Ce matin, Nelly Ollin, ministre de l’écologie et du développement durable (MEDD), a présenté une « ambitieuse » politique de réduction des déchets.
Et plutôt que d’agir à la source, notamment en faisant pression sur les industriels, elle a présenté une série de spots sur le débordement des poubelles…
Achetez vos produits en vrac, conseillent nos hiérarques. Allez passer la caisse de la supérette du coin avec un kilo de courgettes…
Pour votre gouverne, voici le discours de Nelly Ollin, tel qu’il est publié sur le site internet du MEDD.
(crédit image: MEDD)
Bonne initiative, encore faut-il que les denrées se présentent dans le magasin sous forme vrac.
Il y a de plus en plus d’emballages même dans les fruits et légumes (pensons au ravier plastique des raisins).
De plus pour tous les autres produits, les emballages sont pléthore. Dans ce cas, n’hésitez pas à déballer après les caisses. Ceux qui ont le plus gros effort à faire ne sont pas ceux qu’on croit.
Il faut ici dénoncer l’emballage dans des quantités minuscules, style dinette. J’ai vu le cas il y a peu avec des pélardons lilliputiens suremballés. On croirait une dinette. Normal puisque le but est de faire payer le même prix en ayant beaucoup moins.
(même la taille des croissants diminue!)
En tout cas bonne nouvelle. Ici au Japon commence la première campagne de réduction de consommation d’énergie, dont le premier objectif est une réduction de 6%. Par l’éducation de l’acte d’achat, ce qui est révolutionnaire au pays du soleil Levant. Il y a un début à tout!
Évidemment on sait ici comme en France que toute l’économie est tenue par l’automobile. Le dernier des tabous. Donc on conseille l’achat de voiture électrique.
Mais combien de pétrole pour produire une voiture électrique? Combien encore pour produire l’électricité qu’elle consomme?
Encore un bel exemple d’impuissance politique face au « diktat du marché »… elle est belle la démocratie !
Si ca peut faire avancer les choses ne serait ce qu’un minimum…Vous avez vous le nombre de choses qui sont vendues en sachet individuel? a croire que meme l’alimentation est indivuduel..ca n’encourage pas le partage!
Renseignements pris, il s’agit d’un site officiel du ministère de l’environement. Parti pris didactique clair mais le message est l’est aussi: « yabaï » ce qui veut dire « situation critique ».
Dans ce site officiel il est clairement indiqué que si le monde voulait vivre de la même manière que les japonais il faudrait trois terres. Je ne me rappelle plus de ce travail d’economistes dans les années 80 ou 90 qui avaient basculés les valeurs du developement en « équivalent terre ». Combien de terre il faudrait si tout le monde voulait vivre selon le modèle américain, quatre ou cinq si mes souvenirs sont bons.
Première étape donc reduction de 6 % de la consomnation d’energie.
Pour ceux qui peuvent lire le japonais voici l’adresse du site
http://www.team-6.net
Je vous rappelle que le Japon est la deuxième économie mondiale. C’est donc une vraie révolution qui se met en marche.
Je trouve que « 350 kilogs on déborde » à l’air vraiment d’une campagne très très ambitieuse mené par des gens encore plus ambitieux et responsables.
C’EST SE F….. DE LA TETE DES GENS
Nelly Olin est impuissante face au marché, aux industriels, aux mentalités de rentabilités ….face a elle meme et face aux autres..
De nombreux projets francais sont freinés par les lenteurs administratives, la demotivation politique etc.
C est une honte , nous resterons indecrottablement pollueurs,nucleaire et gaspilleurs…..
mouarf mouarf mouarf « plutôt que d’agir à la source, notamment en faisant pression sur les industriels »… Qu est ce qu il faut pas entendre. Deja la source c est plutot le consommateur que l industriel (les 12 milliards de sacs en plastique que les Francais consomment c’est pas les industriels qui les forcent a les prendre…) qui ne fait que répondre a la demande des pays riches comme la France. Comme si on pouvait sauvegarder l’environnement sans changer notre mode de vie de fainéant…
Parce qu’en matiere de dechets menagers le Francais est, il faut bien l’avouer, un vrai porc (et encore c’est insulter le porc qui est un animal tres propre). En France on ne trie pas on crame. Donc une campagne pour apprendre au Francais a faire des gestes qui devrait etre de base comme utiliser ses déchets bio pour faire du compost, j’appelle ca une révolution!
Ah oui sinon, le joli sac (en plastique ou non) qui sert a prendre le kilo de courgette de la semaine, il est pas a usage unique… Il peut aussi servir la semaine d’apres, et puis encore celle d’apres… Et en plus (mais c’est une information a confirmer) il peut meme servir a transporter d’autres legumes !
Je ne sais pas s’il faut critiquer cette campagne… Elle a déjà le mérite d’informer. Et pourquoi demander à Nelly Ollin plus de courage qu’à ses copains du gouvernement ou aux autres personnalités politiques de tout bord d’ailleurs. Il faut une pensée plus globale. Et personne ne nous la présente aujourd’hui. Alors, faute de mieux… moi je la prends cette campagne
OK, il faut la prendre.
Mais au delà de ça se pose la question des emballages industriels. Combien de millions de tonnes???
Au journal de france 2, hier on a parlé d’un livre : »le grand bazar mondial » de Laurence Benhamou qui explique qu’un objet est souvent composé de multiples pièces qui viennent (et très souvent en allers-retours) du monde entier. A chaque fois transport (et sa pollution) + A CHAQUE FOIS emballages! Le monde est fou.
PROGRAMME GLOBAL
Trois voies possibles
Voie haute
Voie médium
Voie basse
Par exemple
Je suis dans une voiture qui roule très très vite je vois un camion en face et le conducteur est en train de téléphoner à sa petite amie.
– Heu ! il y a un camion
– Surtout ne te lave pas.
– Je t’assure, il y a un camion
– Oh oui oui !
– Écoute il y a un camion
– Écoute laisses moi tranquille tu vois pas que je téléphone à ma petite amie !!!
Voie haute, je jette le conducteur par la fenêtre prend le volant à sa place et freine (sans bloquer les roues) et influe sur la trajectoire de l’engin.
Voie médium, je saute de la voiture en priant que ma petite culotte protège des coups du bitume.
Voie basse, je ne fais rien et je médite sur le sens de l’existence, je me rappelle ma première communion et les émissions L’île aux enfants (c’est ma génération excusez- moi).
Voie basse : Les requins qui nous dirigent continuent leurs petites affaires, après tout c’est leur nature. Je m’informe, j’essaye d’appliquer les quelques règles de consommations simples pour réduire ma consommation de pétrole. (voir le site très complet MANICORE.COM) . En gros
Réduire au maximum les viandes de bœufs
L’achat de produit hors saison
De produit de provenance lointaine.
The american dream is over
Réduire et supprimez vos trajets en voiture. Donc changez de travail si vous êtes obligé d’utiliser votre voiture pendant une heure d’embouteillage (plus facile à dire qu’à faire mais de toute façon vous serez obligé de le faire un jour sous le règne des contraintes extérieures donc faite le avant).
Que vous esprit ne soient pas des cailloux mais qu’il s coulent comme de l’eau.
Arrêtez de dire du mal de monsieur Arkoby
Solutions radicale si vous habitez dans les zones urbaines c’est de changer de vie et d’aller dans un centre urbain de moyenne ou petites importances (l’avenir assurément). L’avantage est d’être proche des centres de production agricole). En champagne si vous aimez boire par exemple… Comme quoi rien n’est vraiment catastrophique.
SUPPRIMEZ LES VOYAGES EN AVION
Voyagez en train, à pied , en bateau, en dirigeable et à la limite en bus.
Isolez votre maison
N’utilisez pas l’air conditionné
Ne croyez plus aux sirènes de la consommation.
Ne lorgnez plus sur la bagnole de votre voisin
Remettez vous à un travail manuel. Inventez de nouveaux jobs. Apprenez l’agronomie, la gestion de l’eau tout ce genre de boulots et vous serez les stars du futur
Apprenez toute votre vie
Vivez en roulottes, on ne sait jamais vous risquez de devoir vous déplacer pour des raisons d’urgences.
Apprenez à cultiver les plantes médicinales
Pêchez
Marchez
Respirez
Massez vous les pieds (c’est toujours un bon début).
Occupez vous de l’éducation de vos enfants.
Faites le minimum d’enfants !!! NOUS SOMMES TROP NOMBREUX
Méditez !!! Assis, debout, allongé, les fesses à l’air mais faites fonctionner votre esprit.
Faites des rêves.
N’oubliez pas qu’il y a beaucoup beaucoup plus de gens bien que vous croyez mais ce n’est jamais de ceux-là dont on parle.
Apprenez que la violence est une impasse et que celle que j’inflige à l’autre est celle que je m’inflige à moi-même.
Dessinez en considérant que peu importe le dessin c’est dans votre esprit que vous dessinez vraiment.
Apprenez un art ancien.
Mettez vous au yoga à la danse ou buvez comme des trous, baisez mais surtout ne regardez plus TF1. Écoutez France CUL, de la musique. Ouvrez vous l’esprit, lisez les philosophes, des barbecues avec vos amies, votre quartier.
Faites des jardins.
Essayez d’être constructif, pensez aux autres.
Réfléchissez à ce que c’est que l’amour (toujours une grande énigme mais ça vaut le coup d’y réfléchir)
Laissez la haine de côté
Parfois laissez éclater votre colère pour l’oublier ensuite.
Devenez pickpocket (mon rêve).
Devenez malhonnête ou honnête, mais restez drôles.
Reprisez vos vêtements avec des fils de couleurs.
Redécouvrez la Nature. C’est simple posez vos fesses dans un jardin et découvrez toutes les bestioles qui tout d’un coup se mettent à bouger.
Regardez les oiseaux.
Dormez 12 heures pas jours sans culpabiliser
Travaillez 12 heures pas jours si vous voulez.
Faites vous de nouveaux amis. C’est facile, il suffit d’écouter les autres.
Planter des arbres.
Faites vous-mêmes vos vêtements.
Souriez au lieu de faire la gueule. N’oubliez pas que l’on est JAMAIS seul !!! . Si vous souffrez demandez-vous pourquoi et posez-vous la question si c’est vraiment important, ou si vous aimez ça.
Partez vivre comme un mendiants pendant le temps que vous voulez puis devenez riche et ensuite pauvre ou vice-versa ou restez pauvres.
IMPORTANT regardez le ciel, on a quand même l’infini au-dessus de la tête, ne l’oubliez jamais.
Soyez heureux et foutez vous la paix les uns les autres.
Ce n’est pas à moi de répondre parce que je n’emballe pas quoi que ce soit, nutrition, OGM ou autres, pour consommation de produits agricoles. La consommation est ethnique. Il y a la consommation en emballage pour les appareils, la conommation de l’industrie. 360 kg par consommateur individuel mais les usines produisent beacoup plus. Je n’ai pas de pouvoir. C’est la production qui est important. Nelly Ollin le rappelle. Réduction de la production de déchets mais la production ce n’est pas la consommation. Consommation éphémère puisque le consommateur achète des produits destinés directement à la poubelle. Pas de valeur d’usage. Que de de l’échange. Mais ça assure des emplois pour certains et de la plus value même.
Abiancieuse politique plutôt.
Champagne sous la tour Saint-Jacque entourées de faux amas de sacs poubelles bien léchés reproduits sur de belles baches flambant neuves poséees pour l’occasion autour des grilles du square (et on remercie la Mairie au passage d’avoir prêter le lieu) pour lancer une belle campagne se sensibilisation (Nous aussi on y a droit? Je cherche un lieu pour une petite réception? Vrai que c’est pas mal, central et un peu caché en même temps, un havre de paix dans la fureur urbaine). En bon plastique bien mal dégradable les baches? La Nelly Nolin oublie un temps les loups pour les poubelles. Les conseils ne coûtent rien. le conseilleur n’est pas payeur, c’est comme cela qu’on dit non?
Un bon catalogue. Entièrement pompé sur ce que font des militants écolo depuis des lustres. Des recommandation de bon sens. ‘autorité pour les pauvres et les faibles, l’impuissance face aux riches et aux entreprises qui représentent leur intérêt, des négociation sous la menace de la violence contre les syndicats et ceux qui se plaignent et des conseils pour la classe moyenne. Trier les enfants, recyclé. L’état s’occupe du reste. eviter d’accumuler les sacs plastiques. Quelle drôle d’avidité quand-même (cf. les débat ailleurs sur ce blog où Rosalie proposait déjà la solution de Salade de déballer à la caisse mais où cela faisait peur à je ne sais plus quel contributeur de passe, qui tient un blog de trentenaires). Et les affiches de sensibilisation, la déco ordurière mais bien clean? Biodégradables? Quel part dans les 360 jilo. Ou alors on archive? Mais pas tout: j’ai vu des pile d’affiches pour le tri qui n’avaient pas été utilisée tellements elles étaient en surnombre (500 pour un immeuble de 200 personnes?) qui ont finies dans la poubelle.
Les bibliothèque avec la cellolse des livres sont-elles un puits de CO2 envisageable. Et le recyclage individuelle? Pour le tri même si on appelle au citoyen, c’est pour respecter des consignes. L’état s’occupe du reste, une fois le bon bac rempli. Au canada, dans certains pays nordiques, ils recyclent chez eux les journaux en en faisant des briques et des buches avec de petites presses manuelles. Il ne faut pas brûler les magazine à cause des saloperie qu’il y a dans les encres colorées (oxyde de métaux qui donnent ces teintes vertes aux flammes que connaissent tous les pyromanes qui se sont amusé à elle jeter dans la cheminée). On trouve aussi ses presses en France et il existent d’autres techniques plus rudimentaire. Le principe est toujours de mouiller le papier puis de le conpresser. On peut rajouter des fragment de petit boit de cagettes pour améliorer la combustion. Certain font ainsi des espèces de boudins en entourant un manche à balais qu’on tourne au fur et à mesure. Quand la gaine est bien épaisse on la retire et on la laisse sécher. Pas dans une pièce chauffée (ça bouffe des calories et question bilan énergétique s’est raté) mais au soleil ou dans une pièce sèche et aérée. Idem pour les briques. Il y a des sites internet qui en parle, même. Ensuite il ya d’autres question pour maximaliser le rendement de la cheminée (pas de grosse flambée: la chaleur part par la cheminée et mieux vaut un couple de buches ou de briques qui rayonnent de concert et dégagent plus de calories).
Après il y a d’autres solutions, remarquez.
Par exemple on peut envisager de construire de nouvelles centrale nucélaire pour produire de l’énergie qui permettrait de recycler autrement les déchets selon des procédés physique avancés ne faisant pas appel à la combustion dont on connaît les nuisances. Plus de CO2 plus de dioxine.
Pour l’instant on stocke ou on incinère. Celle produits des nuisances chimiques et climatiques dans les deux cas. Les scandales des incinérateurs à la doxine sont suffisamment connu pour qu’il ne soit pas nécessaire de donner des liens ou trop de références. L’intérêts de l’incinération est que cela produit de l’énergie. Avec des déchets à base de pétrole pour beaucoup.
Donc si tout le pétrole n’est pas consommé suos forme de carburant mais qu’il sert aussi dans une large mesure à la production de matériaux, une large part s’envole en fumée « in fine » en produisant chaleur et CO2.
Tout le monde a lu des articles sur le sujet au moins, et notamment sur les nuisances occasionnée, même s’il n’est pas directement concerné. Il y a peu un article dans Libé sur un éleveur moustachu qui s’est mis à dos tous les « décideurs », maires, expert etc. d’une petite vallée ce qui lui a vallu des contrôle tatillons de l’inspiction sanitaire pour sa fabrique de fromages artisanale qui n’était pas aux normes européennes notamment en matière d’équitetage.
Qu’est-ce que cela veut dire? Que lui reprochait-on en particulier, en quoi il n’était pas en règle? l’article n’en soufflait pas un mot. Des détails techniques superflu, peu susceptible d’intéresser le lecteur. Ou trop embrouillé à expliquer? Et pour l’emballage, cela allait?
Quelle rôle jouent les normes européennes sur la question du surembalage qui permet à l’industrie d’éviter l’écueil de la surproduction en produisant pour jeter?
Elle produit:
— d’un côté des préconisations en matière de recyclage, sinon d’économie;
— de l’autre des normes d’hygiène, pour la production, le stockage, le transport, la vente adaptées aux pratiques de l’industrie ou de la grand distribution mais qui s’appliquent aussi bien aux petits producteurs et aux structures coopératives de distribution etc.
On connaît les difficultés que cela posent pour conserver la richesses des fromages traditionnels en France (Gardarem lou camembert au lait cru!). Il faut imaginer que ces normes doivent aussi induire une forte consommation de matière plastique.
Je ne suis pas pour un retour à la traite à la main, le saut en bois et à une agriculture préindustrielle ou à un artisanat à la main (et à la chandelle?) mais il y a peut-être d’autres choix possibles entre ces deux cas de figure. Revenir au passé est impossible. Il suffit de regarder nos villes et nos campagnes, les transformation qu’elles ont subies en si deux de décennies!
Penser que toutes les solutions né des contraintes de la grande industrie ne s’applique pas aux petits producteurs et à tous les distributeurs, déjà est sûrement un préalable. Sans fornément les inciter, laisser déjà plus d’autonomie au projet alternatifs. Adapter les normes existantes? Oui, pas nécessairement dans un sens laxiste, mais de compréhension. Il y en a bien que cela ne choque pas que l’on autorise en Afrique des médicaments interdits en Europe mais la question n’est pas vraiment là. Elle est dans une contestation des règles établies souvent en références et ausx bénéfices des plus grosse structure de production et de distribution (ne serait-ce que parqu’elles intègre leur contraintes et non celles des autres).
D’où aussi pour moi que plus de gens puissent avoir accès à une compréhension des considérations qui légitimes ces mesures, tant en ce qui concerne la production agricole qu’industrielle, qu’en ce qui concerne une approche énergétique qui est de plus en plus mise en avant même si l’administration au Japon semble réagir avant la nôtre. Pour être en mesure de défendre ces filières, devant le public et les hommes de pouvoir.
A la fin du XIXe et au début du XXe il y avait dans mon quartier des coopérative de distribution et d’entraide. La Bellevilloise nous a légué un beau bâtiment avec la faucille et le marteau mais l’esprit qui anmait ce mutualisme d’inspiration proudhonnienne était très différents de celui du prétendu communisme scientifique qui sévit plus tard sur des pays entiers. Fait des artisans du quartier il n’a pas survécu au grands boulervesement du siècle, aux guerres et à l’industrialisation lourde qui y est très lié. Aujourd’hui il abrite des activité culturelle et un café littéraire assez sélect.
Même si elles n’ont pas perdurer sous les assauts du progrès matériels et des violences du siècle passé, de telles expériences sont peut-être à étudier de près aujourd’hui, pas seulement dans l’esprit d’archivisme qui anime encore trop encore les sciences humaines. Mais pour une érudition active qui nous rappelerait que la voie dans laquelle nous sommes engagés n’était pas la seule proposé et donc peut-être pas non plus une fatalité. D’autres possibilités d’organisation s’offraient peut-être plus adaptées pour les temps incertains qui s’annoncent. Elles n’ont pas encore disparues et leur traditions nourri encore des pratiques limitées et marginales.
Regarder aussi attentivement les pratiques des pays du Sud. Tous leurs habitants ne tentent pas l’aventure de l’Europe et ceux qui ne partent pas ne vivent pas tous dans la misère la plus noire à l’occasion de laquelle nous découvrons leur existence et qui est souvent le fait de troubles politiques. Des troubles souvent consécutif aux soubresaut de l’économie mondiale encore très dominé par les grands pays occidentaux à travers les multinationales (la population d’Abidjan a doublé depuis la guerre civile larvée qui paralyse le pays depuis 4 ou ans ans, crise qui est l’aboutissement de l’effondrement du prix du cacao comme de toutes les matières premières agricoles. Et pourtant bientôt n’en seront nous pas plus plus besoin si nous voulons limiter notre consommation de matière organique fossile?).
La faible consommation en énergie de ces sociétés nous offre quand même des modèles intéressant qui nécessitent réflexion.
Sinon on peut aussi construire des centrales nucléaires, attendre Iter et concevoir des solutions autres, des scénarios qui commencent à se réaliser pour, dans ce cas, comprimer les déchets, les stocker pôur piéger du carbone, que sais-je encore? Avec la puissance technologique de masse on vient à bout de tout non?
Réduire notre consommation d’énergie et de déchets? C’est peut-être aussi l’occasion de nous demander à quoi nous tenons vraiment. Faire le tri dans nos habitudes et nos attachements, déjà.
PS: un peu pressé je prends le temps de relier et je voudrais juste préciser que je tiens beaucoup à l’orthographe et à la correction typographique. Des choses à garder, je pense. Je n’en suis que plus désolé pour les fautes et coquilles. Mais je peux plus rien y changer.
A propos Salade que votre projet social novateur de la question des déchets?
J’avais écouté une émission très détaillée sur RFI consacré aux emballages plastiques à la politique de réduction des distributions de sac plastiques entre le gouvernement et les supermarchés, car l’initiative de Nelly Ollin fait suite à des mesures plus confidentielles négocié avec la grande distribution et les autres acteurs du domaine (industriels producteurs). Avec des chiffres! Le nombre de sacs distribués, combien de millions? le poids de plastique que cela représentait, combien de tonnes? j’avais pris des notes mais je n’arrive plus à mettre la main dessus. Leur distribution avait baissé entre 2003 et 2004 de quelque chose comme 20% mais cela incluait-il les nouveaux sacs vendus à la place? Sans compter qu’il faudrait savoir leur part dans l’emballage.
Tout portait sur les sacs et l’emballage de quelques produit comme les raviers pour les raisins dont parler Salade, réservé avant pour la viande qu’on trouve de plus en plus en effet aussi pour le fromage, la charcuterie, etc. Un très faible pourcentage en poids car le polyestyrène est très volumineux pour de petite quantités de matières.
Rien sur le suremballage des produits qui est de plus en plus prépondérant certainement dans le total…
L’expert invité représentait France-Plastique, le syndicat professionel des sociétés productrices de plastique en France, chargé par le ministère de respecter un nouveau cahier des charges. Mais comment peuvent-elles appliquer une politique qui vise à faire décroître leur production et leur vente? Dur…
C’est dans une lecture de Michel Bounan que j’avais découvert l’interprétation marxienne qu’en faisait Guy Debord dans un texte de la fin de sa vie, alors inédit je crois et qui aurait été publié. Une remarque à la vue des bouteilles plastiques en provenance d’Espagne qui jonchaient les plages des Landes. Même si un meilleur contrôle des déchets et des décharges en Espagne (encore qu’il y eut un affaissement spectaculaire il y a quelques années d’une décharge dans la mer), une promenade sur les rivages de l’Atlantique nous montre encore très matériellement que l’industrie produit en grande des biens destinés à sortir très vite du domaine de la marchandise pour rejoindre la nature…
Debord l’interprétait comme une manière d’échapper à un des paradoxes du capitalisme dont Marx avait tiré la prédiction qu’il devrait céder la place au communisme, la compétition pour produire et vendre aurait dû amener le capitalisme industriel à sombrer sous la surproduction.
La solution? Produire pour jeter. Les armes présentaient avant le seul exemple où le mécanisme était aussi évident. Aujourd’hui il semble que cela se soit généralisé. Parfois c’est vraiment délibéré: la mode du jetable, mais aussi lié à des habitudes nomades, une économie très intégrées, c’est aussi dû aussi à la rapidité des progrès technologiques dans certains domaines (combien d’ordinateur au rebus par ans?). Mais on continue aussi beaucoup à produire pour jeter, directement, sans qu’il n’y ait d’obsolescence, juste parce qu’une large partie des biens produits sont destiné à être sorti aussi vite de la sphère marchande qu’ils y rentrent.
Debord en concluait très optimiste à son habitude que finalement la planète, où tout au moins toute civilisation un peu organisée mourrait avant le capitalisme.
Salade, tu n’aimes pas Hégel. Bon Marx n’est pas Hégel, non plus. Je n’éprouve de toute façon une admiration sans réserve pour le grand penseur du Capital. Je passe sur certaines tendances autoritaires que le politicien et révolutionnaire manifesta au sein de l’Internationale, certains relents d’idéalisme Hégélien mal digéré, mais c’était quand même un grand analyste de la société et de son évolution. Avant on savait qu’il avait surtout eut tort en tant que philosophe de l’histoire d’oublier que la civilisation industrielle ne représentait à son époque qu’une oasis de progrés, d’acier, d’usines et d’exploitation planifiée au milieu d’un monde très varié qui vivaient sous bien d’autres rythmes. Déjà en grande partie soumis par la colonisation, ce vaste territoire laissait de beaux jours au capitalisme. Les tentative pour appliquer le communisme de force sur une grande partie des états et de la surface de la Terre s’est soldé par des caricature du communisme à la traîne d’un industrialisme capitaliste dont l’Amérique fut vite le modèle et le guide.
Aujourd’hui le capitalisme a conquis toute la planète mais la première limite qui apparaît c’est la capacité physique de notre globe à le supporter alors que les sociétés s’en accomode encore. Que faire alors? Qu’espérer?
Le capitalisme est-il capable de se réformer? Nous avions eu des débats plus ouvertement politiques sur les forums de Libé dans une ligne de discussion ouverte sur le pétrole. Je soutenais contre quelques sociaux démocrate convertis aux vertus du marché que les compagnies pétrolières était incapable de se réformer et qu’elles auraient tendance à épuiser le pétrole jusqu’à la dernière goutte, même s’il était évident que cela allait à l’encontre de leur intérêt à long terme. Elles sciaient la branche, c’est assez clair, si elle n’investissait pas plus vite dans une réelle reconversion, même en tant qu’institution et donc en faisant abstraction des intérêts des travailleurs qui animent cette machine qui tous comme les autres subiront les résultats d’une politique aussi dangereuse et qui à titre individuel en sont peut-être coscients. Mais à un danger trop lointain pour qu’ils puissent être intégrés dans les critères de rentabilités à cours ou moyens termes qui les gouvernent.
De surcroît, le danger d’épuisement peut être repoussé. La question des gisements exploitables est complexe et évolutive. L’existence de certaines forme d’hydrocarbures à l’exploitation difficile mais convoité comme les schiztes bitumeux alimentent depuis longtemps des polémiques, tout comme certains gisements dans des zones difficles d’accès ou protégées.
Déjà ce n’est guère réjouissant pour le climat mais cela amène à mettre en oeuvre des projets de plus en plus monstrueux, coûteux et ambitieux, quasi-délirant pour exploiter des ressources marginales au détriment souvent d’environnement jusque-là préservé comme les zones artiques.
On opposait jusque-là à ses estimations «optimistes», l’incapacité technique des compagnies pétrolières, en espérant que cela pourrait éviter les dégats pour les milieux touchés aussi et leurs conséquences global avec la baisse du réfléchissement des surfaces noircies aussi, cause de réchauffement par une absorption plus forte du rayonnement solaire.
Peu soucieux de ces considérations écologiques les technocrates du pétroles tablait sur les progrès de la technique pour pouvoir un jour accéder à ces ressources. Cela se précise. Non seulement avec l’aide du réchauffement climatique qui fait reculer la banquise, mais avec des projet qui se précise: «Total envisage de construire une installation nucléaire pour produire la vapeur d’eau nécessaire à ses projets d’extraction de bitume dans les sables du sous-sol canadien», vient de découvrir Denis dans le « Wall Street Journal »:http://effetsdeterre.fr/?p=61
Comme ils disent dans leur pub, leur énergie pour nous est inépuisable. Elle en pense quoi Nelly Ollin?
Un peu de prospective.
a l’allure où ça va, puisque la globalisation est en route depuis longtemps (rappelez-vous le début des made in Taiwan), quel système de gauche peut fonctionner puisque les barrières sont inexistantes?
Le grand bazar mondial mène à une course au plus bas prix. Les « libéraux » s’attendent à une montée des salaires mondiaux les plus bas. C’est exact dans une certaine limite. Mais on risque fort d’assister à une tournante de recherche du niveau SMIC. C’est à dire que chez nous nous allons retomber à de très bas niveaux, qui deviendront à nouveau compétitifs, etc..Dans une spirale à niveau bas maintenu.
Même les pays les plus compétitifs, comme le japon, souffriront lorsque les robots seront fabriqués à bas cout dans d’autres pays comme l’inde, le « brain » étant une marchandise comme les autres (pensons à bengalore).
Le différentiel technologique se réduit comme peau de chagrin. Je donne 20 ans pour que nous soyons tous logés à la même enseigne.
La réciproque est vraie. Aux remarques d’un journaliste de libé qui l’interviewé sur la révalation de véritables zones de tiers monde à la Nouvelle Orléans et en Louisiane à l’occasion de la dévastation causé par le cyclone, un historien américain rétorquait que ce n’était pas la peine d’aller ci-loin et qu’il suffisait d’aller dans certains quartiers ou cité de Saint-Denis pour être totalement dépaysé. Cela dit le Tiers Monde ce n’est pas forcément le cauchemar. Ni misérabilisme, ni illusion de toursite en mal d’exotique, la chaleur et la convivialité de l’Afrique, des jours et des nuits de ses grandes métropoles et de ses villages n’est pas un pur cliché. Je ne serais pas contre retourver les maquis d’Abidjan à Paris. Pour l’instant nous avons plutôt le mauvais côté de la chose, la misère réduite au marge, caché des yeux du centre et c’est ce refoulement qui est déjà la cause de tant de troubles et de souffrances.