Batifolage, carambolage et bariolage… Trois ingrédients pour une marée noire

La propreté d’une rivière tient à peu de choses. En lisant le Times Picayune, un quotidien de la Nouvelle-Orléans, on apprend que la jolie nappe de pétrole (si, si, hélas c’est joli au soleil) qui a recouvert le Mississipi en juillet dernier trouve une partie de son origine dans une histoire de mari jaloux. (1)

Plus d’un million de litre avaient été déversés après la collision entre un remorqueur et une barge de transport de pétrole. Et pour cause, il n’y avait qu’un stagiaire à bord du remorqueur, guidé par son patron au téléphone. Ledit patron avait quitté précipitamment la ville trois jours plus tôt pour mettre la main sur sa fiancée, chauffeur routier de son état, qui visiblement batifolait dans l’Illinois (pas tout près, 12 heures de route) avec un autre. Un vrai jaloux d’ailleurs, ce pilote de remorqueur (pour la petite histoire) puisqu’il avait équipé le camion de sa copine d’un mouchard.

Alors messieurs les capitaines de tanker, merci de ne pas vous jeter à l’eau si d’aventure vous devez vivre ce genre de mésaventure. Finalement il faudrait peut-être vous demander, à vous aussi, de faire vœu de chasteté…

(1) Je lis ce canard de temps à autre depuis la tragédie de Katrina. Le Picayune avait orchestré les opérations de solidarité de manière remarquable.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.