Le trafic d’animaux est devenu une véritable industrie. Au point que le propriétaire d’une réserve privée en Afrique du Sud a eu une drôle d’idée. Imprégner les cornes de ses rhinocéros de cyanure, pour décourager les éventuels consommateurs de poudre de perlimpinpin…
C’est un blog de Scientific American qui nous raconte cette drôle d’histoire. Comme la corne de rhinocéros n’est qu’une excroissance de kératine inerte —donc inapte à contaminer l’animal—, un gros cheveu si vous préférez, notre drôle de protecteur de la nature (ou plutôt de ses intérêts privés) a donc décidé d’injecter du cyanure dans les cornes, pour éviter qu’elles n’aboutissent sur le marché noir, où elles se négocient jusqu’à 70 000 dollars pièce, avant d’être broyées comme poudre aphrodisiaque ou anti-cancéreuse. Et tout consommateur de corne cyanée, au lieu de grimper au septième ciel, s’élèverait définitivement au ciel.
Accessoirement, cette stratégie de protection de son business animalier s’apparente à de l’homicide (ou tentative) volontaire. Mais ça, le businessman n’en a cure…
ça fait peur quand on connait le nombre de produits qui transit par la RPC !
Ce qui fait peur, c’est que les Chinois sont prêts à décimer des espèces animales pour être bien dans leur slip !
Commentaire qui vient d’un pays qui a même réussi à transformer le moineau en espèce en danger…
J’imagine qu’un suite d’opérations chimiques sur la poudre obtenue à partir des cornes permettra d’inhiber le cyanure …