Il y a deux mois, j’avais ironisé, dans un papier pour Terra Eco, sur ceux qui pensent que les rayons cosmiques peuvent faire tomber les avions. En relisant l’article imprimé, je m’étais alors posé la question: «et si c’était possible?». Me voilà parti dans une longue enquête, à la chasse aux spécialistes de ces particules élémentaires qui tombent du ciel, née dans des étoiles lointaines ou dans notre soleil. Je suis allé de surprise en surprise. Apprenant qu’ils sont soupçonnés d’avoir provoqué le brutal yoyo d’un Airbus au dessus de l’Australie, accusés par certains d’être responsable des malheurs des propriétaires de Toyota, et probablement coupables de «fraude électorale», de détraquement de pacemakers ou de plantage d’ordinateurs. Notre technologie est devenue si sensible que plus rien —au sol— ne peut échapper à ces drôles de rayons. Une enquête à lire dans les colonnes du Temps.
2010-05-21
Salut! J’avais lu quelque part que la fréquence de plantage des ordinateurs et l’altitude étaient proportionnels; et que cette même proportionnalité ne pouvait s’expliquer que par la plus grande présence des rayons cosmiques à mesure que l’on montait. Je ne sais pas qui a fait cette étude.
Encore faudrait-il pouvoir faire la différence entre un plantage logiciel et un plantage matériel.
De plus, les vieux processeurs devrait alors moins planter que les récents. Je m’explique, les puces récentes étant gravées de plus en plus finement, de moins en moins d’électrons servent à conduire des données et de plus en plus se transforment en chaleur. Étant donné que les processeurs ont des contrôles de données, les plus récents devraient être plus perturbés par le passage de rayons cosmiques, car il y a moins d’électrons servant à effectuer ces contrôles.
Peut être mon raisonnement est-il mauvais?
Effectivement, il y a en gros trois cent fois plus de rayons hors atmosphère qu’à l’altitude de croisière des avions, et trois cent fois plus à cette altitude qu’au niveau de la mer. Et c’est bien la réduction de taille des transistors dans les puce qui pose problème. Ce qui explique que ces problèmes n’ont touché que les satellites dans un premier temps, puis les avions, et que maintenant le problème est susceptible de se produire à basse altitude. L’autre cause est la disparition progressive des commandes « mécaniques » et hydrauliques au profit de circuits électriques et électroniques.
Salut! Merci pour cette confirmation. Ce problème risque donc de s’aggraver avec le temps. On peut mettre tout les blindage que l’on veut, rien n’arrête les rayons cosmiques, c’est, je crois, le rayonnement le plus puissant qu’il y est. Rien sauf le champ magnétique terrestre et surtout le champ magnétique du Soleil sans qui la vie serait impossible, les choses sont quand même bien faite.
Peut être le problème serait résolu avec les processeurs optiques mais c’est pas demain la veille! En attendant il faudrait peut être mettre des bouliers…
Bonsoir,
le champ magnétique terrestre aurait pas mal baissé ces 40 dernières années. Est-ce exact selon vous ? Si c’est le cas, cela pourrait expliquer l’influence croissante des rayons cosmiques sur notre électronique. Mais qu’en est-il de leur influence sur les organismes vivants et le climat ?
Merci pour vos articles
DDq, vous n’oublierez certainement pas d’en parler, mais puisqu’il est ici question de radiations, n’hésitez pas à regarder Mardi 25 une émission de Arte sur Tchernobyl. D’autant plus, une fois n’est pas coutume, qu’il ne s’agit pas cette fois-ci d’un document à charge, mais à décharge. Où va-t-on, je vous le demande. Sortir du Nucléaire va en faire une jaunisse!Déjà qu’ils sont mal en point.
En bref, à Tchernobyl les faibles doses auraient eu un effet bénéfique sur les populations animales, en les « vaccinant contre le cancer »! Quand çà va se savoir, on va affréter des charters pour aller y passer ses vacances! Car que nous le voulions ou non, nous sommes tous des animaux, et il n’y a aucune raison de ne pas aller se faire vacciner sur place contre les cancers!
Remarquez bien que le phénomène est connu depuis longtemps, çà s’appelle l’hormésis! Mais avec le dogme indéracinable de la proportion des effets à la dose, aussi faible soit-elle, ceux qui prétendaient le contraire étaient jusqu’à présent interdits de facto de parole.
Amitiés antinucléaires