Envoyer 'Centrales nucléaires et leucémie: plus de questions que de réponses' à un ami

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7 commentaires

  1. Donc une étude qui ne sert à rien ou plus exactement qui ne sert malheureusement qu’à alimenter la polémiques entre les partisans et les adversaires du nucléaires sur fond de mauvaise foi réciproque.

  2. « il y a bien un signal —deux fois plus de cas de leucémies à moins de 5km d’une centrale, […] la même enquête conduite en France sur la période 1990-2001 n’avait rien relevé de significatif. »

    C’est curieux : il m’avait semblé avoir compris que, sur la période 1990-2008 aussi, rien de significatif n’a pu être relevé (selon l’abstract de l’article, « There was no increase in AL incidence over 1990-2001 and over the entire 1990-2007 period. »).

    Ce qui signifie que si l’on considère qu’il y a bien un signal sur la période 2002-2007, il faut aussi considérer qu’il y a eu un signal inverse observé sur la période 1990-2001, compensant assez bien celui observé sur 2002-2007. Ou alors, s’il n’y a pas de signal pour 1990-2001, il ne peut pas y en avoir non plus pour 2002-2007. Je me trompe ?

  3. DDq, j’ai bien peur qu’une fois de plus on se trouve devant une anomalie statistique de si faible importance qu’on peut l’interpréter de 36 manières différentes, dont des erreurs de report dans les registres médicaux.
    Et pourquoi ne pas signaler à ce sujet l’analyse d’un confrère?
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/01/leuc%C3%A9mies-et-centrales-nucl%C3%A9aires-d%C3%A9sinformation-ou-information-.html#tp
    A-t-on étudié les anomalies de leucémies autour des autres grands chantiers où se mélangent les populations?
    Et pourquoi n’y a-t-il aucune étude sur le nombre de morts que les centrales nucléaires ont évitées en France, parce qu’on n’y a pas beaucoup construit de centrales à charbon?

    1. Author

      Je n’ai pas connaissances d’études aussi larges autour d’autre types de sites industriels par exemple. Il faudrait poser la question à l’Inserm. Quoi qu’il en soit, ce que montre ce cas précis, c’est qu’il ne serait pas inutile de conduire des études pour enfin apporter une réponse à cette question pour calmer passions et désinformation.

    2. A BMD : pour votre question on peut déjà répondre : zéro mort puisque le choix du charbon avait été exclu à l’époque parce que la France ne disposait plus de telles ressources en abondance. Le choix s’était fait entre nucléaire ou bien EnR et efficacité energétique (domaine dans lequel la France avait un leadership mondial à l’époque avant qu’on démantelle les labos de recherche)

  4. Une grande étude en Suisse sur le même sujet avait elle aussi conclut à l’absence d’un effet clair.http://is.gd/8uejLc

    Mêmes taux de cancer dans la zone la plus proche (I) des centrales et la plus éloignée (IV). Zone II un peu plus, zone III un peu moins.

    Bref, probablement des données trop peu nombreuses pour analyser une maladie complexe et mal connue.

    Ma conclusion : toujours se méfier des études épidémiologiques lorsqu’elle implique des causes multifactorielle.

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