Envoyer 'Charbon de bois, le Guardian allume un contre-feu' à un ami

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2 commentaires

  1. Euh, où est-ce que Hansen préconise « surtout » le nucléaire ?

    « Assumptions yielding the Oil-Gas-Biofuels wedge in Fig. (6b) are as follows: energy efficiency, conservation, carbon pricing, renewable energies, nuclear power and other carbon-free energy sources, and government standards and regulations will lead to decline of oil and gas emissions at 4% per year beginning when 50% of the estimated resource (oil or gas) has been exploited, rather than the 2% per year baseline decline rate [79]. »
    http://pubs.giss.nasa.gov/docs/2008/2008_Hansen_etal.pdf?bcsi_scan_45D69BD852DDF6D4=0&bcsi_scan_filename=2008_Hansen_etal.pdf

    Efficacité énergétique, économie d’énergie, taxation du carbone, énergie renouvelable, nucléaire et autre source d’énergie sans carbone… C’est quand même fondamentalement différent de « surtout le nucléaire »…

    Pire que ça, il n’est pas partisan d’un déploiement massif du nucléaire mais d’une poursuite des recherches sur le nucléaire de 4eme génération au cas ou le trio efficacité énergétique, renouvelables, smartgrid n’est pas capable de répondre à tous les besoins… Il l’a même écrit en toutes lettres !

    « There is no need for a decision to deploy nuclear power on a large scale. What is needed is
    rapid development of the potential, including prototypes, so that options are available. »

    http://www.columbia.edu/~jeh1/mailings/20081229_DearMichelleAndBarack.pdf

    Sur le biochar, ça reste un fusil à un coup…

    Déjà il faut de l’eau et ça c’est pas forcément évident. Ensuite c’est une voie intéressante mais on peut difficilement le faire avec une plantation parce que ça revient à faire de l’agriculture sur brûlis puisque qu’on appauvrit la terre en minéraux… (au passage c’est le même problème pour la biomasse énergétique, si on ne renvoie pas les cendres de la chaufferie bois dans la forêt c’est pas renouvelable…)

    Donc le faire une fois, ok… Le faire de manière durable c’est un peu plus compliqué…

    Le but du biochar c’est plutot d’exploiter les déchets liés à l’entretien de la forêt d’une façon qui nous procure un bénéfice (eg plutot que d’avoir des arbres qui sont perdus par le processus naturel des feux de forêts, autant utiliser cette ressource d’une manière qui nous arrange plus).

    Autant ça peut être une option indirecte pour limiter les rejets massifs de gaz à effet de serre liés à la fabrication et l’utilisation des engrais de synthèses et permettre de lutter contre la désertification en réimplantant des activités rurales, autant compter là dessus comme une « pompe à carbone » me parait difficile…

    1. Author

      Il faut que je retrouve un texte que Hansen m’a envoyé au début de l’année, où il était nettement plus percutant que ces derniers mois sur la question du nucléaire.

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