Qu’est ce qu’on fait? La lecture du dernier rapport de l’UICN sur les extinctions massives d’espèces est bien déprimante. Les experts ont passé en revue le devenir de 44838 espèces, et 38% sont menacées d’extinction. Un taux qui varie bien évidemment suivant les espèces. Certains font froid dans le dos.
Prenez les mousses, par exemple. Sur les 95 qui ont été évaluées, 86% sont menacées. Les mollusques le sont à 56%, les mammifères à 21%, les poissons à 37% et les insectes à 50% etc. ET quand on braque le zoom sur certaines espèces, c’est encore plus dramatique: 6 des 7 espèces de tortues marines sont menacées. Au total, l’UICN recense 869 espèces éteintes ou éteintes à l’état sauvage, auxquelles s’ajoutent 290 espèces probablement éteintes.
Bien évidemment, pour certaines familles, cette analyse ne porte parfois que sur une infime partie de la biodiversité connue: pas simple de regarder individuellement les 950 000 variétés d’insectes, les 3962 algues vertes, les 30 000 champignons ou les 98000 espèces d’arachnides. Sans compter que nous n’avons décrit que 1,8 million d’espèces quand certaines estimations donnent une biodiversité de 16 millions d’espèces…
Mais nous n’avons pas d’autre choix que de procéder ainsi, par une sorte de sondage dont la représentativité n’est pas bien maîtrisée. Certaines Cassandre y trouveront bien sûr à redire, à contester le bien-fondé de ces analyses. Ils ont tort. Parce que ces «sondages» sont très représentatifs pour les «gros» organismes vivants: 100% des mammifères décrits ont été évalués, 100% aussi des oiseaux, presque 100% des amphibiens. Et s’il existe évidemment d’autres espèces dans ces familles qui n’ont pas été décrites, elles sont probablement peu nombreuses. Donc finalement, c’est assez représentatif, non?
Pour terminer, un point sur la vitesse à laquelle cette biodiversité disparaît. La vie est un perpétuel recommencement, et bien des espèces n’ont pas attendu l’homme pour disparaître. Mais ce qui frappe dans les chiffres de l’UICN, c’est que pour bon nombre d’espèces le taux de menace grimpe d’autant plus qu’on est dans des régions peuplées ou exploitées par l’homme. Au final, la perte de biodiversité serait cent à mille fois plus rapide qu’elle a pu être dans le passé. Nous sommes donc bien entrés dans l’anthropocène.
« 38% sont menacées d’extinction ».
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Le problème, c’est que les estimations de « menace » ont toujours été extraordinairement à côté de la plaque depuis des décennies vu qu’elles ont mené à des estimations délirantes d’extinction.
Exemples d’estimation de disparition d’espèces
– 40.000/an selon Norman Myers, the The Sinking Ark 1979
– la moitié des espèces que nous connaissons aura disparu d’ici 100 ans selon le magazine Discover (Diamond 1990)
– 27 à 100.000/an selon E.O Wilson, biologiste à Harvard (Wilson 1992 : 280)
– 250.000/an, la totalité sera perdu d’ici à 2010 ou 2025 selon Ehrlich en 1981
– 50.000/an Web of Life
Donc le 38% n’a strictement aucune base scientifique. et ça varie suivant l’humeur de l’évaluateur et l’envie qu’il a d’attirer l’attention. C’est une sorte de machine perpétuelle qui permet de d’attirer à l’infini des subventions pour des pseudo-études obscènement inutiles tant que son carburant, l’alarmisme ne s’épuise pas.
Car pour ce qui est des vraies données d’observation, scientifiques et incontestables, pour l’instant, le nombre d’espèces éteintes TOTAL recencées tous taxa confondus, c’est … 784 (toujours source IUCN) et ce depuis 500 ans de recensement ! Pour gonfler un chiffre aussi incroyablement bas par rapport au battage médiatique de l’extinction de masse, l’IUCN inclut aussi les « extinctions à l’état sauvage » et arrive péniblement au chiffre cité de … 869. Mais ce que l’IUCN se garde bien de dire, c’est que le rythme REEL d’extinction (nombre/décennie, que ce soit pour les mammifères ou les oiseaux, espèces les plus vulnérables et les mieux recencées) ne cesse de baisser et non d’augmenter contrairement à ce que raconte la propagande.
Pas étonnant que l’IUCN et ses alamistes associés ne s’attardent pas sur ce genre de vérité qui dérangent. Ils préfèrent parler de « menace », pour avoir des chiffres apocalyptiques virtuels bien plus facile à fabriquer. Pour constater qu’ils fabriquent sciemment de l’alarmisme , il suffit de lire les présentations lors d’un récent colloque sur les extinctions dans les forêts tropicales : http://striweb.si.edu/tropical_extinction/index.htm
On y relate ceci (dans l’exposé d’introduction, svp !) de la part d’alarmistes au sujet des sceptiques de l’extinction de masse : « “Their argument is just plain dangerous… We should hit them hard hard—and with one voice.” On y apprend de la bouche d’un scientifique que l’argument de son contradicteur serait « dangereux » !?!
Preuve s’il en est que les alarmistes mentent et ils savent très bien qu’il mentent. Ca n’a rien à voir avec la science et les faits objectifs et tout à voir avec les affaires de politique, de gros sous et de prestige. S’ils ne fichent pas assez la trouille aux gens, ils pourrait ne plus avoir de salaire. Ici, il suffit de suivre la piste de l’argent, elle vous racontera une toute autre histoire.
Il ne faut donc pas écouter les lanceurs d’alertes ! Les scientifiques sont des paranoiaques alarmistes car ils veulent mettre le doigt sur un problème ! il faut donc rester dans un monde de bisounours où tout va bien, tout est beau, où c’est pas notre faute ! Ne les écoutez pas si vous voulez , comme on ne les a pas écoutés pour l’amiante et autres !!
Une abeille sur deux meurt aux usa et une sur trois en europe (la france continue d’utiliser le cruiser, fortement mis en cause, ainsi que les antennes relais ,dans la disparition de ces insectes indispensables!!), les tortues bouffent nos sachets plastiques, …
la réalité ne me fait pas peur: l’homme est un prédateur ! c’est comme ça !!
@bene
Quel lanceur d’alerte ? Il y en a tellement et ils ont raconté tellement d’ânerie qu’ils ont autant de crédibilité qu’un camelot sur le marché de St-Ouen.
– « La bataille pour nourrir l’humanité est terminée. Le monde va subir la famine au cours des années 70, des centaines de millions de gens vont mourir de faim ». Ehrlich 1968
– « La demande croissante de nourriture, exacerbée par la croissance de la population et du niveau de vie, commence à surpasser la capacité de production des paysans et pêcheurs de la planète. Le résultat est une baisse des réserves de nourriture et des prix qui atteignent des sommets ». Lester Brown… en 1973
-« Nous assistons à une crise écologique qui menace la survie de cette nation [les Etats-Unis] et la planète en tant qu’un lieu propice à la civilisation humaine », biologiste Barry Commoner, University of Washington, dans le journal Environment, Avril 1970.
etc, etc, etc, etc, etc, etc, etc, etc, etc, etc,
« « La bataille pour nourrir l’humanité est terminée. Le monde va subir la famine au cours des années 70, des centaines de millions de gens vont mourir de faim» . Ehrlich 1968 »
925 millions en 2007 de gens qui crèvent de faim. http://www.actioncontrelafaim.org/
« « La demande croissante de nourriture, exacerbée par la croissance de la population et du niveau de vie, commence à surpasser la capacité de production des paysans et pêcheurs de la planète. Le résultat est une baisse des réserves de nourriture et des prix qui atteignent des sommets» . Lester Brown… en 1973 »
Les stocks mondiaux de céréales ont été divisés par deux depuis 2000. http://www.edito-matieres-premieres.fr/0307/soft/mais/baisse-stocks-mondiaux-cereales-1.html
« » Nous assistons à une crise écologique qui menace la survie de cette nation [les Etats-Unis] et la planète en tant qu’un lieu propice à la civilisation humaine» , biologiste Barry Commoner, University of Washington, dans le journal Environment, Avril 1970. »
38% sont menacées d’extinction. http://effetsdeterre.fr/2009/07/02/la-vie-sauvage-plus-meurtrie-que-jamais/
Voilà ça fait 30-40-50 ans que des gens crient au loup… Et il est là !
@Nimch,
Le problème est que ces gens là avaient crié au loup pour tout de suite, comme toi maintenant, càd que votre crédibilité est dans les toilettes.
Pour un catastrophiste, la catastrophe, c’est quand il n’y a PAS catastrophe. Et en ce sens, les « lanceurs d’alertes » dans votre genre, vous êtes de véritables catastrophes 😉 Non content de crier « au feu » à l’heure de pointe dans le métro, vous le faites une régularité qui ferait pâlir de jalousie les grévistes de la RATP.
Au passage, si « le loup est là », on se demande bien pouquoi le terrien moyen ne cesse de grandir (signe incontestable de la hausse du niveau de vie et d’une meilleure santé), son espérance de vie s’allonge chaque année, son taux d’alphabétisation ne cesse d’augmenter et la fécondité ne cesse de baisser ? Bizarre, vous avez dit bizarre…
Le terrien moyen ne cesse de grossir, son qi de baisser; il chopera peut-être un cancer, ou s’il est jeune, il tentera sûrement de se suicider. C’est signe de quoi ça ?
Euh au fait, il n’y a pas « 925 millions qui crèvent de faim », commence déjà par éviter de raconter n’importe quoi !
925 millions qui « souffrent » de faim. C’est vrai ça change tout. En fait ils ont juste un p’tit creux. Me voila rassuré maintenant. Du coup je vais aller me taper 3 burgers en toute quiétude. Merci miniTAX. Bon weekend le soleil brille les oiseaux chantent dans le monde des bisounours.
Ce qui change Nimch, c’est que les 925 millions de personnes qui souffrent de la faim en ce moment ne sont pas en danger parce que la planète est exsangue ou que la production mondiale de nourriture est insuffisante. Comme voudrait nous le faire croire les catastrophistes anti-humains.
Alors pourquoi souffrent-ils de la faim, monsieur le pour-humain qui sait tout et qui se met dans la tête des autres pour voir comment ils pensent ?!
Qui pourrait me dire où je peux trouver la liste des plantes en voie de disparition dans le grand sud ?
Tout ce que j’ai vu pour l’instant c’est des livres à acheter. Merci à vous.