Y-a-t-il un chef d’orchestre dans la salle?

© Denis Delbecq
© Denis Delbecq

Alors, cette taxe carbone, on met la barre à combien? Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est une parfaite cacophonie. Résultat, nos compatriotes ne savent plus à quel gaz se vouer et rejettent massivement le principe d’une taxation du CO2. Avec ça, les députés UMP auront un boulevard pour laminer le futur projet de loi, et même le soutien assuré de cette sacrée Ségolène…

Créer une nouvelle taxe n’a jamais bonne presse. Surtout quand on évite soigneusement de l’expliquer. Pour la plupart des contribuables, elle est donc perçue comme une manière de combler un déficit public qui grimpe bien plus vite que nos émissions de gaz à effet de serre. Et pourtant, c’est sans doute le seul moyen de parvenir à décarboner notre économie, notre mode de vie. Et mieux vaut le faire vite, de manière presque indolore, que d’attendre une nouvelle envolée des cours du pétrole. Ce qui reviendrait à verser une taxe carbone bien plus élevée à l’Arabie Séoudite et à nos autres fournisseurs d’or noir, plutôt que de garder la thune dans nos frontières, comme le laisse entendre si justement Jean-Marc Jancovici dans son opus sur la taxe publié ce week-end.

Le projet Rocard-Sarkozy-Fillon est aussi vicié que l’air d’une grande ville un jour d’alerte à l’ozone. D’abord parce qu’il omet d’inclure l’électricité. Devinez ce qui va se passer? Les gens vont se précipiter sur le chauffage électrique qui, au moins pour les dix ou quinze prochaines années, sera alimenté par des importations d’électricité de pays très carbonés, le démarrage de centrales à gaz voire à charbon. Bref, la taxe carbone risque fort de produire l’effet inverse de ce qu’on en attend, et de faire décoller nos émissions de GES…

De plus, l’impréparation du dossier n’a rien de rassurant pour les particuliers et les industriels. Une taxe serait beaucoup mieux accueillie si on la vendait en expliquant un principe simple: on l’augmente de x% tous les ans, quoi qu’il arrive. Et on vous garantit en échange que le prix de l’essence n’augmentera pas plus que ça. A charge pour l’Etat de baisser la TIPP quand le pétrole s’envole, de manière à respecter le rythme de hausse sur lequel il s’est engagé. Posez la question à n’importe quel entreprise: si on lui garantit un prix de l’énergie sur dix ans ou vingt ans, elle signe des deux mains! De la même manière, un futur propriétaire saurait à quelle carbone se vouer quand il choisit les sources d’énergie pour l’eau chaude et le chauffage de son logement.

Pour finir, a-t-on besoin de créer une taxe ridiculement basse, qui rapportera des clopinettes quand on sait que notre mode de vie est condamné à moyen terme par les pics pétrolier et gazier, sans parler de l’enjeu climatique? La taxe carbone, c’est 100 euros tout de suite et un puissant moyen de redistribution aux citoyens, sur la base « un humain, un chèque », pour adoucir la facture et favoriser les comportements « vertueux ». Sinon, ce ne sera qu’un nième chiffon rouge agité à la figure de nos amis chinois, indiens ou indonésiens qu’on essaie de convertir à la chasse au carbone. A moins de trois mois de la Conférence de Copenhague, on n’est pas sortis de l’auberge.

180 commentaires

  1. Enisor : « Bien vu miniTAX… Les océans se refroidissent tellement que la température moyenne de surface pour le mois d’août a battu tous les records.
    http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/20090916_globalstats.html »
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    Bien sûr, et comme par hasard, il y a un saut de température depuis 1 mois que la NOAA a décidé d’abandonner la température satellite dans sa compilation de la température des océans. Quand la réalité contredit la croyance, il suffit de faire disparaître les données qui dérangent. On a vu ce genre de « science » avec la température globale, quand le climat présent ne se réchauffe pas assez, il suffit de refroidir le passé (si si, c’est la climatologie post-moderne !) : http://skyfal.free.fr/?p=122

    Pourquoi donc faire confiance aux données de 3000 bouées modernes d’Argo qui mesurent en continu la température des mers jusqu’à 700 m de profondeur quand on peut se fier à des températures mesurées encore jusqu’aux années 70 par seau d’eau sur des navires marchands. Pourquoi attirer l’attention sur une baisse de la quantité de chaleur des océans depuis 2002 quand on peut faire les gros titres avec un « record » de SST du mois d’août. Bref, pourquoi laisser de vilains faits défigurer un si beau dogme.

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    Enisor : « Des remontées de 500 000 km2, il y en a eu des paquets dans les années 80 et 90, ce qui n’a pas empêché la banquise de décroître sur le long terme. Au passage, si personne ne dit que la banquise va moins mal aujourd’hui c’est sûrement parce que
    1- son niveau est encore largement en-dessous des prévisions les plus pessimistes du GIEC, et donc très très largement en-dessous de la moyenne 79-00
    2- la valeur de l’extent cette année va encore augmenter la pente (décroissante) de la régression linéaire sur la période 79-09 »
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    1- le GIEC ne fait AUCUNE prévision de la banquise, il compile des PROJECTIONS (càd des prédictions conditionnelles, ouh hou !!!!), dont l’enveloppe est tellement large que ça revient à prédire que la température demain sera entre -30 et +50°C, c’est à dire que ça ne sert strictement à rien (cf figure 10.13, page 771 du 4AR 2007). D’ailleurs, ces projections sont pour 3 mois et non mensuelle, ce qui veut dire que le minimum de septembre prétendument « pire que les modèles les plus pessimistes du GIEC » est une pure invention de ton cerveau malade. La prochaine fois que tu mens aussi effrontément, essaie de le faire quand je ne suis pas là, je commence à me lasser à force de te botter les fesses.
    Incidemment, on peut remarquer un autre exploit des modèles du GIEC, dans le même graphique précédent. La banquise antarctique y est représentée comme continument décroissante alors qu’en réalité, elle a augmenté sur la période dont on dispose des mesures (depuis 1979), c’est à dire que les modèles ne sont même pas fichus de reproduire correctement le passé et le présent de la banquise ! Mais hé, c’est la « science » climatique.

    2. La pente ne peut pas continuer à décroître quand tu ajoutes une donnée de 2009 qui va dans le sens croissant, elle ne peut que se redresser (en restant négative)! Est ce si dur pour toi de reconnaître un simple fait mathématique de base ??? Mais bon, venant d’un type pour qui la pente d’une droite de régression d’une série altimétrique (en mètres donc) serait « adimensionnelle », rien d’étonnant.

  2. Vous ne voyez que ce qui vous arrange Minitax et Abitbol… et les radars ça sert à quoi !!
    Et quand on ne sort pas de chiffres, encore des chiffres et qu’on essaie de simplifier les choses pour les rendre un peu plus légères (parce qu’à force vous êtes lourds avec vos arguments et votre ton à 2 balles !), vous montez sur vos grands chevaux !!
    Je vous indique donc un site, parmi pleins d’autres, au sujet de l’épaisseur de la banquise: http://www.institut-polaire.fr/ipev/actualites/scientifiques/publications/l_epaisseur_de_la_banquise_arctique_en_diminution

    1. Aucun radar satellite ne permet de mesurer l’épaisseur de la glace, faut arrêter de rêver. Parce que si ça existait, il vous suffit de citer son nom pour me contredire, hyper facile !

      « L’épaisseur » dont il est question dans le communiqué de presse, que vous citez sans comprendre, est calculé à partir des données ALTIMETRIQUES d’Envisat, sur les bords des banquises pour la simple raison qu’Envisat ne fournit pas de données au delà de 80°N. Et à partir de la hauteur des bords des banquises par rapport au niveau de la mer, nos climatologues-devins en déduisent l’épaisseur, ouhhh houuu !!! Ils ont peut-être appris de Borloo comment calculer la taille du glaçon qui flotte à partir de ce qui dépasse du pastis, autant dire que c’est de la CAO de haut vol (Croyance Assistée par Ordinateur).

      Plus sérieusement, les seules données d’épaisseur réelle, étalonnée correctement et scientifiquement falsifiables, c’est celle fournie par Bird, un instrument aéroporté de l’Institut Wegener qui mesure l’épaisseur par sondage électromagnétique, instrument de conception suisse-allemande. Mais il n’a sondé qu’une partie infime de l’Arctique et sur 2 saisons. A part ça, il n’y a RIEN d’autre comme données excepté des calculs non validés issus de la « science » Playstation ou qq malheureux sondages par sous-marins ou par les équipes au sol.

      Et au fait qu’est ce que l’institut Wegener, qu’on ne peut pas taxer de sceptique, a trouvé grâce à Bird? Que l’épaisseur de l’Arctique en 2008 est plus épaisse que « prévue » :http://www.awi.de/en/news/press_releases/detail/item/ende_pam_arcmip/?cHash=e36036fcb4
      Quoi, on en vous l’a pas dit ?, c’est normal (pourtant, c’est pas faute d’en avoir parlé sur ce blog même !).

      1. mini TAX, Je peux comprendre que la mesure de la hauteur de glace au-dessus du niveau de la mer soit imprécise, mais pour quelle raison ne pourrait-elle pas donner une bonne approximation de l’épaisseur de la banquise? Archimède se serait-il trompé, ou bien est-ce le poids des phoques et des ours blancs qui fausse la mesure?

      2. De quoi parlez-vous BMD ?
        La banquise c’est la glace de mer gelée. Si vous voulez parler de la glace au dessus du continent, il faut dire « Islandis »…
        Il faut être précis et savoir de quoi on parle, ne croyez-vous pas ?

      3. Abitbol, changez vos lunettes. J’ai écrit banquise. Archimède nous enseigne qu’il y a une proportion bien définie entre la hauteur de la glace au-dessus du niveau de la mer et son épaisseur totale. Bien sûr, si comme le dit miniTAX Envisat n’a fait qu’une partie du boulot! Mais n’y a-t-il qu’Envisat sur le coup?

      4. Parce qu’en science, il ne suffit pas d’énoncer qq vagues principes généraux pour voir les résultats apparaître par magie.
        La glace n’est pas un bloc monolithique, elle est remplie de bulle d’air, de crevasses, d’irrégularités de structure dues au gyre polaire et aux courants chauds marins voire aux failles de Gakkel et son pendant du côté russe qui sont en activité et dont on connaît à peu près rien, bref c’est un bloc créé par les conditions effroyablement changeantes de la région, pas un glaçon à masse volumique fixe qui sort du frigo. Ce qui veut dire que pour une même surface émergée, vous pouvez avoir autant d’épaisseur immergée différentes qu’imaginable. Même le réseau d’échosondeur fixe installé au fond en pourtour de l’Arctique pour mesurer l’épaisseur par le bas, a fait flop.

        Bref, l’épaisseur de l’Arctique dont on nous annonce à grand coup de communiqué de presse, pour bien sûr déclarer sa perte (prochaine, comme c’est de coutume), c’est de la Croyance Assistée par Ordinateur au service de la propagande réchauffiste. Ca a la forme de la science, ça a la couleur de la science, mais ça pue la pseudo-science.

      5. miniTAX, je veux bien vous croire, mais quant à prétendre qu’on peut avoir n’importe quelle épaisseur !

      6.  » c’est de la Croyance Assistée par Ordinateur au service de la propagande réchauffiste… »
        Encore un délire de persécution et de complot …! Mais c’est fini la guerre froide, la chasse aux sorcière,… !

      7. Author

        Faut pas vous en faire, bene. Nos amis « refroidistes » devaient s’ennuyer sur leur site, alors ils ont décidé de venir se frotter à la réalité. Genre «Tiens, si on allait squatter Effets de Terre?» Le tout petit site que je représente a de quoi être flatté de cette sollicitude. Mais à vrai dire, l’idéologie qui est derrière certains propos a de quoi refroidir…

      8. Brr… Je frisonne encore, car derrière ces propos, j’ai l’impression de voir le spectre de Milton Friedman et les longues dents de ses descendants…

      9. miniTAX, si Bird n’a fait qu’une infime partie du boulot, peut-être est-il prématuré d’annoncer que l’épaisseur est plus importante que prévu.

  3. Il faudrait être optimiste par principe, à défaut de l’être par conviction.
    Selon les différentes sources scientifiques basées sur des constatations dont chacun peut en vérifier le bien fondé, fonte des glaciers du pôle nord, pratiquement disparition de la mer de glace, et, combien d’autres éléments, il semble hors de doute que notre planète est en danger.
    Heureusement, Mr Borloo est là avec ses ampoules basse consommation, ce qui permettra d’infléchir peut être de 2 pour mille une progression néfaste dont la notion même d’augmentation de niveau de vie porte en elle même la pernicieuse levure.
    Si l’on se permet des calculs relativement simples, en fonction des 25 années écoulées . . .
    Il faudrait, pour que la tendance soit fortement inversée, que :
    – nous divisions les effets de chauffage d’appartements ou de lieux de travail de plus de moitié,
    avec température de confort, non pas de 20°, mais, seulement de 16 à 17°,
    – éviter tous les déplacements inutiles, voitures, avions, bateaux, etc,
    – faire durer tous les matériels que l’on possède,
    – éviter d’avoir des matériaux à recycler, car cette opération est fort coûteuse en énergie,
    – etc.
    C’est à dire accepter une récession globale et draconienne, entraînant :
    – fermetures massives de sociétés « d’exportation »,
    – pertes massives d’emplois,
    – repliement vers l’autarcie,
    – mise à la rue des parasites de la bourse et des intermédiaires mondiaux du commerce,
    – généralisation de la mendicité comme système de survie,
    – etc.
    Avec pour aspects particulièrement visibles :
    – stocks de voitures pourrissantes,
    – avions cloués au sol par désaffectation de trafic,
    Un monde apocalyptique ? Probablement pas.
    Un retour vers des valeurs moins superficielles, plus humaines, où, l’entraide et la fraternité devraient prévaloir à tous moments et sur tous les fronts.
    Un monde meilleur à opposer au « meilleur des mondes » ? A voir ou à ne pas voir . . .

    François Carré, expert en éolien (sans prétention).

  4. @François Carré, si vous êtes expert en éolien, peut-être pourrez vous me dire si le développement de l’éolien peut se faire sans centrales de back-up, et sinon, avec lesquelles?

  5. Le développement de l’éolien peut très bien se faire sans centrales de ‘backup’.
    Il faut savoir que RTE/EDF prévoient les besoins d’électricité en fonction du jour dans l’année, et en fonction de la météo (je ne sais pas faire, mais eux déduisent de la prévision de nébulosité les besoins en électricité).
    Cette prévision est précise à quelques Gigawatt près; il y aura donc un réglage fin soit en jouant avec la tension, soit en jouant avec le déphasage, le temps de mettre en œuvre des solutions complémentaires (hydro, réacteurs, ..)
    Donc aussi longtemps que la production totale du parc éolien reste dans ces ‘qqs’ gigawatt, son impact est entièrement transparant dans la planification, et ne nécessite aucun secours. Si l’éolien prend de l’ampleur (peu probable), sa production estimée rentrera dans les prévisions habituelles, et on n’aura toujours pas besoin de secours.
    Ce raisonnement ne changera que e jour où on voudra remplacer « l’énergie de base », actuellement fournie par le parc nucléaire et hydro, par un parc éolien.
    Etant donné que l’éolien ne compte que pour des pouillièmes, on n’y est pas.

  6. Koen, ce que vous dites en substance, c’est qu’on peut s’arranger si on en reste à des pouillèmes, et que c’est bien ce qui va se passer. J’en suis d’accord. Mais est-ce que les écologistes ont enfin compris qu’il fallait en rester à des pouillèmes? J’ai bien l’impression que non. Il faut donc leur expliquer posément pourquoi il faut en rester à ce stade. Ils ne sont pas stupides quand même!

    Il faut aussi leur expliquer que le refus du nucléaire mène au charbon et au gaz. Il est intéressant de comparer à cet égard les émissions de CO2 de la production électrique de paires de pays voisins ayant le même climat, l’un ayant fait le choix du nucléaire et l’autre non: Danemark/Suède, Suisse/Autriche, Tchéquie/Slovaquie. C’est édifiant. Et en ce qui concerne le Danemark, cela malgré une proportion d’éolien dans son mix qui est la plus forte du monde.

  7. C’est pas moi qu’il faut convaincre; les écologistes eux-mêmes ne disent pas autre chose. Si tu lis de près le dossier anti-nucléaire chez « sortir du nucléaire », tu apprends qu’après des investissements pharaoniques, on pourra arrêter la moitié du parc nucléaire vers 2020 ou 2030.
    La question du nucléaire est une fausse question. Aréva et le gouvernement Suédois sont en lutte ouverte sur les impayées, la dernière offre pour une centrale revenait à environ 10 milliards d’euros (presque 3x le prix initial de l’EPR). Donc le nucléaire s’est mis hors course toute seule (sans parler du manque de carburant, ce qu’on tait pour des raisons autres).
    Le renouvelable n’a aucune chance d’aboutir, car cela ne compte que pour des pouillièmes (regardez les Allemands: après 20 ans d’investissement et des prix de rachat subventionnés, ils sont à 7%, il leur faut la reste du siècle pour aboutir).
    Donc on a le choix entre une optimisation (donc une baisse des besoins) et des centrales à charbon. Comme personne ne parle optimisation (surtout à l’échelle nécessaire), on aura du charbon, jusqu’à épuisement des stocks (les Allemands ont réduit de 97% leurs réservers disponibles, et les Américains ont réduit de 90% les réserves de leur plus grand champ; cela ne présage rien de bien pour les réserves planétaires, probablement surestimé de ordre de grandeur ou deux).
    Et avant que je l’oublie. Que ce soit pour construire du renouvelable, ou miner du charbon ou de l’uranium, il faut du pétrole, et il viendra à manquer aussi.
    Le futur s’annonce joyeux: plus de phosphates (à bas prix), plus de thon, ou de poisson en général (à bas prix), plus de pétrole (à bas prix), plus d’eau potable (à bas prix), plus de récifs coralliens, plus de forêts tropicales…
    Nos enfants apprécieront.

    1. Pour ce qui concerne l’éolien, on peut s’étonner que l’on se soit emballé pour le plus mauvais choix . . . Avec pour argument primaire qu’il suffisait d’avoir des surfaces balayées importantes sans tenir compte des qualités du capteur.
      Or, comme la puissance obtenue dépend du produit : COUPLE MOTEUR x VITESSE DE ROTATION, et, le couple moteur directement de la pression sur hélice . . .
      Les machines actuelles ont si peu de couple par vents modérés qu’elles ne sont capables que de se mettre en route . . . Vers 4,5 à 5 m/s . . . Mais, vers 2 m/s dira t-on, si les anémomètres sont peu précis, non directionnels et mal placés, affichent une valeur minorées de la réalité.
      Leurs rendements (ratio de la puissance obtenues / puissance contenue dans le vent) ne commencent à être intéressants qu’à partir de 11 m/s, c’est à dire à des vents de plus en plus occasionnels . . .
      Où est l’erreur ?

      1. Disons que des vents faibles (moins de 5m/s, ou ~20km/h) portent tellement peu d’énergie, que ce n’est plus possible d’extraire utilement cette énergie.

  8. S’il pouvait ne plus avoir de déséquilibrés mentaux qui passent leur temps sur le net à jouer au prophète et à annoncer constamment, post après post, des malheurs imaginaires, nos enfants apprécieront.
    On peut toujours rêver…


  9. Un petit mot pour réponsdre à Mr « Toxymoron » et lui donner un peu plus d’optimisme sur les fameux vents faibles, les plus fréquents, soit-disant inintéressants . . . Et, dans l’éolien en général.
    La machine multipale (12 pales optimisées) que nous avons construit et est en cours de tests . . . Cette machine démarre à 0,8O m/s, commence à produire à 1,50 m/s de vent, et, à 4 m/s fourni plus de 50 watts par M² de surface balayée utile . . . Alors que la potentialité officielle du vent, à 4 m/s, est d’environ 40 watts . . .
    Ne parlons plus de la limite de Betz qui ne représente que 59% et quelques du chiffre précédent . . .
    Est-ce une erreur magistrale et fondamentale ? ? ?
    Sur potentialité réelle du vent il semble qu’à 4 m/s les 50% de rendement se trouvent dépassés . . .

    1. J’ai regardé les conneries que vous sortez sur votre site pour récupérer le fric de quelques personnes crédules avec un argument totalement dégueulasse d’aide aux populations les plus pauvres, soit vos théories sont justes et il est impossible de faire décoller un hélicoptère soit les hélicoptère existent et vous êtes un escroc… A votre avis quelle est l’hypothèse la plus probable ?

    2. Mr Toxymoron a construit sa première éolienne en 1973, et il sait que mettre en cause la limite de Betz met fin à toute discussion intelligente.

      1. Author

        A moi c’était en 1975-76, mais je me suis vite rabattu sur le cuiseur solaire…

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