La voiture électrique est-elle faite pour vous?

© Terra Eco
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Bientôt le Mondial de l’auto, bientôt les premières bagnoles électriques. Avec Terra Eco, nous nous sommes penchés sur les voitures à électron qui vont débouler sur leur marché. Sur leur passé, sur leur présent et sur leur avenir. Vont-elles sauver la planète? Vont-elles renvoyer le moteur à explosion au musée? Sont-elles faites pour vous? Un dossier de votre serviteur à la Une du numéro d’octobre de Terra Eco.

PS. Si vous ne le trouvez pas chez votre marchand habituel, vous pouvez trouver ici le revendeur le plus proche de chez vous.

58 commentaires

  1. A mon humble avis, et je m’excuse, mais le gros problème du véhicule électrique est que l’on veut nous l’imposer de la part de constructeurs de voitures thermiques ! Échec assuré. La voiture électrique impose une refonte globale du concept, aussi bien du permis de conduire, du code de la route ( révision des vitesses limites par exemple … ) , qu’également la façon de concevoir et de fabriquer un véhicule électrique ainsi que la façon de s’en servir… Maintenant que les constructeurs ont réussis à imposer des engins aussi monstrueux que des 4×4 , des pick-up, et toutes sortes de monstres au poids obèses et la sécurité exacerbés par des normes inutiles… La voiture électrique de fait existe mais ne s’imposera pas hélas. Anecdote, il y a 12 ans j’ai tenté d’acheter un véhicule électrique ( un grand constructeur français en faisait des démos ) mais j’ai été éconduit de la concession manu militari car j’insistait !..

  2. « Vont-elles sauver la planète? »
    Non.

    « Vont-elles renvoyer le moteur à explosion au musée? »
    Non.

    « Sont-elles faites pour vous? »
    Non.

    J’ai bon ?

  3. Renault est quand même un peu plus crédible vu qu’ils ont mis de l’argent sur la table… Leur coup de génie marketting c’est d’avoir trouver un modèle commercial où le constructeur empoche la totalité de l’aide de 5000 euros de l’état puisqu’ils vendent la voiture sans batteries (ce qui dans l’esprit s’apparente pour moi à plus ou moins un vol de l’argent public destiné aux producteurs de batteries)…

    Une petite remarque : c’est bien beau de dire qu’on va recharcher les batteries de nuit mais la majorité des voitures en zone urbaines sont stationnés dans la rue, là où il n’y a pas de courant…

    1. Bonjour,

      Vu le nombre de kWh dont on a besoin, et le peu d’heures dont on dispose, je ne suis pas convaincu que les voitures qui dorment au garage se chargent mieux.

      De toute façon, l’enthousiasme avec lequel la planète entière a cherché à reprendre cette activité à Heuliez démontre bien la réalité de ce genre de projets.

  4. @ Delbecq : j’ai acheté Terraeco conformément à votre suggestion et j’ai lu votre article qui m’a intéressé. Un peu généraliste mais clair et bien.

    D’où proviennent les chiffres des émissions des voitures électriques dans le dessin qui illustre le début ? J’ai lu un peu tout ( beaucoup de variations) sur le sujet suivant l’origine des études (STREAM Pays-bas, ADEME, internet,…).

    Il ne faut pas mettre le chauffage (et éventuellement la clim) sur le même plan que la radio et les vitres électriques (qui proportionnellement ne consomment rien) et sont généralement alimentés par une petite batterie 12V à part.
    En revanche, il faut soit des verins électriques, soit une belle pompe hydraulique électrique (aujourd’hui préférée) pour alimenter la direction assistée et les freins.

    Beaucoup d’articles de ce genre ce focalisent souvent sur les émissions de CO2 (avec des chiffres souvent fantaisistes qui se réfèrent pourtant à de respectables études suivant ce que l’auteur veut montrer…Tout dépend de la façon d’aborder les calculs) mais le véritable enjeu sera d’économiser du carburant fossile pour le faire durer plus longtemps afin d’apprendre à s’en passer quand les sources seront taries.

    La réduction des émissions de CO2 est à la mode, il est donc mis en avant pour mieux « vendre » un objet ( la voiture électrique) qui n’est pas rentable (sauf plaisir) mais ce n’est aujourd’hui qu’un artifice qui masque le véritable souci : la future pénurie de notre principale source pour notre mobilité dans 30 ans ou 60 ans (sauf à revenir au gazogène).

    Pour faire de l’électricité, il restera assez de charbon pour plus de 100 ans et c’est hélas probablement l’énergie généralisé d’avenir proche (contre toute attente et toute volonté) du monde bien loin devant le vent, le soleil et les marées et même devant le nucléaire.

    La revue d’ADEME et vous n°21 du 21 juillet 2009 est trés explicite sur les transports électriques et je l’ai découverte grâce à votre article qui y fait référence.

    1. Author

      Les chiffres proviennent de plusieurs études, et notamment de la revue Ademe que vous mentionnez. Et il est vrai que ça diverge suivant les sources, j’ai donc essayé de garder des données correspondant à des approches cohérentes.

      La question des consommations électriques « secondaires » est essentielle, et si la clim est prédominante, tout compte, même les industriels le disent. Mais comme ce dossier est très contraint par la place, je n’ai pas pu tout citer. Après un mois d’enquête, j’ai sous la main de quoi écrire un bouquin. Quand au caractère généraliste du dossier, il est inhérent au caractère très grand public de Terra Eco!

      On n’aura pas de pénurie de carburant avant longtemps, en revanche, on aura une pénurie de carburant à bas prix comme il l’est aujourd’hui (moins cher qu’il y a 20 ans). Enfin, mais je sais combien vous ne partagez pas cette idée, la réduction du CO2 n’est pas « à la mode ». C’est une nécessité pour éviter d’accroître le réchauffement climatique qui, je le répète, n’est pas une croyance, mais un fait dont les causes sont très probablement les émissions de gaz à effet de serre.

      1. Merci de votre réponse.
        Je suis persuadé que l’humanité fera tout pour consommer le pétrole et le gaz jusqu’à la dernière »goutte » pour se déplacer (y compris en se battant) et émettra donc le CO2 correspondant.

        Ce qu’on peut tenter de faire (et j’essaie d’y participer, si, si), c’est de retarder cette échéance en réduisant la consommation du pétrole et du gaz dans les centrales électriques (en les remplaçant par exemple par du nucléaire qui en plus est moins cher) et dans les véhicules thermiques en les remplaçant par des véhicules électriques (on ne manquera pas d’électricité avant trés longtemps grâce, entre autres, au charbon).

        Si la « peur » du réchauffement climatique peut aider, tant mieux. L’homme a toujours besoin de se battre contre un ennemi identifié : Dieu, le Diable, les Russes, les Terroristes, les Capitalistes, les Communistes, les Fascistes…..

      2. DDq, Pourquoi pensez-vous que l’on n’aura pas de pénurie de carburant avant longtemps? J’aimerais bien savoir comment vous en arrivez à cette conclusion., d’ailleurs très vague puisque vous ne définissez pas ce que vous appelez pénurie, ni ne dites ce que signifie longtemps.

    2. « …qui masque le véritable souci : la future pénurie de notre principale source pour notre mobilité … »

      Je me demande si notre principal souci n’est pas plutôt d’utiliser 1,5 T de ferraille et de plastique pour transporter 70 Kg de viande sur 3 km (trajet moyen des voitures en ville).

      1. … à une vitesse moyenne inférieure à 10 km/h…

  5. Le véhicule électrique souffre de défauts majeurs, autonomie, prix, et n’est pas si économe en CO2 que ça. Réfléchissons un peu, quand les gens feront le « plein » ? Pour la grande majorité le soir en rentrant du boulot or charger les batteries ne se fait pas en trois minutes, il faut beaucoup de temps de charge pour peu de kms à parcourir (c’est l’inverse pour l’essence ou le gasoil il faut peu de temps pour faire beaucoup de kms). donc dans le cas d’un parc automobile électrique important il va se créer une surdemande aux heures de pointe, il faudra donc pour satisfaire la demande relancer les centrales thermiques émettrices de CO2. si on compte le CO23 nécessaire à la fabrication des piles il y a augmentation des rejets. Pour l’instant les solutions résident dans le bridage sévère des moteurs et le développement de l’hybride tout ceci venant en plus du développement des transports en commun.

    1. Erratum

      «  » » » »il faut peu de temps pour faire beaucoup de kms » » » » Lire il fuut peu de temps pour faire le plein et beaucoup de kms.

  6. Vous avez raison pour l’autonomie et le prix.
    Le surcoût est de 5000 € à 7000€.
    L’autonomie réelle est d’environ 60 km quand on annonce 130 km voire 200 km. Comme pour les « essences », la consommation est sous évaluée et la gestion électronique de la batterie limite sa décharge au 2/3. Si on prend une marge de 20 km pour faire le plein, croyez moi (j’ai testé) il reste vraiment 60 à 80 km.

    Pour le reste, votre jugement mérite d’être nuancé.

    Les voitures 100% électriques devront être chargées de manière « intelligente » non pas à 19 h au moment de la pointe mais typiquement entre 23h et 7h. Ca ne change rien pour l’utilisateur mais les centrales nucléaires peuvent généralement fournir 3 à 4 GW de plus la nuit sans surcoût car elles sont baissés de 5 à 10% la nuit.
    Or, une voiture en recharge normale (recharge lente sur une prise standart de 16A) « pompe » 3kw. Les centrales nucléaires (plus les éoliennes s’il y a du vent à ce moment là) peuvent donc absorber sans problème majeur jusqu’à 1 million de voitures électriques branchées en même temps entre 23h et 7 h.
    S’il y a 1 million de VE en 2020 se sera déjà bien.

    Les hybrides (Prius, Auris, …) n’économisent que trés peu, voire… pas du tout. Au lieu de consommer 8 l en ville, elle consomme 6 l (j’ai testé), c’est à dire plus qu’une 206 diesel et autant que ma 206 essence car elles sont plus volumineuses et plus lourdes. Si vous voulez vraiment économiser du CO2, achetez plutôt une 106 ou une Smart ou… un vélo (y compris électrique), c’est plus sûr.

    Quant au bridage sévère, je réclame le droit de rouler à 130 km/h sur autoroute (ne vous en déplaise), c’est déjà assez long, et ça ne résoudra en rien le problème de la pénurie de carburant à venir. Et puis c’est le droit le plus strict de Denis Delbecq (qui est un grand pourfendeur des émissions de CO2) d’aller passer ses vacances en Amérique du sud en avion cet année. Ca me fait sourir mais c’est la liberté de chacun ( que je défends) d’aller et venir de par le monde comme bon lui semble s’il en a les moyens.

    1. Même si les centrales étaient capable d’encaisser la charge (ce qui n’est pas le cas en hiver, merci le chauffage électrique…), les cables électriques vont l’être difficilement…

      Un dessin vaut mieux qu’un long discours :

      http://www.greentechmedia.com/images/wysiwyg/News/tang_keynote.jpg

      Honnêtement je ne vois pas trop comment il est possible de conserver un système électrique centralisé dès qu’on introduit des véhicules électriques qui par définition peuvent se brancher n’importe où et n’importe quand…

      1. Je ne vois pas ce que ce lien veut montrer concernant notre sujet sinon que plus la tension et l’ampérage sont élevés plus la charge est rapide.

        L’aspirateur de ma maison « tire » 2 kw, la recharge de la voiture électrique 3 kw, et alors ?
        Le réseau qui a supporté la pointe de 19h ( sans recharge voitures) supportera une charge inférieure à minuit (avec recharge voiture). Le creux de la nuit sera lissé de 3 ou 4 GW sur les 45 ou 50 GW en heures creuses qui remontent à 65 ou 70GW à 8h (d’avril à octobre).
        Il faudra cependant activer les centrales fossiles pendant 50 jours par an (365 jours) en hiver où le creux de la nuit reste trés élevé (70 à 75 GW).
        Mais les éoliennes (plus de 5 GW installée aujourd’hui, combien en 2020 ?) auront le bon goût de souffler à ce moment là… pour alimenter le million de VE qui « tirent » seulement 3 GW.

        « des véhicules électriques qui par définition peuvent se brancher n’importe où et n’importe quand… »
        Justement, il ne faut pas brancher des véhicules électriques n’importe où, n’importe quand sauf nécessité. Les recharges rapides (30 kw / 380V) « en route » sont à éviter au maximum.
        L’utilisation normale de la VE est de la recharger chez soi le soir en rentrant de ses activités (travail, courses, ballade en ville) en heures creuses au même titre qu’un chauffe-eau électrique se déclenche aprés 22h30.

    2. « je réclame le droit de rouler à 130 km/h sur autoroute (ne vous en déplaise) »

      Ha ha ha vous me faites bien marré. On en reparle dans quelques années ! On vous regardera courir à 130 km/h ha ha ha !

    3. GML

      «  » » »Les hybrides (Prius, Auris, …) n’économisent que trés peu, voire… pas du tout » » » »

      Lisez correctement ce que les autres écrivent au lieu de lire en diagonale j’ai parlé de développer l’hybride pas de se contenter de l’hybride actuel.

      «  » » » je réclame le droit de rouler à 130 km/h «  » » »
      De toutes manières il vous faudra vous résoudre à rouler beaucoup moins vite ne serait-ce que pour ménager votre porte-monnaie. quand à rouler à 130 avec une voiture électrique ce n’est pas pour demain. Par contre attribuer 50% de la puissance d’un moteur à la production d’électricité est une bonne chose, Le moteur de l’hybride de demain doit être utilisé en priorité pour la production d’électricité et accessoirement à la propulsion.

      1. L’hybride ne peut être qu’une transition vers le 100% électrique car ce concept cumule les inconvénients sans en avoir les avantages.
        Il y a 2 systèmes de traction et donc toujours un réservoir, de l’huile, un radiateur, une transmission, etc… et un couplage au moteur électrique qui complique la mécanique.
        Ca permet surtout de récupérer une partie de l’énergie cinétique au « freinage » (20%) et en descente et de démarrer en silence au feu rouge.
        C’est bien uniquement pour celui qui a peur de la petite autonomie d’une 100% électrique et qui veut se donner bonne conscience (vis à vis du CO2) mais alors autant acheter une petite diesel qui consomme moins et qui va loin.

        «  »Le moteur de l’hybride de demain doit être utilisé en priorité pour la production d’électricité et accessoirement à la propulsion » ».

        Robert, il va falloir réviser les rendements. Si on utilise le moteur thermique de l’hybride pour la production d’électricité alors la quantité de CO2 émise au km sera trés supérieure à celle d’une voiture électrique roulant avec de l’électricité produite uniquement avec des centrales au charbon…
        Vraiment, c’est une fausse bonne idée et c’est surtout ce qu’il ne faut pas faire…

        Hypothèses:
        Rendement réel moteur (essence) : 22% (Diesel 25%)
        Rendement de la chaine chargeur (convertir l’alternatif pour le stocker en continu dans la batterie) 90%, rendement batterie 90%, rendement convertisseur (remettre le continu en alternatif pour le moteur électrique) 90%, rendement de la chaine de puissance et du moteur 90% (au mieux).
        Résultat : au mieux 15%.
        Autant bruler le pétrole dans une centrale électrique et charger l’électricité dans la voiture (TAC = 45%, transport 90%, chargeur 90%, batterie90%, convertisseur 90%, moteur 90%)
        Résultat : prés de 27%, c’est presque deux fois mieux !!

        L

      2. GML, vous oubliez deux choses:
        1- le rendement du moteur thermique est certes ce que vous dites, mais la moitié environ de l’énergie est perdue en ville dans les embouteillage et aux feux rouges ( encore que le dispositif start-go améliore les choses. Ce n’est pas le cas pour une voiture électrique. Les rendements nets sont à peu près équivalents.
        2- Un automobiliste moyen fait l’essentiel de son kilométrage sous forme de courts trajets, por lesquels le rendement du moteur thermique est plus faible que les valeurs que vous donnez. Si de plus le véhicule hybride est rechargeable, ces petits trajets se feront en mode électrique, pour lequel le rendement énergétique net est bien meilleur qu’en mode thermique.
        Le véhicule électrique pur aura du mal à s’imposer en toutes situations si son autonomie n’est pas beaucoup plus forte, sauf nécessité ou règlementation. Un doublement de l’autonomie n’est pas à exclure dans les dix années qui viennent, mais il faudrait sans doute 4 à 5 fois plus, et cela à des vitesses moyennes supérieures et avec la climatisation.

      3. 1) La moitié : Non. Un véhicule moyen (avec un moteur moyen de type 206 ou laguna) consomme entre 0,6 L et 0,8 L à l’heure au ralenti « à l’arrêt »., donc au bout de deux heures de ville et d’embouteillage, si vous avez été une heure à l’arrêt, vous avez consommé 0,7 L de plus pour faire votre trajet et le start and go n’est pas la panacée (même si c’est mieux).
        Ironiquement, la Prius se met parfois en route « à l’arrêt » pour recharger la batterie…

        2) Globalement d’accord, mais il est trés difficile de s’accorder sur un chiffre car chacun a le sien en fonction de son type de parcours…

      4. Je ne suis pas spécialiste de la question, mais il me semble que l’hybride peut faire d’énormes progrès. Le tout électrique, ok en seconde voiture pour la ville (je ne parle pas de coût) ou pour certaines flottes comme les véhicules municipaux par contre totalement iutilisable pour les longs voyages, les départs en vacances avec une voiture chargée à bloc, tracter une remorque, etc…. j’habite en montagne, je serai curieux de voir l’autonomie d’une voiture électriques dans ce genre de configuration.

      5. L’hybride, comme la 100% électrique, fera d’énorme progrés le jour où les batteries feront d’énorme progrés…
        Tout le goulet d’étranglement est là.

        Un kg d’essence fournit 2000 wh utiles « aux roues ».

        Un kg de batterie fournit 66 wh utiles « aux roues » (2/3 de 100 wh/ kg en pratique aujourd’hui pour une Li-ion malgré des annonces à plus de 200 wh/ kg).

      6. Comparer un carburant (contenu) avec un contenant, ce n’est pas mélanger poires et tomates ? Votre argument ne tient pas.

      7. Robert, vous avez dit ne pas être un grand spécialiste de la question et donc vous êtes pardonné pour cette affirmation tranchante et fausse.

        Il se trouve que dans le cas de la batterie, le contenant égal le contenu car une batterie chargée a le même poids qu’une batterie vide, ce qui n’est évidemment pas le cas d’un réservoir d’essence.

        Je vous confirme donc que mon précédent post « tient » (la route ?)malgré votre remarque.

      8. Si vous voulez, mais dans le cas d’une utilisation directe de l’energie électrique fournie, votre argument ne tient pas.

      9. Je ne comprends pas. Ca veut dire quoi ?

      10. qu’on peut produire et utiliser de l’érnergie électrique sans être oblig de passer par des batteries.

  7. Réponse à Robert ça commence à être étroit).
    Oui, et alors ?

    Pour faire avancer une voiture on n’a encore rien trouver de mieux que de stocker l’électricité dans une « machin » qu’on appelle une batterie (ou un condensateur mais ça ne stocke pas beaucoup).
    Une batterie n’a jamais produit d’électricité. Elle ne fait que restituer partiellement ce qu’on lui a mis dedans….

    1. Oui, et c’est pour ca qu’il faut développer l’hybride en affectant le fonctionnement du moteur à la production d’électricité et non plus à la proulsion, vous avez déja vu les groupe électrogène de secours d’un hôpital ? ou d’une grande surface ? Cette technique est transposable sur les voitures.

      1. On tourne en rond.
        Non, non et non.
        Je vous ai déjà dit que c’était une bêtise en terme de rendement de faire tourner un moteur thermique pour produire de l’électricité pour faire avanccer un véhicule (voir plus haut).
        Lisez au moins ce que je vous ai déjà répondu avant de continuer sur votre idée fausse.

        Sans même parler de CO2 bien sûr car une voiture électrique en France c’est environ 10 g de CO2/km au lieu de 140 g/km (voire encore moins (3 à 5 g) si on s’y prend intelligemment entre 23h et 6h du matin par exemple, grâce à nos centrales nucléaires).

      2. Ok ok on ne va pas se fâcher, on vera dans l’avenir.

        «  » » »si on s’y prend intelligemment entre 23h et 6h du matin par exemple, «  » » » »

        Là c’est vous qui rêvez, avec 8 heures de chargement, je vous fiche mon billet que monsieur Toutlemonde branche sa voiture dès celle-ci dans le garage (quand il en a un et ceux qui parquent dans la rue, ils font comment ?) c’est comme leur demander de respecter scrupuleusement les limitations de vitesse (vous le faites vous ?). Il ne faut pas regarder l’idéal, il faut regarder ce qui se produit.

      3. J’ai loué plusieurs véhicules électriques. Je suis parti le matin au travail ( moins de 10 km), quelques km à midi et retour. Trajet total: moins de 50 km par jours, comme la grande majorité des français.
        En rentrant le soir, j’ai branché mon véhicule dans mon garage à 18h mais avec un déclencheur à 23h. Le lendemain matin à 7h, ma voiture était chargé (10 kwh « injectés »).
        Où est le problème ?

        Il y en a un.
        La majorité des français n’a pas une maison avec un garage pour brancher sa voiture la nuit.

        Sinon, je crois en la voiture électrique … quand on pourra se la payer, car aujourd’hui, il faut vraiment être militant pour payer plus de 10.000€ en plus (avec la batterie car l’histoire des locations de batteries ne fait que repousser le paiement…)

      4. «  » » »Où est le problème ? » » » »

        Le j’menfoutisme légendaire des français ajouté à des contraintes techniques. L’électrique pour la ville, pour des flottes municipales ok. Par contre développer les transports en commun électriques ça oui.

        Je suis désolé mais vous n’êtes pas représentatif du français moyen, combien ont leur boulot à moins de 10 KM ?

        Pour l »hybride, regardez donc du coté Toyota Prius III Chevrolet Volt ou Opel Ampera, je suis certain qu’on peut encore progresser

        http://www.turbo.fr/toyota/toyota-prius-3/essai-auto/285418-essai-toyota-prius-3/

      5. J’aimerais bien connaitre la proportion de personnes qui travaillent à plus de 25 km de chez eux.
        50 km A/R, c’est largement dans les possibilités d’une voiture électrique.

      6. Il ne s’agit ici que du travail, pas de loisirs. C’est pendant les loisirs que l’on fait de la distance! Faut-il alors que chacun ait deux voitures, l’une électrique pour le travail, l’autre thermique pour les loisirs?

      7. moins de 25km, le vélo doit en moyenne aller plus vite que la voiture. C’est à plus de 25km que l’on commence à gagner moins que ce que l’on dépense dans la voiture (avec une toute petit exagération qd même )

      8. 25km en vélo c’est une heure environ, un coureur à l’entraînement roule à 30km/h de moyenne (sur le foncier). Et je ne vous parle pas d’aller au boulot l’hiver sous la pluie, vous ajouter un bon quart d’heure pour vous changer et retrouver figure humaine (je connais je l’ai fait pendant trois ans).

        Pour la proportion de ceux qui ont un trajet plus long elle est loin d’être négligeable plus du tiers des salariés.

      9. « 10 g de CO2/km au lieu de 140 g/km »

        Sans compter les quelques tonnes de CO2 émise lors de la fabrication du véhicule (quelle que soit le type de moteur). Ça me parait tellement ridicule de parler des quelques grammes de CO2 économisés par kilomètre sans tenir compte de la fabrication, mais bon ce n’est que mon avis…

      10. Aprés 150.000 km ça fait beaucoup de grammes (100 g x 150.000 km = 15 tonnes de CO2).

      11. les calculs montrent qu’un prius double son émission par km lorsque l’on considère sa fabrication. De quoi annuler tout son intérêt.
        Il n’est pas difficile à comprendre qu’une voiture de 2 tonnes avec deux moteurs consommera toujours plus qu’une petite voiture thermique de 500kg (et encore, on peut faire bien moins).

      12. Ca, c’est bien vrai !

      13. «  » » »les calculs montrent qu’un prius double son émission par km lorsque l’on considère sa fabrication » » » »

        Parce que les autres voitures non.

        Question, vous faites quoi si vous êtes marié avec trois gosses ?

      14. Trop facile comme question. Je ne vais pas au travail avec mon épouse et mes enfants (on était pas dans ce cadre là pour les 50km ?).

        Sinon, pour mes vacances, jamais pris la voiture, toujours le train, même avec du matériel médicale pour la petite très handicapée. Plus un peu de matos envoyé par la poste, le tout est jouée.

        Enfin, pour l’hybride, on parle d’une voiture avec deux moteurs, et le coffre plein de batteries. C’est de ca que je parle, et qui fait que la fabrication d’un hybride consomme la majeure partie des économies qu’elle réalisera (oh, pas tout, il reste un petit reliquat positif), par rapport à une voiture « simple »

      15. Vous avez des oeillères refusez de voir la réalité et rapportez tout à votre petite expérience. Venez habiter chez moi et vous verrez ce que vous ferez avec une voiture électrique, Le premier hôpital est à plus de trente kms. Pour les départs en vacances, si vous prenez le train. dites merci à tous ceux qui prennent leur voiture car si tout le monde prenait le train il n’y aurait pas assez de wagons et pas assez de lignes. l’écologie ne se construit pas en niant les réalités.

      16. Vous me posez une question, j’y répond, et vous m’accusez d’avoir des oeillères. Vous ais je accusé de telle chose ?

        Oui, il y a qq personnes qui préfèrent vivre loin de tout. Ca ne me pose pas de problème. Ca ne représente que qq % de la population francaise. Si « ma » solution résout 90% des problèmes d’émission du transport, alors c’est parfait. Les 10% qui restent et qui ne peuvent pas faire autrement, ce n’est pas un problème.

        Quant à l’hôpital, j’habite à qq km. mais la seule fois où j’ai du y aller en urgence, j’ai appelé le SAMU.

        La démarche est bien de compter les déplacements que l’on en peut pas faire autrement. Pour 90% des gens, il n’en reste tellement peu que cela revient moins cher de prendre le taxi… que d’avoir une voiture pour ces quelques cas.

      17. «  » » »Oui, il y a qq personnes qui préfèrent vivre loin de tout. Ca ne me pose pas de problème. Ca ne représente que qq % de la population francaise. «  » » »

        STOP; Vous êtes complètement à coté de la plaque et ignorez la réalité des choses. commencez par vous renseigner correctement et revenez après. La France ce n’est pas que Paris, Marseille ou Lyon. De plus le problème de l’écologie étant mondial essayez de raisonner en planétaire.

      18. La réalité est que le mode de développement basé sur la voiture conduit à une impasse.

        Et personnellement, traiter quelqu’un d’être « à coté de la plaque » n’est pas dans mon langage.

        Je vous renvoie donc la balle en nous demandant de donner pourcentage de déplacement de moins de 50km en France (cadre du débat) . Le lien a été donné dans ces pages…

      19. si on se base sur la moyenne, c’est 25% des salariés qui fait moins de 52km/jour

      20. Erreur, toujours dans le même lien c’est 50% qui font moins de 8km…

        Allez, je cite carément la phrase :
        « En revanche, pour la moitié d’entre eux, cette distance est inférieure à 8 km. »

      21. Donc pour répondre à nouveau à Robert, sur l’absurdité au sens énergétique de faire tourner le moteur de sa voiture pour faire tourner un alternateur qui va produire de l’électricité qui va faire tourner un moteur électrique qui va faire tourner les roues de la voiture.

        et bien c’est simple, chaque conversion est une étape qui a un rendement, inférieur à 1 (sinon, on crée de l’énergie).

        Donc entre :
        +je fais tourner le moteur pour faire tourner les roues de ma voiture
        et
        +je fais tourner le moteur pour faire tourner l’alternateur pour faire tourner le moteur électrique pour faire tourner les roues.

        et bien, on voit bien que l’on introduit des étapes supplémentaires dans la seconde option. Et comme tout étape supplémentaire représente un perte de rendement, le rendement global est moins bon, ce qui revient à dire que c’est absurde (au sens énergétique).

        On peut bien sur mettre en équation, on aboutirait au même résultat, mais moins digeste. Cela ferait un bon exercice de terminal scientifique, mais guère plus.

        A noter aussi pour prolonger la réflexion qu’un moteur et un alternateur sont quasiment identique. Vous pouvez faire produire du courant par un moteur électrique en le faisant tourner, ou faire tourner un alternateur en l’alimentant. (c’est un tout petit peu plus compliqué, mais sur le principe, ca marche). Donc mettre en série un alternateur et un moteur électrique, c’est absurde, l’un faisant l’inverse de l’autre. par contre, les pertes se cumulent.

      22. Vous avez sans dout raison, je ne suis pas un spécialiste de la question mais je continue à penser que l’hybride peut faire des progrès et présente néanmoins des avantages face au tout électrique.

  8. Je reprends ici, car l’indentation devient pénible.

    L’article cité par Robert montre une chose : plus de la moitié des salariés font moins de 10 km par jour pour aller sur leur lieux d’activités. Et cela, sans compter les indépendants, professions libérales, étudiants…on arrive à une bonne proportion de la population française.

    Cela montre que la voiture, fusse-t-elle électrique, n’est pas la solution pour une telle distance. A vélo, on va aussi vite. Par contre le vélo, c’est vrai, ça fait pas manger les gens de chez Renault, Peugeot…

    D’ailleurs, je rebondis sur la problématique du non bruit des voitures électriques, et là aussi, je me dis qu’on cherche une solution à un non problème : celui de l’inattention des piétons. A vélo, je roule très vite, si je me prends un piéton, ça va faire mal pour lui et pour moi, et après ? A chacun de faire un peu attention, c’est préoccupant cette façon de vouloir déresponsabiliser les gens.

    1. ..ça fait pas manger les gens de chez Renault, Peugeot..
      Entretenir le parc des véhicules existants, plutôt que de les remplacer trop vite par un modèle plus actuel, ferait manger souvent ces mêmes gens, sans créer autant de déchets.

      Il faudrait qu’on réalise un jour qu’on est arrivé « à saturation » quelque part vers 1970. Depuis, on est devenu destructeur: chaque fois qu’on achète quelque chose, c’est qu’on jette son ‘prédécesseur’. Nous ne vivons plus dans une société de consommation, mais dans une énorme déchetterie: tout ce qu’on fait c’est recycler les déchets de hier pour fabriquer les déchets de demain. Et cela nous préoccupe à tel point qu’on n’a même pas le temps de contempler nos déchets d’aujourd’hui. On mourra noyé dans nos déchets.

      1. C’est pas impossible oui. Il y a récemment eu un article sur notre production de plastique, où un expert disait : on en fabrique dans des volumes qu’on ne maîtrise plus.

  9. Réponse à Pluie,

    «  » » »Erreur, toujours dans le même lien c’est 50% qui font moins de 8km… » » » »

    Exact, pardonnez moi, maintenant pour les autres 50% qui font plus de 8 km combien doivent faire largement plus de 26km pour que la moyenne soit justement de 26KM ?

    Enfin quoiqu’on dise pour l’instant l’électrique ne fait pas le poids par rapport au thermique et je vois mal le smicard du coin s’en offrir une. Comme dab l’homme n’est pas capable d’anticiper, avant de proposer une solution on devrait faire en sorte qu’elle soit utilisable.

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