les racines plongées dans des solutions bien dosées. Mais avant d’en arriver là il fallait déjà savoir de quoi elles nourrisent.
Il faut attendre les première expériences de chimie et en particulier celle de Lavoisier (là tu fais une recherche dans le premier dictionnaire qui te tombe sous la main, Camille, ou tu regardes sur Internet puisque tu fréquentes les blogs…), attendre donc Lavoisier (fin XVIIIe) pour découvrir que les plantes se nourrissent surtout… d’air, enfin d’un des gaz qui le compose, le dioxyde de carbone, dit aussi pendant longtemps gaz carbonique (CO2).
La matière vivante est de la matière carbonée, c’est-à-dire que toutes les molécules qui nous constituent, nous les hommes mais aussi tous les autres êtres vivants que nous connaissons sur cette planète, sont des assemblages d’atomes de carbone. Cela est vrai que ce soit pour les molécules végétales, animales, celles des microorganismes, des virus même etc. Ces assemblages comportent d’autres atomes (hydrogène H, oxygène O, azote N, phosphore P etc.), mais le carbone y occupe toujours la première place. Ce sont ses multiples capacités de liaisons qui font que de l’atome de carbone le brique élémentaire de l’architecture moléculaire de la vie.
Ce sont les plantes qui produisent toute la matière vivante sur la surface de la planète. Si elles tirent du sol de l’eau et, sous formes de sels dissous, les autres éléments qui composent la matière vivante, elles puisent le carbone dans le dioxyde de l’atmosphère pour synthétiser des composés organiques plus complexes et riches en énergie.
Elles captent du (CO2) et rejettent de l’oxygène (O2), le carbone (C) restant dans les feuilles sous forme de sucre, le glucose. Les échanges se font au niveau des feuilles. C’est la lumière du soleil qui apporte l’énergie nécessaire à l’opération et une substance verte, une grosse molécule, la chlorophylle, au centre de la machinerie de conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique.
Chaque feuille est ainsi une petite usine qui produit des molécules carbonées complexes à partir d’un gaz inerte et simple, le dioxyde de carbone (CO2), une usine qui fonctionne à l’eau et au soleil. Le processus fondamental qui y a lieu et dont les plantes vertes partagent la capacité avec les algues et certaines bactéries s’appelle la photosynthèse.
Est-ce que cela répond en partie à la question? (suite au prochain épisode: comme le CO2 revient dans l’atmosphère).
merci beaucoup!!
c vraiment bien la météo quontinuer comme sa!!!!!!!!!!
aller salut
pourquoi le dioxyde de carbone est un sujet d’actualité pour toute la planéte?
les gaz à effet de serre sont produits pour 75°/° par le volcanisme qui crache 24h/24 et 365 jours par an. Ensuite par les êtres vivants qui respirent tous et rejettent du co2 24h/24
les marais et même les forêts rejettent également des gaz. A coté de cela les rejets des activités humaines sont insignifiants(5°/°?).
oui il y a beaucoup d’automobiles en circulation mais un grand nombre ne roule pas tous les jours et parmi les autres la plupart roulent moins d’une heure ou deux par jour. Les usines ne rejettent plus beaucoup de co2 à part en Chine.
Avez vous lu le dernier de sciences & avenir? il y est dit que la planète mars s’est réchauffée de 0,65° en quelques décennies. Le satellite de la nasa qui gravite autour de mars a constaté que les calottes glacières martiennes sont en régression permanentes.c’est la même chose que sur la terre. Est-ce dû à l’inconséquence des martiens?
Je crois qu’en fait le soleil est plus ardent sur mars. Oui mais nous avons le même soleil que mars. Arrêtez de nous rebattre les oreilles avec l’effet de serre et profitons de l’élévation de température car ça ne durera pas.
malheureusement quelques politiques gâteux et quelques imposteurs sermoneurs qui ont ainsi assuré leur fortune se croient autorisés à donner des leçons tous azimuts.Il fait plus chaud, qu’est-ce qu’on est bien. ok je ne suis pas politiquement correct mais je m’en fous.